samedi 17 mars 2018

C'est la reprise au Chandelier

Samedi 17 Mars 2018
Trou du Chandelier
Participants : SCA ; Dominique, Steve, Henri, Jean-Luc, Laurent
 SSP; Bastien, Lionel, Arthur
TPST : 7h

C'est l'heure du bilan dans la trémie après les fortes pluies de cet hiver. La récolte est d'environ 3 mètres cube de glaise et gros blocs dans les filets.
Plusieurs goujons ont été arrachés, ou plutôt les blocs dans lesquels étaient placés ces goujons; un câble acier a été sectionné, mais le reste de la structure a maintenu l'ensemble.
Il semble qu'une grosse majorité de la matière se soit effondrée en une seule fois.

Un petit air de déjà vu au sommet du ressaut

Fous ta cagoule...

On attaque manu militari par l'élimination d'un très gros bloc derrière le grillage puis par l'évacuation des fragments vers le haut provisoirement. En fin de matinée, Arthur, Lionel et Bastien arrivent et visitent le chaos. Discussions sur la façon d'étayer durablement l'obstacle, puis ils doivent repartir rapidement.
L'après-midi le ballet des gamattes se met en route : strapontin en travers du ressaut, balancier vers le bas et stockage dans le puits borgne au sommet du P35. A cinq il n'y a pas d'inactifs. A mi-vidange, une série de gros blocs à extraire et descendre (dont un de plus de 100kg) permet à Steve de s'exprimer comme il se doit...le mousqueton zicral du balancier frein de charge n'y survivra pas, mais ça fera quelques cartouches économisées...

Deux bons mètres cube sont ainsi envoyés vers leur dernière demeure. Le puits borgne est presque plein. Il reste un ventre plus bas dans le grillage mais le gros de la vidange est fait. Evidemment, le plafond menace encore et toujours, et la prochaine étape devra être de l'étayage version renforcée...

Dom et Steve partent à 16h. Le reste de l'équipe descend jusqu'à la galerie pour les premières constatations post-crue.
Comme prévu le collecteur (semi)fossile s'est bien remis à couler pendant une courte période. Quelques centaines de litres par seconde tout au plus, suffisamment pour effacer les traces de notre passage et amener des laisses de sable laiteux.
Seul le balisage subsiste, il était heureusement placé en hauteur sur des piquets et uniquement un secteur localisé de rupture sera constaté et réparé.
Il y a de l'eau partout, peu profonde, dès qu'on quitte la base des puits. Un point de plus pour l'ambiance...
Le niveau max atteint est bien marqué, cela devait être une belle rivière. Nous poursuivons facilement jusqu'à être stoppés au départ du "gour de 200m", qui pour le coup n'usurpe pas son nom : De l'eau à perte de faisceau de Scurion !
Mais cela n'empêche pas le puissant courant d'air de passer. Une fois l'étayage de la trémie terminé, ce sera la fête à la néoprène ou au canot...
A noter que le niveau semble avoir déjà baissé d'environ 50cm depuis la crue.

Au retour, repérage et visite de point d'absorption aval qui semble bien ébouleux, puis sortie sous un déferlement météorologique : orage, trombes d'eau, puis grésil et enfin neige en moins d'une demi-heure...


5 commentaires:

riton a dit…

A poursuivre rapidement avant...que ça ne rechie!Essais peu concluant d'un scellement à l'ampoule chimique. Il semble ne pas il y avoir suffisament de colle autour de la tige (de 10)! Si quelqu'un maitrise cette technique, j'attend son commentaire...

masdan a dit…

Henri, tu as la tête des bourreaux du moyen âge !!!

riton a dit…

Le bourreaux des trémies!!!!Avec ça sur la téte,et la combi plastique, c'était supportable. La fermeture de la porte a aussi un peu fréné le sef....

Thierry bonnel a dit…

Henri t'as une tête de premier rôle pour le prochain film des visiteurs tu devrais postuler!

masdan a dit…

Ah, tu vois riton, je ne suis pas le seul ....