mardi 2 août 2016

De retour au Chandelier

Samedi 30 & dimanche 31 juillet 2016
Trou du Chandelier
Participants : Jean-Luc, Thierry, Henri, Elodie, Sebastien, Laurent
TPST/ES :10h ?

Dans la lignée du week-end dernier, les travaux se poursuivent au Chandelier afin de sécuriser la cavité avant de creuser plus profond. Le samedi après-midi est consacré à la purge du palier en bas du premier ressaut. La clef de voûte retenant ce palier cède sous les coups de massette d'Henri et de Jean-Luc et tout part au fond du second ressaut. Plus de palier, plus de problème. A la sortie du trou, le choc thermique est remarquable : 8° à l'intérieur, 33° à l'extérieur... !


Le soir, Henri, Elodie et Sébastien restent au camping de Puivert.


Le temps se dégrade et c'est sous un crachin vivifiant que nous nous retrouvons tous le dimanche matin.


Les gamates s’enchaînent et après quelques heures le trou retrouve sa profondeur d'avant notre purge de la veille. Creuser, purger, recommencer. Et la pluie continue... Tels Sisyphe, nous poursuivons notre travail. La corde de traction devient glaiseuse ce qui rend la remontée de gamate plus fatigante. Nous testons alors un autre système de hissage : un renvoi sur un arbre, la corde accrochée au baudrier et me voilà en train de faire des sprints sur le sentier.


Au final, la cavité est maintenant plus sûre et les prochaines séances se focaliseront sur le fond. Une équipe de 6/7 personnes sera nécessaire pour ressortir les gravats. Avis aux motivés !

9 commentaires:

riton a dit…

Super CR Seb...
Il n'y a plus qu'à...en Septembre...
Il n'y a plus qu'à aussi, continuer le trou du cerf, à Picaussel, plus à l'Est, mais en fait pas très loin de la reculée du Blau. Là, une première assurée à la prochaine sortie...

Laurent a dit…

Au niveau du fond, l'élimination d'une clé de voûte intermédiaire dans la trémie a permis d'avancer le front d'un bon mètre. Nous avons déblayé avec Jean Luc avant de partir : le courant d'air sort à présent d'un endroit très localisé à l'aplomb exact de l'ancienne clé. La suite est verticale, la vidange complète du conduit est donc inévitable. La version optimiste consiste à dire que la quantité de travail est proportionnelle au potentiel théorique du réseau du Blau.
Courage !

Expérience intéressante à faire si les conditions s'y prêtent la prochaine fois : boucher l'entrée du trou du vent (pas difficile) et regarder si on observe une mise en pression supplémentaire dans le Chandelier pour confirmer l'hypothèse du réseau fossile entre les deux...

riton a dit…

Botte de paille pour l'entrée du Blau?Difficile à trouver en ces temps de bottes rondes "industrielles"!

masdan a dit…

...le chandelier devrait aspirer....De toute façon (?) il devrait y avoir moins d'air au blau....

Laurent a dit…

Le Chandelier fonctionne toujours en entrée basse (il est 200m en contrebas de la surface du plateau et il existe une diffluence avec le trou du vent). L'intensité de l'air est fonction du niveau de désamorçage du réseau. En hautes eaux, il est nul.
Pour boucher le trou du vent, un kit sherpa et qq vieux coussins devraient suffire.

masdan a dit…

Justement il se trouve à quelle altitude par rapport au blau? 100 + haut? si c'était le même réseau, entrée intermédiaire donc aspiration . Sauf si ça ne capte que l'air de la faille Nord pyrénéenne ....

Laurent a dit…

A peine 50m de différence entre le deux. Ca ne pèse pas lourd avec une colonne d'air de 200 voire 300m qui pousse vers le bas et une multitude de points d'entrée potentiels par la surface défoncée du plateau dur des dizaines de km2.
Pour moi la relation directe ne fait aucun doute : il y a plus d'air au Chandelier quand la cheminée soufflante du trou du vent est encore sous l'eau.
Le test du bouchage servirait de démonstration à condition qu'il n'existe pas d'autres entrées basses sur ce flanc torturé...

Seb a dit…

Laurent, pour boucher l'entrée, n'utilise pas les coussins du salon cette fois. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude :-) Il sera intėressant d'ėtudier l'impact de ce bouchon sur les circulations d'air à l'intérieur du Blau, et de mesurer le temps entre la fermeture du Blau et l'ėventuelle rėaction du Chandelier.

masdan a dit…

Je me suis toujours demandé par où arrivait l'eau du Blau!! Ce que l'on nomme siphon amont n'est peut être qu'une laisse d'eau morte qui se remplit quand la cavité est envahie par les eaux.Quand on l'avait vidé ,lors du pompage, on est aussitôt passé dans un volume remontant qui butte sur une trémie,le sol encombré de blocs et de cailloutis ne me donnait pas l'impression d'un lit de ruisseau .Quant au fait de boucher l'entré du blau,même si il y a d'autres fissures aérées ,ce qui n'est pas évident, c'est une excellente idée.Je pense en avoir parlé en 2015.