mardi 25 novembre 2025

Mardi 25 Novembre 2025: Maçonnerie hypogée:

Retour au trou du Moulin de Bouisse avec Daniel Mas et Jean Michel Escande. Une sortie de vieux en quelques sortes! Après 2 Mois d'absence je ne reconnait quasiment plus le trou, tant les 2 M (mais pas que) ont fait un "calibre rhumatismes". Pendant que Daniel fait le porteur d'eau, l'on bataille avec Jean-Mi avec le voyage de ferrailles et autres ingrédients que l'on a mis...1H à acheminer jusqu'au fond:

Première opération:

- Caler et fixer un solide IPN sous un énorme bloc surplombant. Renforcé par un pieds droit à la perpendiculaire. L'on n'a pas toujours le diamètre de goujons nécessaire, mais Jen Mi gère mieux que personne les systèmes démerde!

- Bâtir des murettes des 2 cotés avec les cailloux couleur locale et du mortier tout prêt, très style 13 -ème siècle finissant...

- Enfin fouséguer le point bas d'où sort ou rentre un excellent courant d'air. Il apparait qu'à droite puis tout de suite à gauche un vide sera rapidement atteignable. Avec possibilité de stockage sur place. Et...indice plus qu'encourageant il semblerait bien  qu'enfin nous aillons atteint là un plafond massif de bon augure.

Mais on la tellement dit souvent ici, qu'il faudra y être pour y croire!!L'on joue la prudence, et l'on attend que le mortier soit sec pour entamer une vrai désob. En remontant j'identifie au moins 10 salves nécessaires pour rendre la partie terminale "gabarit civière".TPST:5H. J'ai une discutions avec le très sympathique Maire Mr Lacombes. Temps exécrable au retour. L'hiver est bel et bien de retour. Suite mardi prochain, avis aux amateurs.Daniel à fait films et photos, mais son appareil à fait des siennes...

lundi 24 novembre 2025

Aven de Clergue, visite et escalade

Dimanche 23 novembre 2025

Participants : Rosa, David (de Barcelone), Andréa, Thoby, Rowland, Alary, Gilles

TPST : 8h / Aven de Clergue

Nous nous retrouvons avec Andréa, Thoby, Rowland et Alary à 10h à la station-service de Villeneuve. Il fait 3 degrés, humide. Nous prenons la direction de la base de Trassanel et ô miracle, il fait grand soleil et 9 degrés, quelle chance ! La marche d'approche se fera au sec.

À la base où nous récupérons un peu de matériel pour continuer l'escalade entreprise il y a deux ans par Henri à la salle Bibar, nous croisons deux espagnols, David et Rosa, parti pour la grotte de l'escalier. Mais le blaireau dans l'entrée ne leur a pas laissé le passage, du coup ils se joignent à nous au Clergue.

Vue sympathique sur la vallée

L'équipe du jour (et Rosa derrière l'appareil photo)


Le puits d'entrée

Personne ne restera coincé dans la tête de puits du Spiderman, sa réputation en a pris un coup ! 

On devine Thoby au fond, en jaune

Nous arrivons à la partie jolie, les flashs crépitent (bon ok, c'est une expression, il n'y a pas de flash).
Nous prenons le repas à salle située après la chatière explosée, faisons un aller-retour jusqu'au sommet du puits des Cannelures (et la salle Geneviève), puis montons à la salle Bibar.



Salle Geneviève

Salle Geneviève à nouveau








 


Accès à la salle Bibar


Salle Bibar

Alary, Andréa et moi grimpons la corde en fixe posée par Henri suite à l'escalade faite fin 2023. L'objectif est de poursuivre et de passer la partie déversante.

La corde posée par Henri

Alary à l'attaque


La ligne suivie à droite, et la corde en fixe posée ensuite. Elle permet de bien se rendre compte du beau dévers franchi !

Le frac de l'escalade


La prochaine séance devrait permettre de bien avancer, la pente s'adoucit un peu.

Retour en surface vers 20h, tout le monde ravi de cette balade.

Dans le puits d'entrée


jeudi 20 novembre 2025

Dimanche16 novembre 2025

Gouffre de Cabrespine : Fistuleuses juste après les Dômes

Participants : Boris ; Véronique (SCA) ; Christian ; Fred (club de Béziers et Montperou) ; Charly ; David; Gina ; Jordi ; Manel ; Rosa ; Teresa (spéléo Gie del Ceg. de Barcelona)

TPST : 7h 

Merci au personnel du Gouffre Géant de Cabrespine qui nous a ouvert.

