Aven du ruisseau de Castanviels : vraiment de fond en comble !

Jeudi 28 décembre 2023

participants : Alary, Gilles, Jean-Michel L, Léo E

TPST : 9h / Aven du Ruisseau de Castanviels

 

Gilles me propose une sortie à l'aven de Castanviels : je suis partant ; il faut étrenner le nouveau matos ! Nous serons quatre avec Alary et Jean-Michel.

Gilles et Alary souhaitent aller toucher les siphons à -264 et visent également la salle Pink Floyd ainsi que la galerie de la Pentecôte 2010 qu'ils n'ont pas trouvée une fois précédente. Jean-Michel remonterait peut-être avant : il souhaite sortir vers 18h30 max.

On commence à descendre un peu avant 10h, équipés d'un kit chacun. Gilles en premier ; je passe en deuxième suivi d'Alary et Jean-Michel. On étale nos entrées de 5 minutes car les premiers puits sont propices aux chutes de pierres...

On descend efficacement : Gilles équipe.

La descente est belle dans le P54 et bien que les cordes filent vite, c'est l'occasion de tenter de belles photos en multipliant les éclairages.

On touche le fond puis on part visiter le méandre des talonnettes jusqu'à la salle boueuse. Cela porte bien son nom.

Puis, demi-tour, on remonte le fond du puits Dilou jusqu'au ressaut dans l'idée d'aller déjeuner à la salle Bergasol : on a le temps.

C'est encore l'occasion de prendre des photos du P54. 

Repas réparateur dans la salle Bergasol puis on part visiter la salle des aragonites.

Demi-tour : on repasse dans la salle Bergasol et on vise les puits à -264. Cela se complique : bien que Gilles et Alary y soient déjà allés, il est difficile de se repérer sur le plan. Cela part de tous les côtés.

On descend dans des boyaux, argileux par moment.

On finit par atteindre un siphon, puis l'autre. Jean-Michel est resté quelques mètres derrière.

On remonte un peu puis on prend un autre boyau descendant, pensant aller vers la suite. On y passe un moment en essayant de se retrouver sur le plan. Cela part de tous les côtés mais cela finit souvent en cul-de-sac. Alary tente une petite escalade pour aller voir sur un ressaut ; on suit un méandre boueux...

On est en réalité sur un développement qui n'est pas indiqué sur le plan : on a pris un mauvais embranchement.

Après des tâtonnements et de la réflexion, on finit par remonter un peu. C'est l'occasion pour Jean-Michel de nous montrer sa technique de remontée en opposition pour passer des zones argileuses.

On finit alors par trouver (Gilles il me semble) la bonne galerie au-dessus d'une coulée. Il est suivi par Alary qui acquiesce : il y a des traces de passage. Victoire !

 On remarque quelques fistuleuses qui nous confortent dans notre entreprise.

On atteint alors la salle Pink Floyd.

Gilles et Alary souhaitent aller voir la galerie de la Pentecôte 2010, je les suis. Jean-Michel commence lui à revenir vers la salle Bergasol dans l'idée d'entamer la remontée.

On passe l'étroiture, qui s'est rensablée, à l'aide d'une vieille pelle laissée sur place. On laisse les baudriers derrière.

On atteint la fin de la galerie.

Une odeur désagréable, dont nous tairons l'origine, viciant la qualité de l'air dans cet espace exigu pousse Gilles à faire rapidement demi-tour : l'objectif est atteint et il n'y a pas grand chose à voir dans cette salle.

Demi-tour :

On renfile les baudriers et on rejoint Jean-Michel qui est au niveau de la salle Bergasol.

Petite collation réconfortante, je suis personnellement trempé de sueur.

On remonte alors vers le puits Dilou et on attaque la remontée. 

Jean-Michel est en premier, suivi d'Alary. Je passe en dernier pour déséquiper. Gilles est juste devant moi pour me guider et me prodiguer quelques conseils.

La remontée est éprouvante, surtout sur les derniers mètres : des puits relativement étroits et inclinés.

Sur le même modèle qu'à l'entrée, on laisse une marge de sécurité entre nous sur les derniers puits afin d'éviter les chutes de pierres.

Gilles utilise ce moment pour faire une sieste.

A la suite, je profite du temps d'attente pour rester quelques minutes dans le noir complet et me reposer, peut-être un peu trop ; je me suis refroidi et la reprise est difficile.

Je sors un peu après 19h ; il fait nuit. Gilles et Alary m'attendent déséquipés, dans le noir et le froid, à la voiture. Gilles a mis sa cagoule et semble bien s'en porter.

Retour à Villeneuve. On range les kits, fourbus. Retour maison !