K
pour Khammouane (province laotienne
dans laquelle s'est déroulée l'expé) :
16 pour l'année 2016.
Participants :
Charles
Ghommidh (Charly), Laurent Guizard (Lolo), Florence Guillot (Flo),
Denis Langlois (Nini), Christian Locatelli (Lulu), Julien Fouquet
(Juju), Isabelle Perpoli (Isa), Jean-François Loyon, Tudor Marin,
Laurent Mestre, Richard Huttler, Richard Quintilla, Marcel Guenot,
Mihai Baciu, Andreea Cohn, Etienne Fabre ; équipe
Xé Bang Fai :
Bernard et Josiane Lips, Stéphane Maifret (Steph), Helmut
Steiner, Jean-Michel Ostermann, Terry Bloger, Alexis Augustin.
Participants (sauf équipe Xé Bang Fai) |
Ce
compte-rendu n'est pas le compte rendu de l'expédition, mais
simplement
celui
de
mes propres activités pendant
l'expé. Bien sûr,
d'autres sorties ont eu lieu en
parallèle de celles auxquelles
j'ai participé. Au total, après trois semaines passées sur le
terrain, l'équipe ramène plus de 21 km de topographies première.
19/02/2016 :
Arrivée à Thakhek en moins de 24h depuis Paris,
un record ! Traversée express de
Bangkok pour changer d'aéroport, arrivée pile-poil
pour attraper le vol suivant de Bangkok à Nakhon Phanom (Thaïlande).
Il ne restait plus qu'à traverser
le Mékong pour arriver à Thakhek au Laos !
20/02 :
Préparation, courses à Thakhek, dernière ville avant un trajet de
plusieurs heures pour ensuite arriver dans un petit village sur la
zone explorée.
21/02
– TPST 9
h, Tham
Kaohong
:
Toute l'équipe (sauf l'équipe
Xé
Bang
Faï
qui est sur un autre site à 200
km) part à la découverte des objectifs en passant par Tham Houai
Saï (Tham = grotte), un réseau d'environ 40 km de développement
avec plusieurs entrées (Tham Houai Saï, Tham Kaohong, Tham Khoun
Don, Tham ''Radeau''). Les membres de l'équipe
qui
ont déjà
travaillé sur ce trou guident
les autres (plongeurs, nouveaux...). Portage d'une bouteille jusqu'à
l'embarcadère. A
partir de là,
il
faudrait encore
naviguer 1 km en canot sur le grand canal pour atteindre le siphon
terminal, juste derrière le fabuleux Gardien
de Kaohong, mais ce
sera pour une autre fois.
Le grand canal, photo Bernard Galibert 2013 |
J'accompagne
Charly qui vérifie l'altitude des plans d'eau et des
siphons dans le réseau.
22/02
- TPST 2
h /
TPES 6 h :
Charly, Flo, Nini, Etienne. Prospection Doline 200.
Nous
entrons par Tham Houai Saï et randonnons sous terre à une vitesse
d'environ 2,5 km/h. Une galerie remontante permet de sortir dans une
première doline par la Porte du Gypse.
Une
fois dehors,
la chaleur est écrasante, nous sortons les genouillères et les
gants, et progressons à
environ 700 m/h dans les tsingys. La roche est tellement
déchiquetée,
instable et tranchante, que la progression est très complexe et la
chute interdite. Nous atteignons
péniblement
notre objectif.
Charly dans les tsingys |
Il
s'agit d'une deuxième doline dont nous prospectons rapidement le
contour. Je découvre un petit trou (3x1 m)
qui crache un bon zef,
nous explorons environ 100 mètres
en relevant quelques azimuts.
Uropyge (15cm) et larves, photo Charly 2016 |
23/02
- TPST
13h :
Juju, Laurent G, Marcel, Isabelle,
Laurent M, Richard H, Lulu, Tudor, Etienne. Tham
Kaohong.
Deuxième
portage jusqu'à l'embarcadère (partie terminale de la cavité).
