mardi 17 octobre 2017

Dimanche 15 octobre
Grotte du Chandelier – Puivert

Petit complément au bel article de Laurent et magnifiques photos d’Etienne qui se passent de commentaires. Cette sortie de dimanche au Chandelier m’a permis d’apprécier cette curieuse, belle et impressionnante cavité, aux dimensions « cabrespinolesques ». Il ne manque que la rivière pour y ressembler vraiment. Heureusement d’ailleurs que les arrivées d’eau sont infimes car cette grotte quasiment plate sur la partie parcourue dimanche (plus d’un kilomètre) serait un immense lac. Cette quasi absence de gros écoulements étonne vraiment lorsque on le compare au réseau de Cabrespine où l’eau et les ruissellements sont actifs un peu partout et toute l’année. Faut-il attribuer cette différence à la végétation qui recouvre les sols ? Dans le Minervois, la roche de surface, quasiment nue absorbe la totalité des faibles pluies. Ici, la pluviométrie est deux ou trois fois supérieure. La forêt est omniprésente et les arbres sont de très gros consommateurs d’eau. Alors, forêt de plus en plus envahissante, disparition des cultures, des secteurs déboisés et pluviométrie en baisse sont-ils responsables de la pénurie d’eau qui sévit actuellement sur le secteur ?



2 commentaires:

masdan a dit…

La géologie est plus compliquée,il y a beaucoup de couches de marnes, avec quelques dolines et poljé....

Etienne a dit…

Le couvert végétal a en effet un rôle important. L'évapotranspiration doit dans certains secteurs représenter 100 % de la pluviométrie des mois de Juin à Septembre inclus, d'ou l'importance d'avoir un karst qui fait réservoir pendant la période humide. A Cabrespine l'épaisseur de roche au dessus des galeries est très importante et peut avoir un rôle tampon. De plus les infiltrations auront tendance à s'organiser au contact des schistes (matte arnaude, probablement gobelet et autres infiltrations concentrées...) Et il y a encore plein d'autres facteurs... Vaste sujet...