jeudi 20 novembre 2025

Dimanche16 novembre 2025

Gouffre de Cabrespine : Fistuleuses juste après les Dômes

Participants : Boris ; Véronique (SCA) ; Christian ; Fred (club de Béziers et Montperou) ; Charly ; David; Gina ; Jordi ; Manel ; Rosa ; Teresa (spéléo Gie del Ceg. de Barcelona)

TPST : 7h 

Merci au personnel du Gouffre Géant de Cabrespine qui nous a ouvert.

Nous sommes allés jusqu'à la salle des fistuleuses après les Dômes. 

Et parce que les images parlent d'elles même voici la vidéo de David et Rosa.

https://www.youtube.com/watch?v=3fd5F9eV8YI

Maigre récolte avant l'hiver... mais rien est encore joué !

Samedi 15 novembre 2025

Participants : Clément, Alary

TPST:11h30 / Perte du Chant du Loup


Suite des fouilles pour tenter de mettre la main sur la suite du réseau brutalement interrompu après un satisfaisant bout de première. Nous avançons vers le trou avec une seule question en tête : passerons nous le siphon ? Les pluies d'il y a neuf jours nous posent question. C'est le moment de le savoir...

Dehors il fait doux, température max 15°C. La perte curée absorbe quelque chose comme un demi-litre seconde. Entrée vers 9h45 et cheminement vers le fond en essayant de ne pas surchauffer. Les apparitions et disparitions soudaines de l'eau dans le ruisseau avant le siphon font vaciller notre jauge émotionnelle. Voici quelques-unes de nos observations. Juste après le méandre de la jonction orale sous la grande salle (avant la cascade de la salle du pont de calcite) nous croisons à débit égal l'eau absorbée par la perte et s'arrêtant dans une bassine sous le gros bloc juste avant la cascade. La cascade est toute sèche, mais toute propre, tout comme les cailloux au sol dans le ruisseau à sa base. Une lame d'eau éclair est passée ici. Le pont de calcite s'est à peine réactivé. La bassine dessous est vide mais celle du dessus est à la limite de déborder (c'était sec cet été). Les arrivées d'eaux pérennes le long du parcours n'ont pas augmenté en débit. Dans le ruisseau, des portions se sont remises en eau mais ne s'écoulent pas pour autant. D'autres sont encore complètement sèches et sales de nos passages. La voute mouillante ne mouille pas. Arrivée au lac du siphon, malgré quelques gours bien remplis avant, pas de lac... et plus loin, pas de siphon. Aucune goutte n'est arrivée ici, soulagement ! On remballe la ligne de tir du siphon et la stockons avec le bidon blanc dans une coupole après le premier point bas. Le courant d'air est perceptible, ça aspire. À l'angle à 90° gauche où ça résonne beaucoup, il y a bien plus d'eau dans les marmites, et on met pied à terre... dans 20cm d'eau qui ruisselle vers la galerie des escalades de septembre. On approche de la chatière. Dessous l'actif bien calme de cet été a repris de la voix et gronde distinctement. Courant d'air aspirant net dans l'étroiture (il doit être 11h45). Arrivé à la grimpette d'accès à la base du P35, ça coule ! On aperçois de l'eau dans les inférieurs (l'eau de l'actif ?). Le puits goutte disons deux fois plus que lors de notre dernière visite, mais pas de quoi s'émerveiller ou s'affoler. On récupère du matos pour le fond et on rejoint la salle à la bascule entre aval et amont (fo39), courant d'air toujours aspirant en direction de la trémie. On fait la pause repas.

Carte pour donner une idée et se repérer, les volumes en blanc ne sont pas à l'échelle, c'est dessiné de mémoire. Le chiffre entre parenthèses est lié au paragraphe qui le succède.

(1) Première tentative de remontée juste au-dessus du pique-nique, en haut à droite quand on débouche dans la salle (fo39) après le passage boueux avec le volcan d'argile. Clément me fait la courte échelle, remonté sur 4m environ, boueux, donne dans une cloche de laquelle un petit conduit part en hauteur, pas de ventilation, impénétrable.