Nous gonflons les canots pour acheminer le matériel jusqu'au siphon
terminal. Petite appréhension avant d'embarquer chargés sur des
canots percés. Finalement, très belle navigation dans des galeries
géantes, le Gardien ne laisse
pas indifférent.
Le gardien de Kaohong, photo Bernard Galibert 2013 |
Il
faut quand même avancer
avec prudence pour ne pas crever
sur les nombreux écueils. Pendant la plongée,
nous allons dans le Réseau Bleu, un système annexe repéré il y a
trois ans. Laurent
G
entame la désobstruction du terminus étroit avec
des pailles. Sur le chemin,
je repère un siphon de sable que je décide de gratter en solo,
puisque nous sommes en surnombre pour l'autre objectif. Une fois le
point bas atteint, un
courant d'air aspirant s'amorce. C'est encourageant mais
malheureusement ce n'est pas le bon sens. Je
continue un peu,
je glisse un œil de l'autre coté lorsqu'un plongeur vient
m'informer que la plongée est terminée. Je rejoins l'autre partie
de l'équipe des désobeurs pour les informer et aider à
tirer les gravats. Julien, Marcel et
Laurent G ont bien avancé, mais l'étroiture n'est pas encore
franchie.
Je
me dévoue pour forcer le passage
et avance de quelques dizaines de mètres en prenant l'azimut
mais, cela restera trop étroit pour que l'on s'attarde davantage
sur cet objectif.
24/02 :
Charly, Lulu, Isa, Etienne, Tham Khoun Don
Lulu
et Isa plongent la résurgence de Khoun Don, pendant que Charly
reprend la topo de la zone d'entrée. A part ça,
journée
repos, étalonnage d'un distoX
capricieux et baptême de plongée avec Lulu dans l'entrée de Tham
Khoun Don (''comme
un poisson dans l'eau'' dixit Lulu).
Photo Isabelle |
25/02
- TPST
11h :
Charly, Laurent G, Marcel, Etienne.
Tham
''Radeau''
Portage
d'une bouteille jusqu'à l'embarcadère de Tham
Kaohong.
Pause repas bien méritée.
Depuis l'embarcadère,
un gros conduit fossile permet de sortir dans une doline. Après
quelques mètres parcourus en surface,
s'ouvre Tham Phê Pha Thon Maï (Tham ''Radeau''), une autre grotte.
Dans celle-ci,
nous explorons et topographions quelques tronçons en première
et
établissons une jonction avec T. Kaohong.
Une partie semble être proche de la surface, nous apercevons
des racines. Je passe par dessus un tas de gros blocs et perçois une
suite intéressante. Je reviens pour appeler les autres par un
passage plus étroit sous les blocs, je vais pour m'appuyer sur les
blocs lorsque je perçois un mouvement en ma direction accompagné
d'un ''sssss'' :
j’ai bien failli poser la main sur une vipère à cornes
(mortelle), celle-ci
m'indique son mécontentement en jaillissant vers moi, mais elle
n'ira pas au bout de son mouvement,
elle s'arrête à 20 cm de mon bras. Probablement pour éviter la
production de venin,
elle se passera de me mordre et c'est tant mieux. Belle frayeur donc,
les copains juste à coté veulent quant
à eux tenter de prendre l'animal en photo.
La longueur est
estimée à
environ 1,5 m,
elle venait de manger quelque
chose, on voyait encore la boule dans son ventre ;
personne ne s'est approché suffisamment
pour donner l'échelle ! Deux minutes plus tard,
je repasse par dessus les blocs et avance
de
20 m en première tout en tentant
de me persuader : ''c'est bon, c'est du passé, maintenant que
tu as vu un serpent tu es
tranquille pour quelques années'', et là 6-8m
devant moi,
un autre serpent, de même taille que le premier, traverse la
galerie. Hurlement
terrible, plus de colère que de peur, je détale
en courant avec le sentiment d'une invasion de serpents. Bref, 2
vipères à cornes différentes en 3 min ! Au hurlement,
les copains
pensent que je me suis fait mordre, ils se moqueront bien de moi le
soir au camp en racontant aux autres morts de rire : ''si vous
l'aviez vu sortir du trou comme une fusée''. 45 min plus tard nous
avons bien avancé la topo et l'heure du rendez-vous avec les
plongeurs approchant,
nous prenons la direction du retour. Marcel en tête moi juste
derrière, il passe à gauche d'un bloc,
je passe à droite et ''ssssss'' :
même vipère que la première,
reconnaissable grâce
à la grosse
boule dans son ventre !
