Prospection Roc d'Agnel

Dimanche 10 mai 2015 Espérant que les puces aient passé de vie à trépas, retour sur ce mythique roc d’Agnel. Les rayons de soleil éclairent ses faces abruptes et rendent encore plus majestueux les deux sommets déchirant le ciel. Aujourd’hui, départ de la route, par les anciennes vignes en terrasses. Avant d’atteindre le boyau aperçu l’autre jour, un peu de prospection côté gauche en montant. Sous la crête, avant de sortir des chênes verts, j’aperçois un premier départ de galerie. Celle-ci, 3,5m de large et 5m de profondeur a été presque entièrement comblée par la terre. Les blaireaux ont bien fait un peu de désob mais aucun souffle d’air ne rend attirant cet endroit. Une trentaine de mètres plus haut, autre départ de galerie. Serait-ce l'entrée du Trou du Cirque ? Celui-ci semble plus intéressant et j’enfile ma combi. Après quelques mètres en faible descente, un beau conduit de 50 à 60cm de diamètre plonge dans le vide. Les cailloux dévalent sur une quinzaine de mètres au moins. L’explo s’arrêtera là, faute de matos. Sur la voûte, deux spits rouillés montrent le passage ancien des spéléos. Plus haut, dans le bosquet de chênes verts, une forte odeur de bouc indique que les gros occupants des lieux sont toujours là. J’avance avec précaution vers le trou repéré lors de la dernière sortie. Il n’y a plus le même frémissement suspect mais seulement deux gros spécimens de puces moribondes qui ont atterri, exsangues, sur ma combi. Il faut donc faire vite. L’entrée est étroite et coudée. Le conduit est descendant. Il sera rapidement exploré car il ne fait que six mètres de long et se termine par un bouchon de terre. Je ne prendrai pas le risque de regarder les failles alentour car la piquante leçon du 26 avril est encore trop présente dans mon esprit. A un de ces jours peut-être, si les ôtes indésirables ont bien voulu me laisser la place, pour prospecter un peu....