mercredi 20 avril 2011

Pas de miracle à la Pleine Lune



Samedi 16 Avril 2011

Pleine Lune
Jean Michel, Guillaume, Sylvain, Jean Marie
TPST : 12 heures


Descente vers 10 heures. Au chapitre « oublis » signalons mon appareil photo et les bottes de Jean Michel, ce qui aurait pu nous coûter l’entrée au resto dans la soirée. Rien pour Sylvain ce qui est assez rare pour être mentionné.
Nous arrivons rapidement à la salle des Catalans.
Je pars avec JMichel vers le siphon de sable. Les crues du mois précédent ont totalement mis en charge la salle des Escalopes et la galerie qui y mène : aucune trace de pas dans la boue et le sable. On aurait l’impression d’être en 1° si ce n’était la présence de la ligne de tir à moitié enterrée sous la boue. Le sable est en parti retombé et nous devons le remonter pour dégager le passage. Jean Michel se faufile et commence à me passer les blocs, que je remonte du bout des bottes. Le tir a été très efficace. Le dégagement d’un gros bloc permet de voir la suite : étroite sur 3 mètres en légère pente descendante. Il n’y a aucun courant d’air. Siphon ? A revoir en fin d’été.
Guillaume et Sylvain remontent la corde laissée en place par Henri il y a une décennie. Ils remontent au dessus dans une diaclase boueuse et s’arrêtent dans une cheminée fermée par des blocs terreux. Nous nous retrouvons tous à la salle des Catalans. Jean Michel remonte en déséquipant tout ce qui est superflu. Même le seau de maçon… Il ne reste plus qu’une gamate, quelques chambres à air de carbure ; et une bâche.
J’accompagne Sylvain et Guillaume dans leur entreprise de désob par le bas… Je comprends qu’ils aient cherché le matin dans ce dédale de bouillasse, mais quant à y revenir … Comme dit Guillaume : même si on trouve quelque chose là, qui y reviendra ? C’est une horreur totale loin devant la galerie Verdun ou le fond de l’aven Yves. Sylvain qui désobe franchit sa cheminée mais sans résultat net.
Nous rentrons tranquillement après avoir déséquipé cette escalade et la corde descendant au lac de boue. Nous ne laissons que la corde de la salle des Catalans pour revoir notre point bas par temps sec.
Sortie, en forme, vers 22 heures.
Nous sommes tentés d’aller faire un tour à Toques et Clochers à Limoux mais préférons rentrer à Carca. Parler d’entrecôte nous a donné faim. Nous tentons 2 restaus qui nous refusent, prétextant de l’heure tardive. Le 3° est ouvert mais un panneau « Tenue correcte exigée après 22 heures » tempère notre enthousiasme. Nous cachons Jean Michel pied nus dans ses chaussures de ville clapotantes de bouillasse.  Ca passe…  Fin de la soirée sur l’entrecôte rêvée.

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