Cette fois son
avertissement s'arrête à 50 cm du bras,
même plus peur, et de toute façon on-se-tire-de-là !
Plus tard pendant l'expé, une nouvelle sortie sera
programmée
dans ce secteur, et
devinez quoi, j'ai trouvé autre chose à faire !
26/02
- TPST 8h :
Laurent G, Richard H, Etienne. Tham Houai Saï.
Portage
pour une autre plongée, cette fois pas de bouteille pour moi, je me
charge plus raisonnablement car les jambes commencent à tirer. Une
nouvelle
jonction est faite en
plongée au niveau de la
''Porte Est''. Richard et moi mangeons sans le savoir un riz
pas frais du tout qui nous rendra ensuite malade plusieurs jours !
27/02
- TPST 9h :
Charly, Jean-François, Etienne.
Tham
Khoun Don
Je
pars pour une sortie topo, dans un secteur
moins profond. Je serais très peu productif ce jour là, je commence
à être malade. Entrée par Tham Houai Saï en direction de Tham
Khoun Don, passage par la salle Khamsone.
Salle Khamsone, photo Philippe Crochet 2013 |
Nous
complétons un petit bout de topo sous le carrefour des
Chauves-Souris puis allons équiper un beau P16. Exploration,
topographie. Charly fait prendre un bain à du matos électronique
qui n'appréciera pas vraiment.
28/02
- TPST 3h :
Isabelle, Richard Q, Richard H, Tudor, Mihai, Jean-François,
Etienne.
Tham
Houay Saï
Bien
malade, je
me contente de suivre et observer l'équipe qui accompagne Mihai pour
plonger un siphon, quelques mètres à l'Est du porche d'entrée de
Tham Houai Saï. Essais photo dans la galerie d'entrée de Tham Houai
Saï pendant la plongée.
29/02
- TPST 5h :
Richard Q, Marcel, Jean-François, Etienne. Tham Houay Saï
Toujours
en convalescence,
je fais un bout de topo dans un coin de la salle des Flibustiers en
entrant par Tham Houai Saï, le but étant de préciser où pourrait
retomber la galerie plongée par Mihai la veille. Nous allons aussi
visiter un tronçon de la très belle galerie ''Bocuse''.
01/03 :
Changement de camp. Nous plions tout le matériel de bonne heure
et passons plusieurs heures
sur des pistes défoncées.
Nous
quittons Ban Na (Ban = village) pour rejoindre Ban Nat dans le
magnifique poljé de
Ban
Vieng.
Face au camp |
Détour
par Thakhek pour réapprovisionnement. Départ de Mihai, Andreea
et Jean-François.
02/03
- TPST 3h :
Charly, Marcel, Juju, Etienne. Tham Simali
Nous
quittons le camp vers 10h et allons le payer cher, 2 h de marche avec
des dénivelés relativement importants sur les tsingys et sous une
forte chaleur que nous aurions dû
éviter en partant de
bonne heure. Juju, Marcel et moi découvrons Tham Simali.
L'année
précédente,
une équipe avait topographié cette galerie géante sur environ
800 m.
Oui, géante... |
Nous
topographions 85 m de plus et tombons sur une barrière stalagmitique
énorme. Nous ne trouverons pas le passage, malgré une recherche
assez fine dans la zone terminale. La déception est grande. Dans la
zone médiane, derrière un bloc,
nous laissons une possibilité vers le bas (pas très grand mais il y
a peut-être
un niveau inférieur. C'est
ce que nous apprendra une autre cavité : ''Tham Simali Noy'').
