Samedi 10 Octobre 2015
Roc de Nitable
Participants : Jean-Luc, Julie, Denise, Hervé, Henri, Sébastien, Elodie, Denis, Christelle, Laurent
TPST : 10h35
Beaucoup de monde dans le réseau par cette belle journée d'automne. Denis, Christelle et moi partons en pointe au terminus bien décidés à ne revenir qu'une fois toute l'énergie disponible judicieusement dépensée.
Derrière nous Denise, Hervé, Julie et Jean-Luc en sortie sportive. Et à la poursuite des aménagements, Henri qui a embauché Elodie et Sebastien pour travailler dans le secteur le plus sale du trou, j'ai nommé la zone des siphons d'argile...
Nous (l'équipe du fond) ne verrons pas les autres de la journée.
La principale inconnue était le niveau de l'eau dans le siphon 1 du cours principal. Lors de la précédente sortie aménagement, l'eau était remontée de façon curieuse, handicapant la progression. J'avais creusé l'argile dans la rotonde (amont du siphon) jusqu'à atteindre le sable, espérant une vidange plus rapide.
Après seulement 1 heure de progression (record battu grâce aux divers travaux d'équipement que nous menons depuis Septembre), nous avons la réponse : presque plus d'eau cette fois! C'est encourageant pour découvrir une solution définitive quand on sait que cet endroit est à présent le seul obstacle qui freine les explorations du printemps jusqu'à la mi-Août environ.
En 2h30, nous parvenons au terminus (nouveau record). Le bénéfice des nouveaux équipements sur le temps de progression n'est pas une vue de l'esprit.
Nous allons enchaîner les percages dans le trou souffleur pendant 5h30. Le terminus d'Etienne est atteint puis dépassé. En tout 11 mètres gagnés depuis le début de ce très probable shunt du dernier siphon de sable marquant l'arrêt du cours principal du réseau.
En fin d'accu, nous sommes devant un conduit parfaitement ovale de 40cm de grand axe et 25cm de petit axe; pas pénétrable mais presque, vue sur 2,5m linéaires et légèrement remontants avant de déboucher sur un trou noir. Impossible de définir les dimensions du vide derrière mais il y a de l'echo et le courant d'air nous envoie la poussière de percage à l'horizontale en pleine poire.
Motivant donc...mais il y a un bémol : la résistance mécanique de ce type de conduit, qui plus est dans du marbre très dur, est immense. La désobstruction de cet obstacle ne sera pas une mince affaire étant donné l'autonomie du perfo par sortie et l'éloignement du lieu. Le creusement direct du siphon de sable terminal devient donc une alternative envisageable en parallèle de l'élargissement du trou souffleur si nous sommes assez nombreux au fond la prochaine fois.
Retour dans le même chrono qu'à l'aller. Nous sortons bien sûr les derniers à 21h avec les sensations à la fois de fatigue et de satisfaction typiques des grandes explos.
2 commentaires:
Découverte du réseau pour Elodie et Sébastien connus cet été au camp du Mounégou, et n'hésitant pas à venir de Toulouse pour vivre l'aventure spéléo!L'on a effectivement bien patouillé dans la merdouille, avec un résultat médiocre:l'élargissement d'un des passage les plus péguant, et nettoyage du lac de boue, mais élargissement que partiel du boyau sous l'étrier car...rupture inexpliqué de deux embouts de méches l'une après l'autre!Pour ma par du jamais vu en de nombreuses années!La dureté de la roche à cet endroit?Au passage l'étrier, aide aussi à Denise et Hervé, dont je salut à cette occasion le courage, malgré leur peu de pratique des trous difficiles...De la grande spéléo tout de méme, qui ce finis pour notre groupe par un repas convivial à Rennes les bains.Encore une séance d'aménagement nécéssaire pour permettre les explos de plus en plus lointaines sereines...Avis aux amateurs.
Bravo à l'équipe de pointe ( Christelle , Laurent et Denis ) qui réalise un très bon temps de progression et merci à Henri pour son coup de main dans un passage difficile.
Pour nous l'aventure a été rude. Jean Luc et Julie ont été de très bons accompagnateurs.
Enregistrer un commentaire