jeudi 22 mars 2012

Grande Faille du Gouroutabu

 

Complément à l’article de Sylvain

 

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Chacun selon ses moyens…

 

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J’avais soit disant l’air d’un marin pêcheur… Ils auraient pu dire pire !

 

Effectivement plus on descend plus Etienne, chargé comme un baudet, se demande ou il est tombé. Je crois que s’il avait eu sa voiture, il remontait avant d’arriver à la piscine.

Pourtant les failles me paraissent plus larges à chaque passage…

Ambiance fresquette à la salle des Chauve-Souris. Trempés par le contact avec les parois boueuses l’immobilité entraîne vite une caillante mémorable. Et encore on avait pas traversé Verdun.

 

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Séance topo imphotographiable ; les gants changés en ballon de boue. Je crois qu’Etienne fait semblant de viser avec le suunto…

Enfin en haut de la faille je ressors l’appareil : scoop !

Les photos ci-dessous sont exceptionnelles, non par leur qualité mais parce que un photographe n’est pas prêt de revenir dans cet enfer visqueux.

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Sylvain va remonter sur sa corde puis la lâcher une dizaine de mètres au dessus de nous. Il partira en libre, scotché à la bouillasse et nous verrons sa lampe filer vers l’extrémité Est de la faille pour un plancher stalagmitique que nous ne topographierons pas.

Pourtant Sylvain avait soit-disant découvert une petite salle concrétionnée …

 

Topo : pour donner envie à Laurent de dessiner la totalité du réseau…

Grande Faille du Gouroutabu coupe            Grande Faille du Gouroutabu plan

En fait il s’agit d’une faille, Nord Est / Sud Ouest, élargie parfois en puits. Plusieurs planchers sur des blocs calcités la divisent en différents étages. Les parties supérieures sont déviées vers le Sud. Le point bas Sud Ouest décrit par Sylvain mérite un pêt quand on aura de quoi. Nous avons laissé une corde dans le puits de Verdun (25 mètres), une dynamique de 30 mètres dans la salle des Chauve-Souris et une statique de 30 mètres en bas de la Trémie Molle. De quoi escalader la salle vers une éventuelle suite.

Sortie vers 23 heures, en pleine bourre ; ma meilleure remontée « je me sentirais capable d’y revenir sur le champ s’il fallait aller y chercher un blessé ! ». Sylvain va bien également. Etienne est découragé : « moi qui suit le plus jeune… ». En fait, en ce qui me concerne, il devait s’agir de quelque neuromédiateur sécrété au cours de l’effort intense : arrivé sur le parking de Leclerc j’ai du mal à me sortir de la voiture et je mettrai deux jours à m’en remettre… Rassures toi Etienne !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dis-donc dis-donc. Tu nous avais caché ces talents de dessinateur.
Photographe, topographe, marin-pêcheur....Quel homme!