Profitons des premières vraies pluies de l'automne pour pister les flots dans le trou et vérifier si le fond actuel est cohérent avec une suite potentielle, étant donné que le cheminement pris jusqu'ici a presque entièrement été guidé par le courant d'air et l'intuition. Et pour l'occasion, la Texair ressort du placard.
Entrée dans le trou vers midi, après la première grosse lame d'eau (±45 mm). L'eau se perd à l'endroit habituel. Sous terre, les premiers mètres sont secs, mais le grondement de l'eau se fait de plus en plus proche. Nous rencontrons le ruisseau comme précédemment observé le 23/10/25, sauf que cette fois il a débordé et est venu décaper le passage jusqu'au ressaut suivant.
Plus bas, une grande partie du débit emprunte les passages que nous avons ouverts. Les élargissements opérés les trois dernières séances permettent de passer sans se tremper.
Arrivée au fond, sur la droite le plan incliné qui amène vers la zone ébouleuse de la buche, et sur la gauche quelques mètres plus bas, la zone ébouleuse du "gobe-mèche". À droite, on perd le ruisseau, nous sommes trop haut. À gauche, une grande partie de l'eau semble atterrir ici, ça mousse, et ça part plus bas par une zone presque passable. De bonne augure, où pour travailler et passer nous avons besoin de sécuriser un empilement de blocs au plafond. Très bonne nouvelle en somme, nous n'avons pas élargi jusqu'ici pour rien ! On récupère le pied droit de la branche de la buche pour le positionner temporairement, un second viendra et sera épaulé par la construction d'une murette.
La suite à droite sous le pied droit
Nous profitons de l'eau pour nettoyer les supports et les matériaux de construction, puis faisons un stock d'eau s'il devenait nécessaire de faire du mortier. Doucement le débit diminue, la réponse est très rapide. Nous remontons en peaufinant ici et là le passage.
Le tour vidéo de Daniel :
Comme il est encore tôt, nous faisons un détour par la source du Lauquet qui, malgré les pluies, souffle toujours. Le siphon n'est pas encore en eau !
Alary: bon explorateur et bon romancier. De la bonne graine. On y retourne ce dimanche avec Daniel Constans pour poursuivre la mise en confort. J'ai l'impression que le trou se verticalise, et que la sortie dans le beau calcaire n'est pas pour longtemps...
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Alary: bon explorateur et bon romancier. De la bonne graine. On y retourne ce dimanche avec Daniel Constans pour poursuivre la mise en confort. J'ai l'impression que le trou se verticalise, et que la sortie dans le beau calcaire n'est pas pour longtemps...
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