Nous sommes allés jusqu'à la salle des fistuleuses après les Dômes. 

Et parce que les images parlent d'elles même voici la vidéo de David et Rosa.

https://www.youtube.com/watch?v=3fd5F9eV8YI

Maigre récolte avant l'hiver... mais rien est encore joué !

Samedi 15 novembre 2025

Participants : Clément, Alary

TPST:11h30 / Perte du Chant du Loup


Suite des fouilles pour tenter de mettre la main sur la suite du réseau brutalement interrompu après un satisfaisant bout de première. Nous avançons vers le trou avec une seule question en tête : passerons nous le siphon ? Les pluies d'il y a neuf jours nous posent question. C'est le moment de le savoir...

Dehors il fait doux, température max 15°C. La perte curée absorbe quelque chose comme un demi-litre seconde. Entrée vers 9h45 et cheminement vers le fond en essayant de ne pas surchauffer. Les apparitions et disparitions soudaines de l'eau dans le ruisseau avant le siphon font vaciller notre jauge émotionnelle. Voici quelques-unes de nos observations. Juste après le méandre de la jonction orale sous la grande salle (avant la cascade de la salle du pont de calcite) nous croisons à débit égal l'eau absorbée par la perte et s'arrêtant dans une bassine sous le gros bloc juste avant la cascade. La cascade est toute sèche, mais toute propre, tout comme les cailloux au sol dans le ruisseau à sa base. Une lame d'eau éclair est passée ici. Le pont de calcite s'est à peine réactivé. La bassine dessous est vide mais celle du dessus est à la limite de déborder (c'était sec cet été). Les arrivées d'eaux pérennes le long du parcours n'ont pas augmenté en débit. Dans le ruisseau, des portions se sont remises en eau mais ne s'écoulent pas pour autant. D'autres sont encore complètement sèches et sales de nos passages. La voute mouillante ne mouille pas. Arrivée au lac du siphon, malgré quelques gours bien remplis avant, pas de lac... et plus loin, pas de siphon. Aucune goutte n'est arrivée ici, soulagement ! On remballe la ligne de tir du siphon et la stockons avec le bidon blanc dans une coupole après le premier point bas. Le courant d'air est perceptible, ça aspire. À l'angle à 90° gauche où ça résonne beaucoup, il y a bien plus d'eau dans les marmites, et on met pied à terre... dans 20cm d'eau qui ruisselle vers la galerie des escalades de septembre. On approche de la chatière. Dessous l'actif bien calme de cet été a repris de la voix et gronde distinctement. Courant d'air aspirant net dans l'étroiture (il doit être 11h45). Arrivé à la grimpette d'accès à la base du P35, ça coule ! On aperçois de l'eau dans les inférieurs (l'eau de l'actif ?). Le puits goutte disons deux fois plus que lors de notre dernière visite, mais pas de quoi s'émerveiller ou s'affoler. On récupère du matos pour le fond et on rejoint la salle à la bascule entre aval et amont (fo39), courant d'air toujours aspirant en direction de la trémie. On fait la pause repas.

Carte pour donner une idée et se repérer, les volumes en blanc ne sont pas à l'échelle, c'est dessiné de mémoire. Le chiffre entre parenthèses lie une localisation avec le paragraphe qui le succède ci après.

(1) Première tentative de remontée juste au-dessus du pique-nique, en haut à droite quand on débouche dans la salle (fo39) après le passage boueux avec le volcan d'argile. Clément me fait la courte échelle, remonté sur 4m environ, boueux, donne dans une cloche de laquelle un petit conduit part en hauteur, pas de ventilation, impénétrable.

