TPST : 2h / Aven du Fumarel et grotte de la marmite
Résumé vidéo made in Daniel
13h40, départ du parking du gouffre de Cabrespine, nous arrivons après une demi-heure de marche à l'entrée de l'aven du Fumarel que le GPS de Daniel nous permet de trouver aisément.
L'entrée de l'aven
Nous partons avec une corde et une échelle de 10 m. Daniel descend en premier, je le suis. Arrive la première chatière, très peu agréable, en virage. Daniel me suggère de laisser le kit en haut car il ne servira probablement pas. Tu parles ! Après avoir passé cette chatière, me voilà obligé de remonter chercher le kit vu l'étendue de ce qui nous attend ensuite.
Nous installons deux sangles sur AN et la corde (avec des nœuds de huit, pas idéal pour répartir la charge mais je dois retravailler les cours de Félix sur le réglage des oreilles du nœud de chaise ; ce n'est pas grave, il n'est pas prévu que nous nous pendions à la corde !).
Daniel descend un premier petit ressaut et arrive au sommet de "l'étroiture verticale" (cf. topo). Je reste au-dessus, il n'y a pas beaucoup de place.
Il faut descendre là-dedans ??
Le saut paraît haut à Daniel pour être franchi sereinement, il souhaite abandonner. Je prends sa place et me projette dans la désescalade, elle ne me paraît pas risqué en s'assurant. J'ai pris mon reverso, mon baudrier, on peut assurer au demi-cab, mais rien n'y fait, je ne parviens pas à convaincre Daniel de m'assurer à la descente. Tant pis !
Nous remballons la corde, direction la surface, ce sera pour une autre fois.
La désescalade ou la chatière, j'ai choisi la chatière, c'est moins dangereux
Nous partons ensuite à la grotte de la marmite que Daniel avait déjà repéré mais dont la descente sur le plan incliné l'avait rebuté. La 4G passe bien, je charge la topo en vitesse sur Grottocenter.
Je ne vois pas de difficulté, je descends en premier, suivi par Daniel une fois à l'abri des chutes de pierres.
L'entrée de la grotte de la marmite
Nous descendons jusqu'à la première étroiture, Daniel aborde le R2.5, c'est très étroit, il en bavera à la remontée !! Il aperçoit la seconde étroiture mentionnée sur la topo, et ne souhaite pas continuer aujourd'hui, je crois que le Fumarel lui a mis un coup au moral ! 😂
Nous remontons, quelques photos des rares concrétions au passage.
J'escalade la cheminée de 10 m, j'abandonne en cours de montée vu qu'il ne semble rien y avoir d'intéressant en haut.
De jolis nonos, et une araignée très maternelle.
Nous sortons à 17 h, avec le roc d'Agnel magnifiquement éclairé.
En me refaisant le film de l'échec au Fumarel sur le chemin du retour soudain je m'exclame : "et l'échelle ??". Tellement obnubilés par cette corde, nous en avions oublié qu'on se traînait une échelle de 10 mètres qui aurait résolu définitivement le problème de la descente. Ce n'est pas que partie remise, quand on n'a pas de tête, on a des jambes.
On continue les petits classiques du secteur de Cabrespine avec Daniel.
Après avoir passé beaucoup de temps en novembre à trouver son entrée (coordonnées GPS incorrectes sur les docs du club), Daniel m'amène à la grotte de la Caunille.
Nous nous retrouvons sans difficultés au fond de la grotte, Daniel trouve immédiatement le passage permettant d'éviter le puits.
Il y a du vécu !
Le fond de la grotte
Nous trouvons le P12, Daniel reste en bas et je vais chercher la tête du puits. Sur la photo suivante on voit la lumière de ma frontale. L'escalade doit être ludique !
En tête du puits je découvre un spit ancien, et deux perçages qui ont l'air plus récents. Un futur exercice d'équipement ? 😁
Une cascade de calcite
Sortie du R2
Test du téléphone de Daniel. La macro est impressionnante !
Nous partons ensuite sous le roc d'Agnel, à la grotte de l'éperon. Daniel voulait voir ce qui se cache sous la bien connu grotte ouverte aux quatre vents. Passé l'étroiture de l'entrée, une désescalade mène à une salle sans intérêt. J'y reçois la 4G Orange de manière fonctionnelle, il faut dire l'antenne est située sur la colline en face.
TPST : 2h30 / Libellé : grotte des aragonites, grotte de l'émetteur
Daniel C. m'avait guidé il y a deux mois dans la grotte des aragonites, c'était à mon tour d'y guider Prescilia qui n'avait pas été disponible ce jour-là.