(2) Ensuite on sort la massette trainée jusqu'au fond pour éclater de la calcite qui obstrue un petit départ dans un petit volume parallèle. Petit ramping horizontal dans la boue sur 3m par un conduit vraiment pas large, arrêt sur des blocs (possible de se retourner sur soi-même). De l'autre côté ça continue, ça remonte légèrement, pas de courant d'air. Je ressors et m'en vais taper au point bas de la salle fo39 dans la grosse coulée de calcite. De petits vides en dessous, mais rien de pénétrable et d'encourageant, pas d'air, les cailloux envoyés ne partent pas bien loin... Clément me relaie à la massette, et je fais minutieusement un tour de fouille de tous les recoins de la salle, en essayant d'éviter les angles morts (je fais bien d'essayer...). Rien de rien.
Du coup, on migre dans l'amont pour faire visiter à Clément et fouiller en prenant le temps. (3) Je remonte une coulée de calcite sur 2m, ça pince. On arrive dans la galerie rectiligne donnant sur la trémie et repérons au plafond un départ. Je grimpe et prends rapidement des mètres. Un bon pas me dissuade de continuer sans équipement... On va jusqu'au fond de la trémie, le courant d'air est aspiré à travers. Tout au bout de la trémie, du vide se distingue entre les blocs, le tout a l'air plutôt massif et attaquable. (4) En ressortant, Clément repère un départ entre les blocs de la trémie et la roche en place, visibilité sur moins de 2m avec une paroi en face plus haut. On a l'impression qu'on recoupe un conduit presque perpendiculaire. Il enlève quelques cailloux, mais il faudrait en enlever d'autres qui semblent ne tenir en rien les blocs du dessus. Cela serait jouable avec un pied de biche bien abrité en dehors de la trémie.
Retour vers fo39. (5) Petite hésitation sur le fait de grimper ou non là où j'ai tenté en libre. On se décide à ramener le matos pour lever ce doute. Deux pulses plus tard, je suis absolument recouvert de boue et la matos encore plus. En haut je suis coincé sur des blocs dans le passage, j'ai vu 1m plus haut sur d'autres petits blocs qui comblent la fracture, pas d'air, je redescends.


Direction maintenant le volume parallèle accessible par le faux plancher au niveau de la belle coulée de calcite active. Immédiatement je m'enfile dans une étroiture remontante style la chatière, ça continue et ça monte jusqu'à un carrefour. Vers le bas, un conduit type laminoir en forte pente sur 3m atteint un sol. En face, une conduite forcée remonte. Je vais en face tout excité car ça raisonne bien devant. J'arrive sur une lucarne étroite mais passable dans laquelle j'arrive à me faufiler, me menant à déboucher au plafond d'une belle salle avec un amont et un aval, c'est magnifique !! Je pense avoir trouvé la suite, mais me rappelle subitement de l'épisode du balcon de la désillusion...
Bref, avant de mettre une corde ici, je descends le laminoir, et prends pied dans une belle salle avec un amont et un aval, c'est magnifique, c'est grand !!.... à moins que... DÉSILLUSION ÉPISODE 2, LE RETOUR !! L'excitation s'effondre, nous venons de boucler avec le généreux volume où se trouvent le faux plancher et la belle coulée... Bon, comment sommes-nous passés à côté de deux passages comme ça sans les voir ? Tout est question d'angles morts, le passage bas est camouflé par un pan de mur qui vient le recouvrir comme une toiture, et le passage haut est caché par les ombres et l'aspect uniforme de la roche... moi qui essayais d'y faire attention, voilà un excellent exemple. On doit en rater des trucs de cette manière.
Retour dans le volume parallèle, où des cheminées nous narguent depuis le bas. (6) Sur la gauche une lucarne donne sur du vide à 3m de haut. En deux points j'y suis et tente d'élargir pour passer (ça semblait plus large vu d'en bas...), mais je passe pas. Du coup je poursuis vers le haut, où 4 bon mètres sont encore à gagner pour rejoindre de volume. Mais la montre tourne, et il est déjà 17h. Je m'arrête à mi-chemin de l'escalade en ayant prépercé le trou suivant. On installe le bout de grosse corde de 7/8m récupéré à la base du P35 autour d'un bel AN. Deux trous sont prépercés, plus qu'à y mettre les pulses. Niveau matos, seule la petite corde a été utilisée pour l'escalade, tout le reste est de retour sous le P35. J'y ai également déposé la dizaine de mètres de dyneema propre.
À 18h passées, nous prenons le chemin du retour, en effectuant ici et là quelques aménagements mineurs de parcours. Pas trimbaler 1,25kg de massette pour rien. Nous sortons pour 21h, plus sales que jamais !

