mardi 22 avril 2025

Rivière du Gouffre Raymonde (Coume Ouarnède)

Dimanche 20 avril 2025

Participants : Andréa, Paul, Stéphane, Christelle (SSAPO), Pascal, Gilles

TPST : 7h / Gouffre Raymonde (Coume Ouarnède, Haute-Garonne)

J'avais envie de faire un tour sur la Coume, mais avec les précipitations des derniers jours, je me rabats sur le haut du réseau qui reste sec. La rivière du Raymonde me tentait depuis un moment, c'était l'occasion.

Rendez-vous à 9h30 au parking de la fontaine de l'Ours, pris d'assaut par les parapentistes, les randonneurs, les trailers...

Après une marche d'approche au soleil, nous trouvons rapidement le gouffre, le GPS aide bien ! (et malgré ça nous n'avons pas pris le chemin direct que nous emprunterons au retour, c'est toujours comme ça).


Peu avant 11h, Andréa attaque l'équipement du P29 de l'entrée. Au pied de l'éboulis, nous mettons quelques minutes à trouver le passage sous les blocs qui conduit à un tunnel débouchant dans la diaclase où Andréa continue l'équipement d'une longue main courante, suivi d'un P10. 

Paul équipe le second P10 et je le relaie pour équiper le P35 donnant accès à la rivière.

La rivière est très jolie sur son fond de calcite jaune. De nombreuses cordes en fixe permettent d'éviter de se mouiller en passant souvent en hauteur, l'eau ne dépasse jamais le genou. 



À 14h30 notre objectif est atteint, nous sommes au P14 qui jonctionne avec le réseau Pourri et le gouffre Duplessis.

Le P14

Il reste une C18 mètres en 6 mm, je motive Paul pour équiper jusqu'à la tête du puits Deltheil, un P133 dans lequel la rivière continue son chemin et dont nous apercevons d'ici les éléments métalliques qui devaient servir de plate-forme pour le treuil.

Pendant que Paul s'amuse sous les embruns et le bruit assourdissant de l'eau dévalant le P14, Andréa, Pascal et moi nous réfugions dans le réseau Pourri pour manger au sec et dans un calme relatif. Stéphane et Christelle sont déjà remontés, cette dernière ayant froid aux pieds.

Lorsque je reviens vers Paul, il a descendu le R4 précédent le P133, le monstre se rapproche...

Andréa qui regarde l'eau se jeter dans 133 mètres de vide

La C18 permet de terminer la main courante jusqu'à la tête de puits au centimètre près, et ma dernière plaquette y passe aussi, on peut dire qu'on a optimisé.

La fin de la main courante

On jette tour à tour un œil dans le vide. C'est immense, bruyant, humide, insondable, l'ambiance est au rendez-vous !! On se réserve la descente de ce puits au moment de l'étiage à la fin de l'été ou au début de l'automne, ce sera moins arrosé, d'autant plus que le P57 qui suit est décrit comme copieusement arrosé en toutes saisons.

De belles vasques


La remontée se passe sans encombres, nous tirons un rappel pour sécuriser une désescalade scabreuse. Paul en bavera un peu dans le P35 que je n'avais pas fractionné lorsque nous décidons de remonter à deux sur la corde pour gagner du temps. À essayer pour la prochaine fois : virer le pantin pour celui du haut !

Andréa déséquipe l'intégralité de la cavité et toute l'équipe est dehors vers 18h. Christelle et Stéphane nous attendent depuis une heure.

Le P29 de l'entrée

Retour à la voiture, dékitage, vers 19h nous nous séparons, direction Foix pour Pascal et moi en prévision d'une sortie le lendemain.

3 commentaires:

riton a dit…

Je crois qu'au temps de Casteret (Raymonde, c'était Raymonde Casteret), ils faisaient ce puits en.....bleue en coton!Rudes mes mecs!

riton a dit…

Trouvé et exploré par Norbert Casteret en 1957. Et c'est sa fille qui ce prénommait Raymonde.

Anonyme a dit…

Plus il y a de fractios et plus on gagne du temps contrairement au bon sens commun.