(2) Ensuite on sort la massette trainée jusqu'au fond pour éclater de la calcite qui obstrue un petit départ dans un petit volume parallèle. Petit ramping horizontal dans la boue sur 3m par un conduit vraiment pas large, arrêt sur des blocs (possible de se retourner sur soi-même). De l'autre côté ça continue, ça remonte légèrement, pas de courant d'air. Je ressors et m'en vais taper au point bas de la salle fo39 dans la grosse coulée de calcite. De petits vides en dessous, mais rien de pénétrable et d'encourageant, pas d'air, les cailloux envoyés ne partent pas bien loin... Clément me relaie à la massette, et je fais minutieusement un tour de fouille de tous les recoins de la salle, en essayant d'éviter les angles morts (je fais bien d'essayer...). Rien de rien.
Du coup, on migre dans l'amont pour faire visiter à Clément et fouiller en prenant le temps. (3) Je remonte une coulée de calcite sur 2m, ça pince. On arrive dans la galerie rectiligne donnant sur la trémie et repérons au plafond un départ. Je grimpe et prends rapidement des mètres. Un bon pas me dissuade de continuer sans équipement... On va jusqu'au fond de la trémie, le courant d'air est aspiré à travers. Tout au bout de la trémie, du vide se distingue entre les blocs, le tout a l'air plutôt massif et attaquable. (4) En ressortant, Clément repère un départ entre les blocs de la trémie et la roche en place, visibilité sur moins de 2m avec une paroi en face plus haut. On a l'impression qu'on recoupe un conduit presque perpendiculaire. Il enlève quelques cailloux, mais il faudrait en enlever d'autres qui semblent ne tenir en rien les blocs du dessus. Cela serait jouable avec un pied de biche bien abrité en dehors de la trémie.
Retour vers fo39. (5) Petite hésitation sur le fait de grimper ou non là où j'ai tenté en libre. On se décide à ramener le matos pour lever ce doute. Deux pulses plus tard, je suis absolument recouvert de boue et la matos encore plus. En haut je suis coincé sur des blocs dans le passage, j'ai vu 1m plus haut sur d'autres petits blocs qui comblent la fracture, pas d'air, je redescends.


Direction maintenant le volume parallèle accessible par le faux plancher au niveau de la belle coulée de calcite active. Immédiatement je m'enfile dans une étroiture remontante style la chatière, ça continue et ça monte jusqu'à un carrefour. Vers le bas, un conduit type laminoir en forte pente sur 3m atteint un sol. En face, une conduite forcée remonte. Je vais en face tout excité car ça raisonne bien devant. J'arrive sur une lucarne étroite mais passable dans laquelle j'arrive à me faufiler, me menant à déboucher au plafond d'une belle salle avec un amont et un aval, c'est magnifique !! Je pense avoir trouvé la suite, mais me rappelle subitement de l'épisode du balcon de la désillusion...
Bref, avant de mettre une corde ici, je descends le laminoir, et prends pied dans une belle salle avec un amont et un aval, c'est magnifique, c'est grand !!.... à moins que... DÉSILLUSION ÉPISODE 2, LE RETOUR !! L'excitation s'effondre, nous venons de boucler avec le généreux volume où se trouvent le faux plancher et la belle coulée... Bon, comment sommes-nous passés à côté de deux passages comme ça sans les voir ? Tout est question d'angles morts, le passage bas est camouflé par un pan de mur qui vient le recouvrir comme une toiture, et le passage haut est caché par les ombres et l'aspect uniforme de l'argile sur la roche... moi qui essayais d'y faire attention, voilà un excellent exemple. On doit en rater des trucs de cette manière.
Retour dans le volume parallèle, où des cheminées nous narguent depuis le bas. (6) Sur la gauche une lucarne donne sur du vide à 3m de haut. En deux points j'y suis et tente d'élargir pour passer (ça semblait plus large vu d'en bas...), mais je passe pas. Du coup je poursuis vers le haut, où 4 bon mètres sont encore à gagner pour rejoindre de volume. Mais la montre tourne, et il est déjà 17h. Je m'arrête à mi-chemin de l'escalade en ayant prépercé le trou suivant. On installe le bout de grosse corde de 7/8m récupéré à la base du P35 autour d'un bel AN. Deux trous sont prépercés, plus qu'à y mettre les pulses. Niveau matos, seule la petite corde a été utilisée pour l'escalade, tout le reste est de retour sous le P35. J'y ai également déposé la dizaine de mètres de dyneema propre.
À 18h passées, nous prenons le chemin du retour, en effectuant ici et là quelques aménagements mineurs de parcours. Pas trimbaler 1,25kg de massette pour rien. Nous sortons pour 21h, plus sales que jamais !

mercredi 19 novembre 2025

Collection d'étais pour l'hiver

Lundi 17 Novembre 2025

participants : Daniel M., Daniel C

TPST : 6h ; Agrandissement et sécurité  Trou du Moulin de BOUISSE

 

Avec Daniel M nous nous attaquons à l’agrandissement de passages vers l’entrée.

