mercredi 1 mai 2013

Aven Yves sortie multitâche

Samedi 27 Avril 2013

Aven Yves Missègre

Guillaume, Jean Marie TPST 11 heures

Presque en mai : 2°, visibilité à quelques mètres, pluie et vent glacial, pas de doutes on est bien dans les Corbières.

Il fait meilleur au fond du P35 d’entrée. Mais sans rencontrer de circulation d’eau, à peine quelques flaques bien utiles pour se décrotter, on réussira à sortir plus trempés qu’au Gournier. Le contact, souvent très intime avec les parois, tapissées de boue liquide et gelée, se chargera de nous mouiller jusqu’à l’os ! Corbières… face obscure de la spéléo audoise : pourri dehors, pourri dedans ! L’acu se rétablira près de ma chaudière mais le disto a rendu l’âme. Quand je pense qu’on a amené 2 jeunes pompiers en sortie d’initiation dans ce cloaque quand on a fait la 1°…

Nous réussirons pourtant à remplir nos multiples objectifs :

Revérifier la topo des puits : il y avait bien une erreur de 180° sur 2 mesures comme l’avait repéré Laurent.

Refaire l’escalade de la Faille Merdeuse : la corde précédemment laissée par Sylvain frottant partout

Rééquiper la passage en haut de salle : en partie seulement : un plaisantin ayant récupéré les écrous sur les goujons en place… Et j’avais oublié les miens.

Topographier la totalité du réseau remontant

Elargir l’accès au méandre terminal

Débuter la désob à l’extrémité du méandre : on a utilisé les trous de Sylvain. Perforés par Sylvain plutôt. Un peu faibles du cosinus ! Un stage désob me semble indispensable si tu veux arracher plus que quelques croûtes.

La suite mérite une autre séance pour mieux voir. Le conduit est engageant mais il n’y a pas un courant d’air extraordinaire.

Lors de la découverte en plein été (juillet 2011), un ruisselet cascadait dans le méandre, aujourd’hui nous trouvons juste une paroi humide. Avec toute la flotte qui est tombée cet hiver comment expliquer ce phénomène ?

Notre dernier objectif n’est qu’à moitié tenu : déséquiper. On a bien récupéré une dynamique mais laissé une corde propre à la place.

A revoir rapidement : soit il y a une suite, soit on récupère 200 m de corde et pas mal d’amarrages.

Nous nous retrouvons en bas des puits à 19 heures. La soupe était prête. Dommage que Guillaume du haut de la Faille Merdeuse ait décroché une boule de bouillasse (une seule) qui est tombée pile poil et sans rebond au milieu de la gamelle !

Petit repas quand même, qui nous permet de ressortir en forme vers 20h30.

1 commentaire:

riton a dit…

Le méandre que vous percez...est ce le méandre terminal de ce réseaux des puits?S'il n'y a pas d'air...je suis partant pour un coup de main pour déséquiper...