03/03
- TPST 5h :
Lulu, Richard Q, Etienne. Tham
Houai Saï perte (un homonyme mais de l'autre coté du massif).
Topo
dans une petite branche au Nord, à 300 m de l'entrée. 1 km de
topo levée à coup de visée
de 50 m.
Un
coup d'oeil sur Tham
Houai Saï émergence (encore une
Tham Houai Saï, la 3ème) quasiment en face de Tham Houai Saï
perte.
Entre
des blocs,
un Lao descend pour remplir sa
bouteille. Après une vingtaine de mètres face à une voûte
mouillante, escalade d'un boyau remontant qui retombe dans une salle
juxtaposée et qui ressort quelques dizaines de mètres à coté de
la première entrée. Plusieurs départs ventilés, pénétrables
debout. Le lendemain, une autre équipe lèvera 400 m de topo.
04/03 :
Repos et report topo au village.
Géko, 30 cm, super anti-moustiques |
Cinéma sur un drap pour les habitants |
05/03
- TPST 2h :
Tudor, Richard H, Isabelle, Laurent M, Laurent G, Etienne.
Tham
Jam
Repos
forcé car personne n'est sortant ce jour. Suite du report topo. Nous
confectionnons une balançoire et une tyro pour les enfants du
village qui ne la lâcheront plus jusqu'à notre départ et même
après puisque nous laisserons le tout en place.
Une
partie de notre équipe nous quitte ce jour (Charly, Richard Q, Nini,
Marcel).
En
fin d'après-midi, Tudor
décide d'aller plonger une résurgence, la forme étant revenue,
j'en profite pour l'accompagner et faire quelques photos.
A
notre retour au camp,
une partie de l'équipe Xé Bang Fai
nous
a rejoint
(Stéphane Maifret, Bernard et
Josiane Lips).
06/03
- TPST 9h :
Laurent G, Flo, Steph, Etienne. Tham
Kagnung.
Presque
2 km de topo en première. Navigation en bateau gonflable sympa
dans la zone d'entrée. Au retour,
nous ramenons de grosses charges de matos de
plongé
laissées par
une équipe précédente.
07/03
- TPST 7h :
Juju, Laurent G, Etienne. Tham Kagnung.
Nous
croisons encore un petit serpent dans la zone d'entrée pendant la
navigation, celui-ci détale
à notre approche. Lors de notre progression vers les zones à
explorer, je réalise quelques clichés
des galeries découvertes la veille.
Mes
camarades
mangent pendant que je prépare une dernière photo dans une salle.
Ensuite
nous nous séparons, je lève un bout de topo en solo pendant que
Juju et Laurent lèvent un autre bout dans une autre galerie, le tout
en première bien sûr.
Sur ce trou, les 3 dernières sorties par différentes équipes
ramènent 3 km de nouvelles galeries grâce à une belle escalade.
Nous n'avons pas fini :
dans plusieurs galeries, arrêt par
manque de temps, à suivre...
08/03
- TPST 5h :
marche d'approche 3h30 aller-retour. Bernard Lips, Juju, Flo, Steph.
Tham Simali.
Pour
moi, c'est
sortie photo uniquement, avec Bernard comme modèle, merci à lui
pour sa patience.
Juju,
Flo et Steph topographient Tham Simali Noy qui est de l'autre côté
de la doline. C'est le même conduit effondré qui forme une partie
de la doline.
09/03
- TPST 5h :
marche d'approche 3h30 aller-retour, Flo, Etienne. Tham Simali Noy.
Essentiellement
topo et
quelques photos rapides pour pouvoir montrer ce qui a été
découvert.
10/03
TPST 4h, Flo, Juju, Bernard et Josiane Lips. Tham Houai Sai perte.
Je
fais un tout petit bout de topo dans le même secteur que quelques
jours plus tôt pour compléter. Quelques photos : une galerie
sympa, une salle et toute une série de photos d'un squelette
d'éléphant qui pourrait être assez ancien.
Nous
les enverrons à des spécialistes. Nous quittons le trou tôt pour
ranger le camp car le lendemain nous partons pour de bon.