Je vais d’abord au fond pour nettoyer les blocs que nous n’avions pas fini de ranger et récupérer le burin tombé entre des blocs. Je vais voir le chantier au fond avec prudence en admirant les ETAIS.

 Ensuite nous attaquons les agrandissements de passages vers l’entrée.

Pas encore le grand luxe, mais déjà mieux, la vidéo ci-dessous.




mardi 18 novembre 2025

Trassanel sortie Handicap

Dimanche 16 Novembre 2025

participants : Odile, Felix, Alary, Rémi C, Daniel C

TPST : 5h ; Accompagnement Handicap, Trassanel

 Mon fils Rémi, Hémiplégique partiel côté droit voulait faire une sortie spéléologie.

Felix est d'accord pour une aide à la visite de la grotte de Trassanel, pour nous accompagner Odile et Alary se joignent au groupe.

Le but à la base est de faire le 2 de Trassanel, mais finalement Rémi se débrouille assez pour pousser jusqu'au 2 bis.

Belle sortie avec son handicap et en souvenir des bleus sur les bras et les jambes.

Merci aux accompagnateurs

L'equipe d'accompagnement et Rémi

FELIX à l'action, Rémi près à descendre


lundi 17 novembre 2025

Le lauquet siphonne, le moulin déraisonne

Jeudi 13 novembre 2025

Participants : Jean Michel E., Alary

TPST: 4h / 1h Source du Lauquet et 3h Trou du moulin de Bouisse

Malgré les petites pluies du 06/11, le courant d'air à la source du Lauquet était toujours présent lors de notre visite ce même jour. Cela signifiait que le siphon ne faisait pas son job, nous motivant à revenir pour aller au delà faire des élargissements et des escalades.

Arrivée sur la rivière du Lauquet, balade matinale vers le trou. Nous passons près des résurgences du pied de falaise et constatons que la nappe est remontée. L'eau a presque atteint le niveau de débordement des résurgences et ressort à quelques points bas de la rivière. Mauvais signe...

Une des résurgences entre le
chemin et la rivière du Lauquet
Nous continuons jusqu'au trou. Et ce qui était pressenti s'observa : pas de courant d'air, le siphon fait de nouveau son job. Pas de désob ici, la fenêtre de tir est manquée pour cette année. Nous descendons quand même voir le niveau d'eau, et déséquipons les cordes en place.
Passe pas
Nous protégeons l'entrée du trou avec du buis mort pour qu'il puisse passer l'hiver au chaud, et ne se remplisse pas de feuilles. Au retour, nous dégageons le chemin des arbres et obstacles gênant la circulation.

Du coup, solution de repli sur le trou du Moulin de Bouisse. Un pied droit supplémentaire et un équerage sont descendus à l'occasion. En descendant, on dégage le résultat des tirs des deux Daniels. L'élargissement se poursuit en direction du fond. Au fond donc. Première étape de consolidation par goujonnement de l'équerre sur le bloc clé de voute. Goujonnage aussi de la base du pied droit qui porte son autre côté.

Clé de voute étayée
Ensuite, construction d'une murette sous un gros bloc. Nous prenons quelques mesures pour voir si un IPN à l'horizontal pourrait passer. Ça passe, à condition de retailler un béquet sur le bloc clé de voute... Quelques petits trous au perfo pour le faire sauter sans frapper le bloc, on essaie de pas pousser en biais. Mais cela ne suffira pas, et le bloc bougera de quelques centimètres en travers... On ne touche plus à rien !! Et on observe. Ce bloc n'est peut-être pas si clé de voute que ça, mais la répartition des forces est difficile à lire. Après cette petite surprise, Jean Michel reprend le curage du fond pour dégager les blocs, mais en voulant caser un blocasse dans un espace restreint il y a contact entre les deux roches, avec un doigt entre... Malgré tout, le chantier continue, et plus on creuse, plus de grands vides apparaissent. Un particulièrement intéressant donne à voir sur 4m légèrement descendants suivant le pendage global des plus grosses dalles de l'éboulis.
On fait un tir dans un bloc au sol, on déblaie, et vient le temps de se remonter tranquillement. Les perspectives vers la suite sont bonnes, mais ce foutu plafond clé de voute n'est pas rassurant...