mardi 15 décembre 2015

Dimanche 13 Décembre 2015: Trou Cannac et Corsaire.

Sur l'initiative de Denis, qui veux revenir creuser à un porche bouché dans le ruisseau de Rémol, il m'entraîne dans l'aventure, ainsi que Pierre.
Je leur propose de visiter le trou Cannac, qu'ils ne connaissent pas, et qui fut la découverte majeure du début des années 90 dans le secteur.Pierre souffre un peu dans les étroitures, mais l'on a un grand plaisir de parcourir cette magnifique cavité....sans kit!Denis pense intéressante la suite dans l'inférieur de l'actif temporaire.Je suis un peu plus sceptique vue l'absence de ventilation, malgré l'étiage qui a l'air de durer dans le Cabardés.TPST:2H20;
Pendant que Denis et Pierre continue a gratouiller dans leur porche à gauche du sentier d'accès au Cannac, je vais jeter, au cas ou, un oeil au trou du Corsaire ou trou Rémol, explo de l'année 2000, 200m en amont.Qu'elle n'est pas ma surprise d'y localiser une excellente aspiration alors que je le croyait totalement colmaté!C'est l'énorme crue de Novembre 1999, qui nous avait révélé ce trou et en 7 séances de Février à avril 2000, nous étions rentrée dans un beau petit trou très très labyrinthique, orienté Nord.Sans vraiment y localiser de suite.Essentiellement au cause de la chute de la ventilation due à l'équilibre des températures.Un nouvelle grosse crue (si quelqu'un du CLUB ce rappelle la date...), avait de nouveau recolmaté ce départ à fleur du lit du Rémol.
Le ballet des gamates est repartis, et comme le dis Pierre, amorce la saison désob Minervois de l'année!Avancée de 2 bons mètres et bon élargissement assez facile.Par contre devant, pas d'élargissement notable en vue, mais une aspiration très sympathique allant en s'accélérant avec la chute de la température dehors.Il faut prier que ça ce relève rapidement derrière, et que la crue....n'est pas quasiment tout colmaté!A l'avenir, il faudrait songer a l'installation ici d'une trappe, qui ne laisse passer que l'eau....Dans mon compte rendu du 27/02/2000, je note que notre André national connaissait un autre trou souffleur 100 m en aval du Corsaire, mais maintenant colmaté!...L'intérêt de cette zone est évident...Le 4/03/2000, je note aussi la présence du "petit" Etienne, 13 ans, qui me semble un jeune très prometteur!Affaire a suivre...
Avec la formule qui semble aussi intéressante à Denis: visite d'une classique du coin le matin (Cirque, trou des aragonites..) et désob. l'après midi.Nous abordons une période très favorable à l'aspiration au Corsaire.

7 commentaires:

JPP a dit…

En 2010/2011, après une pluie torrentielle, j'avais remarqué que le ruisseau de Pémol avait charrié énormément de gravas. Par contre, il était quasiment asséché alors que tous les autres ruisseaux étaient encore en pleine crue. J'en ai déduis que quelque chose s'était ouvert dans son lit. Malheureusement, il y avait encore un peu d'eau. Cela m'a empêché de franchir la grosse marmite et voir où se situait cette nouvelle perte. C'est peut-être là que l'eau s'est engouffrée.

riton a dit…

Très intéressant Jean Pierre...
Pourrait tu a l'occasion, nous indiquer l'accès au trou des aragonites que je crois, tu avait reexploré et topoté...?Ce trou du Corsaire doit drainer les eaux vers un inférieur noyé(?).Mais c'est une entrée basse.Donc l'intérrét c'est d'y trouver un réseau remontant.Si c'est comme le Cannac...ça vaux le coup!

Etienne a dit…

La crue de 2011 a partiellement rebouché le trou que tu avais baptisé ''trou la puce''. C'est là que j'ai fait ma première première.
L'hiver dernier j'ai sorti quelques gamates de ce trou avec des jeunes du village, il faudrait au moins le topoter et décider l’installation d'une trappe.
Il y a de nombreuses pertes tout le long du ruisseau de Pémol!

riton a dit…

Tout a fait exact pour la trappe...car l'on n'est pas a l'abris d'une crue innatendu!

masdan a dit…

Nous avons avec Daniel Constans Repéré exactement d'où provient l'air du trou des aragonites.Il y a deux branches, une qui descend direct depuis l'entrée et celle de droite que l'on prend en face des ressauts . On arrive en haut d'une descenderie avec gros blocs effondrés . en bas c'est calcifié . au point bas ,côté versant arrivée de l'air de l'entrée( quand le trou aspire ) et pour trouver par où l'air part vers de l'inconnu , il faut grimper en face de cette arrivée d'air de 2 à 2.5 m de hauteur .. Il y a un laminoir à dynamiter...

masdan a dit…

Ce trou de la puce avait été trouvé par l'équipe André Capdeville, Daniel C, et moi même quelques temps après les crues du siècle. qui avaient raviné le talus de gravier , laissant un rideau de racines devant l'entrée .On avaient passé deux heures à déblayer ,puis vous avez repris Le trou avait visiblement absorbé l'eau, mais il n'y avait pas d'air . Plus en aval en remontant le ruisseau, 15 ou 20m après l’échelle, on avait fait une séance de tirs sur un petit trou souffleur, dans le lit du ruisseau Au dessus de ce trou, 3m plus haut dans le talus , un trou qui descend de quelques m, a été ouvert par Daniel Constans et André... ? .. Pas d'air .

riton a dit…

Intéressant donc ce trou des aragonites...?