Nous commençons par descendre à la salle à gauche. Le passage n'est pas bien long, mais au retour nous cherchons quand même notre chemin ! Mon sens de l'orientation sous terre est à travailler.
Direction maintenant la salle des aragonites. Je pose des cairns à chaque virage, on n'est jamais trop prudent !
Nous essayons de travailler un petit peu l'éclairage pour les photos (faites au téléphone).
Prescilia se lance dans l'exploration d'une partie très basse au fond du plafond d'aragonites. Rien d'extraordinaire à y observer, le ramping est difficile !
Quelques chauve-souris mais surtout de belles araignées. Prescilia est aux anges. 😂
Direction maintenant la grotte de l'émetteur. Je coupe en travers comme j'aime le faire, un peu de bartàs, un peu d'escalade sur dalle.
Au-dessus du ruisseau de Pémol, droit dans la pente
La grotte est nettement plus sèche de la précédente.
Je tente le retour par le ravin des Escoles qui en vue aérienne ne m'inspirait vu la végétation qu'il semblait y avoir. Finalement ça passe très bien, un fois évité un gros ressaut rocheux qui doit faire plus d'une dizaine de mètres.
dimanche 1 janvier 2023
Bonne Année à tous. Spéléos du CLUB et tous les autres.
Samedi 31 décembre 2022
participants : Henri G, Felix
TPST : Retour à la Vernouze et fin
(provisoire?):
Original le jour de la St Sylvestre d'aller sous
terre....Avec Félix, le très actif....
Malgré un brouillard digne de Londres, je retrouve l'accès
comme si j'y étais venu la veille. Il faut dire qu'entre 2018 et 2019 ce n'est
pas moins de 14 sorties qui y avaient été faites.
La météo très douce est des plus agréables et ça nous change
de l'humidité habituelle du plateau.
Rentrée vers les 10H, avec le choix de démarrer la topo du
fond, Félix ne connaissant pas le trou. Dès les premiers mètres, l'on sait
qu'un paquet d'eau à dû parfois passer par là depuis nos dernières descentes:
gros blocs au milieu du passage, graviers déplacés.. Et au deuxième
puits...corde coincée à mort sous des blocs. Par contre, l'équipement n'a pas
morflé. Après une longue séance de réétalonnage du "disto", démarrage
des relevés topos depuis le devant de la première étroiture sévère. Nous avons
vraiment des conditions idéales, car j'ai le souvenir de m'être souvent caillés
dans ce trou. L'on doit aussi batailler pour extraire de sa gangue de sédiment
la ligne de tir laissée là il y a 4 ans. Stupéfiant le pouvoir de l'eau pour
coincer des affaires! Des traces de crues jusqu'aux amarrages nous laissent
penser qu'il ne faut surtout pas se trouver là en cas d'orage!!!Déséquipement
de tous les puits et ressauts. Et je furète un peu partout. Pour en arriver à
la conclusion que nous avons vraiment raté une suite juste après la dernière
corde. Vers le shunt escaladé à l'époque. Dans tous les rétrécissements du
méandre une forte aspiration est sensible. Il fait doux dehors et c'est une
entrée haute. Logique. Et dès le début de la zone terminale...plus d'air! C'est
dans la hauteur du méandre qu'il faut chercher;
Rappel pour les nouveaux, ou ceux qui n'avaient pas suivis
l'actualité en 2019: cette cavité-perte temporaire est situé à l'aplomb
théorique du colossal drain hydrogéologique Camurac-Font Maure (percée de 24 km
à vol d'oiseau!). et proche de l'amont de la vallée sèche du paléo-Rébenty. Je
pense que Laurent donnera d'intéressantes précisions plus détaillées...Et c'est
déjà une sympathique cavité, belle et variée. Et un vrai miracle d'avoir pu
percer les éboulis instable fréquent sous les pertes....Malgré une ambiance
austère, de très belles veines blanches (...) remplacent les concrétions
totalement absentes. Remonté d'une pesante gamate contenant: corde de traction,
piquette, massette et burin. Que je vais me charger de nettoyer. Que les
propriétaires de ces outils se manifestent s'il lisent mon article.
Dès le début des relevés, on laissé rapidement tomber la
"tablette "informatique, et je vais me farcir toutes les
transcriptions à l'ancienne. Et c'est tant mieux, car rien ne vaut les
techniques à l'ancienne qui ont fait leur preuve! Un vrai plaisir, quand c'est
comme ici fait dans de bonnes conditions. Le minutieux Félix marque aussi
certains points au trous faits au tamponnoir+verni à ongle. Sortie vers les
19H. Soit un TPST de 9H pour 43 visées et un déséquipement complet. Félix garde
cordes et amarrages pour compléter la fiche d'équipement et le nettoyage.