Dimanche 10/07/2022
Vieux Lion/Chandelier
Participants : JLuc, Laurent
TPST : 6h30
Action commando en binôme pour aller titiller la suite du méandre actif du réseau inférieur de la salle carrefour.
Gros chargement, avec le retour dans le kit du perfo "parpaing" pour être sûrs de ne pas manquer d'autonomie.
Nous sommes au boyau du vent dès 10h du mat et le courant d'air est déjà bien installé. Arrivés au chantier, la ventilation n'est pas équivalente : on ne sait donc toujours pas d'où provient ce fichu courant d'air du boyau...
Première attaque dans le coude terminal. Ca passe...Descente de 3m...à nouveau un coude gênant avant un bon cran de descente. On préfère l'éliminer en prévision de la remontée.
En début d'aprem, je peux enfin équiper en haut du méandre et descendre en noeud italien sur longe, une bonne quinzaine de mètres en tout. En bas, le méandre s'horizontalise et recoupe un actif drôlement actif pour la saison : il s'agit sans doute du premier ruisseau pérenne (?) découvert dans le réseau et sous cette partie du plateau.
JLuc me rejoint. Un peu plus loin la voûte s'abaisse, il faut se mouiller un côté pour constater ce qui devenait très probable : arrêt sur siphon...
Les traces d'écoulement torrentiel juste avant laissent penser qu'il ne s'agit que d'une pauvre vasque de quelques m3, mais avec le débit qui l'alimente, elle ne peut se vidanger seule et un pompage ici n'est pas envisageable. Le courant d'air provient de boucles de convection dans ce gruyère complexe en 3D.
L'altimètre indique que nous sommes à -150 par rapport à l'entrée du VL. Si près du niveau du Blau c'est frustrant, d'autant que le traçage "fusée" de l'an dernier est sans trop de doutes passé par ici depuis la perte de l'Etreuil.
Il reste à revoir le site en aôut ou septembre, au cas où le ruisseau s'arrête.
La deuxième manche vers le bas devra donc se jouer prochainement dans l'aval de l'affluent du sable, à une centaine de mètres plus à l'ouest.
En cas d'absence de résultats, la science devra à nouveau parler : nous avons prévu une nouvelle série d'expériences aérologiques en août, dans le réseau cette fois, et avec une équipe dehors fermant le trou du vent du Blau à certaines heures précises.
Le but de la manoeuvre sera de tenter d'isoler le tronçon (I, II, III ou IV) où se situe la jonction aérologique déjà démontrée entre Blau et Chandelier.
Pas de photos cette fois, mais un petit bilan intermédiaire de la zone actuellement en cours d'exploration, avec quelques docs topo :
Report de surface sans les annexes mais avec la branche ouest : on ne sait toujours pas où a bien pu passer la suite du collecteur du Chandelier vers le SO (gros siphon de sédiments au point chaud) qui aurait déjà dû être recoupée par cette branche. Pas mal de mystères topographiques et aérologiques restant à lever. A suivre...
15 commentaires:
Plus vous avancez, plus je pense qu'il faut reprendre de siphon terreux du point chaud...Je craint que ce nouveau réseau post boyau du vent ne soit qu'un surcreusement avec tous les alleas que ça comporte. Notamment des siphons...
Bravo à cette incursion à deux ...
On lève des interrogations .on avance .
Mais où est cette rivière.....
Ou une possibilité..on envoye un plongeur...😊
Laurent, en voyant ton report de surface, le trou des salamandres et le SE2 reprennent vraiment de l'interret. Sans oublier, évidemment que de repartir depuis la surface à les gros inconvénients qu'on connais bien!
Au SE2 j'y ai vue une fois une méga aspiration par temps chaud.
Si tu penses que ce n'est qu'une vasque, alors est-ce que ça ne vaudrait pas la peine d'essayer d'en déterminer la longueur pour éventuellement casser la voûte?
Est-ce que tu as une idée de la profondeur (minimum) à laquelle plonge la voûte? et de la longueur que tu vois du siphon?
J'ai une mini-caméra prévue pour inspecter les canalisations avec 10m de cable : peut-être qu'on peut essayer de la faire passer en la fixant sur des tiges (à voir comment obtenir une tige assez longue transportable).
Sinon, comme dit dom, si c'est pas trop étroit, voir si on trouve un plongeur qui veut bien aller voir (et pourra peut-être même abaisser le seuil de l'autre coté si par chance il est étroit).
Pour l'aval de l’affluant du sable, tu parles bien de la petite "perte" qui est à 15m de l'accès au réseau supérieur (escalade de Denis)? Là où il y a quelques blocs à casser pour pouvoir descendre.
