lundi 4 juin 2012

CR du week end

Samedi et Dimanche 2 et 3 Juin 2012
participants : Etienne, Henri, Laurent
TPST : 10H, TPES : 4H

Suite au report de la plongée à Cabrespine pour cause de hautes eaux, nous utilisons la disponibilité pour vaquer à nos recherches habituelles.
Tout d'abord samedi à la Pause avec Etienne. Nous ne sommes que deux, trop peu pour stabiliser efficacement le toboggan instable, on ne résiste pas à continuer vers le fond.
Au début tout se passe bien mais à force de passages la trémie commence à lâcher des blocs de temps à autre. La pression monte à l'idée de se retrouver coincés derrière ce passage qui peut se refermer.
Le boulot avance malgré tout car le bon souffle permet dorénavant de rester en bas. Nous gagnons 4m supplémentaires dans un petit conduit totalement fossile et légèrement remontant qui canalise la plus grosse partie du zef (l'autre partie provient de l'actif quelques mètres en dessous, arrêt sur étroiture avec écho et bruit d'eau, pas encore exploré car espoir de passer à sec par au dessus).
Nous nous arrêtons sur une grosse lame calcitée barrant le passage 1m avant un croisement avec une diaclase, sans visibilité. On espère recouper par là la suite du conduit fossile qui nous a amené dans la salle dans pas trop longtemps.
En attendant la priorité est à mettre sur la stabilisation du toboggan. Quelques heures de taf devraient suffire.
Nous sortons en un seul morceau en fin d'aprem. Je montre à Etienne un départ de trou qui s'est ouvert suite aux intempéries 300m à vol d'oiseau en amont du trou de la Pause dans la vallée sèche. Bon souffle là aussi et visibilité sur 3 à 4m. Un autre accès potentiel au réseau qu'il faudra sonder à l'occasion.

Dimanche après midi, retour sur le massif cette fois avec Henri pour une sortie plus cool. Puisque le temps est mauvais, nous décidons d'aller revoir le fond de la grotte de la Neige. J'avais découvert cette perte fossile au fond d'une doline dans les années 90 grâce à la neige qui avait écrasé un roncier impénétrable et permis un accès. Celui-ci est maintenant plus facile car les arbres ont poussé et le sous bois s'est eclairci.
Cette cavité doit son creusement à une époque ancienne et humide où le massif devait être plus étendu vers le nord, le bassin versant actuel ne pouvant expliquer de telles quantités d'eau.
Par ici aussi, c'est le collecteur de l'Agly qui est visé...


 L'entrée en pleine jungle

 tube phréatique


 Conduite forcée surcreusée en écoulement libre. Eclairage flash et Scurion




Profils de galeries

C'est une heureuse surprise qui nous attend : un fort courant d'air aspirant file vers le fond (lié au mauvais temps sans doute). Nous fouillons aux abords du terminus (éboulement) et découvrons qu'une grosse partie de l'air est aspiré dans un passage remontant 10m avant le fond. De gros blocs barrent la suite, et entre ceux-ci : des galets tout propres et le zef qui filtre au travers ! De l'eau est passée par là très longtemps. Il y a de toute évidence un vide au dessus, et la désob peut se tenter en placage.
C'est un nouveau point de faiblesse dans le massif qui vient d'être détecté, et pas des moindres étant donné la beauté des conduits de ce trou et la facilité d'accès au fond. Nous sortons enthousiasmés.
Quelle cavité lâchera en premier ? Les paris sont ouverts...

3 commentaires:

Stoche a dit…

Effectivement, cette cavité semble mieux calibrée que la Pause et les conduits bien profilés. Sans doute un ancien drain du massif. Une occasion de plus de pouvoir accéder à ce collecteur.

Etienne a dit…

Attention dispersion

Etienne a dit…

C'est ironique bien sur, ça pourrait réveiller les commentateurs !