mardi 8 mars 2022

Exercice secours à Trassanel 1 et 2

Dimanche 06 mars 2020

participants SCA : Étienne, Félix

TPST : 5h

 

Ce dimanche, premier exercice SSF de l'année.

Le rendez-vous est donné à 9h au parking de la grotte de Trassanel.

On commence par un briefing à la base : on vas simuler un blessé (pas d'infos sur les blessures) dans le réseau I, après l'étroiture : il vas donc falloir évacuer le blessé via le réseau II! A priori, cet itinéraire n'a jamais été fait en exercice.

Pour le matin, on se réparti en 3 équipes : une équipe de débutants (encadrés par Papi) qui restent dehors la matinée pour voir les manips de bases. Et deux équipes  pour équiper les obstacles de la zone de jonction (du réseau I jusqu'à la main courante aérienne du II (proche du Ribéro)).

Avec Étienne, on est dans la même équipe, avec Lionel (pas le CT) en chef d'équipe. On a la charge de la partie de la jonction (du début de la main courante au pied du puits de la jonction).

En progression, la zone est constitué de 3 "verticales" et 3 main courantes. On trouve un "trou" qui permet de shunter une bonne partie du cheminement (il part d'assez au début de la main courante du haut pour arriver au début de la main courante du bas).

On se décide donc pour la solution suivante : 

- un frein de charge pour le puits de la jonction (la partie verticale de 10-15m)

- un frein de charge en début de la main courante du haut, avec une dev sur poulie en tête du "trou"/shunt (en gros, une poulie largable, sauf qu'on la place et on la tend au passage de la civière au lieu de la larguer). Pour les deux bouts un peu plus horizontaux (début de la première main courante et seconde main courante), ce sera du "portage" aidé par le frein de charge.

A noter que l'autre équipe nous a bien jalousé mon perfo : donc pour tous ceux qui ont un perfo chez eux, pensez à le prendre lors d'un exercice secours ou d'un réel (il semblerait qu'il n'y en ait pas dans le matos SSF) : ça fait gagner énormément de temps! De même, si vous en avez un, pensez à le charger dès que vous rentrez à la maison, le plus gros risque de réel étant le samedi soir ou le dimanche soir!


On ressort tous pour déjeuner à la base, puis retour tous ensemble pour l'évacuation. Étienne est nommé chef d'équipe pour le début de l'évac. Pour ma part, je suis assigné comme binôme d'un débutant (à la fois au niveau SSF et relativement débutant en spéléo) : notre mission : gérer le premier frein de charge, puis le déséquiper.

Pour la mise en œuvre du frein de charge, ça se passe plutôt bien, malgré quelques manques d'ordres (on a parfois du deviner les "stop" ou "du mou"). De plus, vu l'angle de la poulie de renvoi, il y a eut beaucoup de tirage à la fin (on nous répétait souvent "du mou" alors qu'il fallait juste tirer plus fort sur la civière). Ensuite déséquipement, et descente, en apprenant à mon binôme la descente en O (autrement, c'est difficile de descendre sur les grosses cordes de l’équipement en fixe).

On rattrape le reste de l'équipe au croisement avec la galerie menant au Ribéro, et on se joint au portage.

Étienne est envoyé devant équiper le ressaut d'entrée (il choisira un palan), pendant que je suis affecté à l'équipe de portage.

Au moment de rejoindre le ressaut d'entrée (je suis parmi les premiers à remonter), je décide d'ajouter rapidement un petit contre-assurage de la civière une fois sortie du ressaut : un répartiteur noué deux fois autour de l'amarrage naturel qui sert de départ à la main courante, et ma micro-traction pour accueillir la corde de tête : ce n'est certes pas irréprochable, mais ça suffira largement à retenir la civière sur la faible pente si par malheur les porteurs venaient à la lacher.

On finit de déséquiper, et je sors parmi les derniers juste avant 16h. 

On se déséquipe, puis on fait un rapide débrief devant la base :

- les ateliers sur corde se sont bien déroulés, à part un petit coincement d'épaule bien géré

- pour la partie portage, ça a pas mal secoué : il faut moins marcher avec la civière quand c'est un peu accidenté, et plutôt se faire passer la civière de main en main. Il faut aussi faire attention à l’assiette (c'est très désagréable pour la victime si elle penche à gauche ou à droite). Il faut aussi faire attention à ne pas mettre la tête de la victime en bas (penser à placer les grands à la tête).

- coté matériel : demande d'avoir de la dynéma (en cours, pour l'instant on n'a que des sangles de 2cm de large!); il serait aussi bien d'avoir des répartiteurs plus longs (ils sont courts à très courts, aucun de long)


Au final, une journée bien sympas (même si un exercice un poil plus conséquent n'aurait pas été de refus).

 

PS : Nadège fait passer l'info que le CDS organise un stage perfectionnement (d'une semaine) la première semaine de novembre : si ça vous intéresse, inscrivez vous rapidement!


5 commentaires:

riton a dit…

Super CR Félix.
Encore plus précis que mes CR perso. Moi je suis plus "littéraire", donc davantage sur le ressentis que sur la technique.
Il me semble qu'il n'y a jamais eu de perfo au SSF11...
Pour info sur le T22, il y aurais 120m en plan et 30m de denivele de lacune avec la coulée terminale du réseau 1bis.

masdan a dit…

En principe il pleut le weekend et la semaine suivante...

riton a dit…

La merde....
Je crois qu'il faudra attendre pour le T22...

masdan a dit…

Il y aurait la solution de mettre 4 piquets et une bâche, mais avec le vent, quelque soit le sens on est certain de se la jouer Marie Popins.....Ton bidon de vigne est dans le trou....

masdan a dit…

J'étais au trou de la boutonnière hier et j'attaque en même temps, pendant la dissipation du brouillard, la voûte en dessous. En fait c'est en dessous des racines du chêne que ça pourrait continuer . C'est Karstique, avec les concrétions qui plongent dans la terre, il y a quelques galets et du quasi gravier de rivière...Mais c'est étroit.Par contre 3 m en dessous, il faut quelques tirs, mais il y a de l'air...J'y retourne demain, en principe, avant 7 ou 10 jours de repos, because temps pourri.