Une vasque ?
J'ai éliminé deux vasques de siphons temporaires. En petit étiage leur niveau très haut ne permettaient pas de passer.
En y plongeant des pains de confiture une dans le Cthulhu Démoniaque l'autre dans le Puits de l'Engoulevent... Cela a bien fonctionné. Et les visiteurs passent maintenant en été sans s"en rendre compte. Mais pour trois autres tentatives aucun résultat ...
Attention, il faut se tenir très loin dans un endroit hyper ventilé.
Dommage, pas possible de casser la voûte efficacement en l'absence de ventilation, et ça ne passera pas en bouteilles (profil en méandre).
Si l'eau s'arrête, je prévois quelque chose de plus radical pour voir si la ventilation s'amorce.
La configuration des creusements correspond bien avec les prévisions induites par la géologie, sauf le courant d'air qui passe ailleurs (revoir aussi le grand puits escaladé par Flo au cas où une lucarne serait passée inaperçue).
Sur le secteur Salamandres, beaucoup de roche à traverser (plus de 160m) pour tomber dans du déjà connu...
L'aval du Sable c'est bien la perte avec les blocs coincés.
En attendant, le développement et les connaissances augmentent à chaque sortie, même si la "grande suite" se fait désirer. Elle n'en aura que plus de valeur.
On devient exigeants...
Il serait peut être bien de s'équiper d'un détecteur Co2 et de tester les différents courants d'air. Il y a du vrai gros zef, mais il pourrait y avoir aussi des boucles de courant d'air de convection.Il faudrait finir les quelques pas dans les 2 escalades, et bien cerner d'où vient le courant d'air formidable du chandelier et du Blau.Après ça l'objectif principal sera le siphon, côté point chaud.Les gars, profitez des températures extrêmes Pour vérifier tout ça.la vie passe vite.Demain je vais avec le Bess tester le CO2 Au T22.Aujourd'hui 28ième sortie à la carrière. Pas de vent puis le marin s'est levé et dans le trou ,toute la journée,grosse aspiration avec de l'air à 28 degrés...Je vais porter plainte auprès de l'inspection du travail si ça continue...♪♫♪
Je pensais bien que le débit entendu était relativement conséquent.
Pour la perche, il y a celle de ramonage qui fait dans les 6m et peut être raboutée à une autre. J'en ai une. J'avais bricolé dans le temps une perche fait avec des piquets de tente beaucoup plus rigide, suite à un article de Jo Marbach sur l'art d'escalader des cheminées au plafond de grosses galeries sans mât d'escalade....
Très bon la perche de ramonage, il y a aussi les tubes pvc d'électricien , mettre une goupille dans chaque raccord..Mais toutes nos tentatives ont échouées .Il faut de l'éclairage supplémentaire, mais pour les petits gadgets de tuyauteries, on n'a aucune idée de l’échelle de ce que l'on voit.
@masdam : tout à fait d'accord pour le manque d'échelle. Par contre là on veut "seulement" savoir la longueur du siphon (ce qu'on a avec la longueur de perche enfoncée), pas forcément la dimension.
Pour l'éclairage, il faudrait tester la portée des petites LEDs incluses
les leds incluses sont nulles. Barrer en avant,mettre 5 à 10 kg de gomme dans le liquide, tirer. si la roche encaissante est massive la pression des gaz chassera l'eau vers l'aval , c'est ce que j'appelle déjà avec désinvolture : l'effet seringue....Bon , un peux d'imagination : le sas a tenu, revenir sur les lieus du forfait muni d'une perceuse à batterie et faire un trou dans la tôle...ça souffle ou ça aspire: Eurêka.Vite ouvrir et aller voir. Bien entendu avoir tout ce qu'il faut pour élargir...Non mais...Pour les sondes sur fibres optiques, il y a du matos performant, mais ça coûte du pèze, de la tunes,de la caillasse...
Mettre un tuyau semi rigide avec un petit flotteur en extrémité. Pousser tout ça dans la vasque et ensuite chasser l'eau du tuyau en utilisant une bouteille d'air comprimé.S'il n'y a pas d'autres zones noyées derrière le courant d'air devrait s’amorcer dans le tuyau et vous pourrez reprendre l'élargissement.
On peut remplacer l'air comprimé par un tir de poudre lente dans une bouteille en acier qui sert , entre autre aux jeunes idiots à avoir l'air encore plus bête... J'en ai une récupérée sur mon trottoir....Voir un sketch de Macdane...
Ou attendre simplement que tout s’assèche...
ça ne saurais tarder....
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