La
plupart des
trous nécessitaient 1 à 2 heures de 4x4 à 20 km/h max sur des
pistes défoncées,
ce n'est pas neutre pour
le bilan fatigue de
tout le monde.
Je
prends une journée pour un peu de tourisme autour de Thakhek, et
pour visiter quoi ? Les grottes aménagées bien sûr !
Grotte
des Bouddhas (Tham Pha Fa). Une petite grotte découverte
en
2004 en
falaise au dessus d'une résurgence avec un foisonnement de statues
de Bouddha relativement anciennes.
Tham
Xieng
Liab. Très drôle, le seul aménagement est un panneau qui te fait
ralentir pour chercher un croisement qui n'existe pas, vu que tu as
ralenti un gars fait tout pour ne pas te laisser repartir et
t'accompagner à la grotte. C'est une traversée très courte dans
une grotte géante, sans aménagement, la progression se fait à même
la roche, ce qui n'est pas à la portée
des visiteurs de Cabrespine ou Limousis !
Tham
Nang En.
Grotte très bien indiquée, de la pub partout, des spots LEDs
qui changent de couleur, plusieurs circuits, des guides... Bref un
site touristique à l’européenne.
11 commentaires:
Apparament les bestioles du coin d'aiment bien Etienne...puisqu'elles ton laissé repartir vivant!
A 23 ans je faisait une Expé en Grèce avec...Richard Quintilla. Moins loin de la maison mais en deudeuche! Le seul risque: les chiens de berger très agressifs...
Bonjour ETIENNE- MERCI de nous faire partager le Résumé de Ta "Première" Grande Expédition Etrangère au LAOS,...et Tes TRES BELLES PHOTOS qui l' accompagnent. ...FELICITATIONS et BRAVO !!!
( ...j'ai cru deviner, également, que tu avais donné Tes Premiers Coups de Palmes dans les Eaux Tropicales Laotiennes Encore BRAVO,...mais Prudence , ..hors des Grands Boulevards Souterrains !! )- André.
André a raison pour son appel à la prudence .. Très grandes grottes, exotisme, rythme effréné, Tout compte fait ,pas tellement de premières...Rien ne vaut les petites premières chez nous ... en tirant l'expérience de nos premières , grandioses aussi, des Picos de Europa .
Je ne suis pas loin de penser que ces expés, semble t'il clefs en mains, grillent le meilleur spéléo... Quel dommage.
.... Les photos toujours fabuleuses, merci .
.... Les photos toujours fabuleuses, merci .
Quand l'on a vraiment la passion, il n'y a pas de contradiction entre les immenses grottes très lointaines et les trous trous bien de chez nous. Ce sont tout simplement deux univers et deux dimensions différentes.
Je découvre avec délectation ce compte rendu. De l'exotisme, du danger, des microbes intestinaux, des découvertes...
Tous les ingrédients d'une expé réussie. Super !
Moi, ce qui me captive le plus, c'est ce squelette d'éléphant. Sur la photo, on ne voit pas le crâne avec les défenses. Si les os sont pris dans la calcite, il s'agit peut-être d'un mammouth ...?
Peu de premières car nous avons passé la première moitié de l'expé à explorer les parties terminales d'un vaste réseau. Forcément quand tu passes 4 h à progresser dans des parties connues avant de toucher les zones inexplorés ça fait 4 h de moins d'explo en première ! La première n'a effectivement pas la même saveur que chez nous, où elle se fait désirer davantage. Par contre l'enseignement de ce type d'explo est très intéressant, très différent et complémentaire de ce qu'on voit dans l'Aude.
Je ne suis pas persuadé que le squelette soit vraiment très vieux, car dans une zone active de la grotte.
Chez nous, on a même oublié la saveur d'une première !!
Au vu des photos que tu m'as envoyées, le squelette d'éléphant a l'air d'être vraiment pris dans la calcite.
"Peu de premières" à dit Etienne ?!
Il est vrai que nous n'avons ramené que 21 km de topo...
Ah les jeunes d'aujourd'hui sont bien vite blasés ! :-)
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