mercredi 19 novembre 2025

Collection d'étais pour l'hiver

Lundi 17 Novembre 2025

participants : Daniel M., Daniel C

TPST : 6h ; Agrandissement et sécurité  Trou du Moulin de BOUISSE

 

Avec Daniel M nous nous attaquons à l’agrandissement de passages vers l’entrée.

Je vais d’abord au fond pour nettoyer les blocs que nous n’avions pas fini de ranger et récupérer le burin tombé entre des blocs. Je vais voir le chantier au fond avec prudence en admirant les ETAIS.

 Ensuite nous attaquons les agrandissements de passages vers l’entrée.

Pas encore le grand luxe, mais déjà mieux, la vidéo ci-dessous.




mardi 18 novembre 2025

Trassanel sortie Handicap

Dimanche 16 Novembre 2025

participants : Odile, Felix, Alary, Rémi C, Daniel C

TPST : 5h ; Accompagnement Handicap, Trassanel

 Mon fils Rémi, Hémiplégique partiel côté droit voulait faire une sortie spéléologie.

Felix est d'accord pour une aide à la visite de la grotte de Trassanel, pour nous accompagner Odile et Alary se joignent au groupe.

Le but à la base est de faire le 2 de Trassanel, mais finalement Rémi se débrouille assez pour pousser jusqu'au 2 bis.

Belle sortie avec son handicap et en souvenir des bleus sur les bras et les jambes.

Merci aux accompagnateurs

L'equipe d'accompagnement et Rémi

FELIX à l'action, Rémi près à descendre


lundi 17 novembre 2025

Le lauquet siphonne, le moulin déraisonne

Jeudi 13 novembre 2025

Participants : Jean Michel E., Alary

TPST: 4h / 1h Source du Lauquet et 3h Trou du moulin de Bouisse

Malgré les petites pluies du 06/11, le courant d'air à la source du Lauquet était toujours présent lors de notre visite ce même jour. Cela signifiait que le siphon ne faisait pas son job, nous motivant à revenir pour aller au delà faire des élargissements et des escalades.

Arrivée sur la rivière du Lauquet, balade matinale vers le trou. Nous passons près des résurgences du pied de falaise et constatons que la nappe est remontée. L'eau a presque atteint le niveau de débordement des résurgences et ressort à quelques points bas de la rivière. Mauvais signe...

Une des résurgences entre le
chemin et la rivière du Lauquet
Nous continuons jusqu'au trou. Et ce qui était pressenti s'observa : pas de courant d'air, le siphon fait de nouveau son job. Pas de désob ici, la fenêtre de tir est manquée pour cette année. Nous descendons quand même voir le niveau d'eau, et déséquipons les cordes en place.
Passe pas
Nous protégeons l'entrée du trou avec du buis mort pour qu'il puisse passer l'hiver au chaud, et ne se remplisse pas de feuilles. Au retour, nous dégageons le chemin des arbres et obstacles gênant la circulation.

Du coup, solution de repli sur le trou du Moulin de Bouisse. Un pied droit supplémentaire et un équerage sont descendus à l'occasion. En descendant, on dégage le résultat des tirs des deux Daniels. L'élargissement se poursuit en direction du fond. Au fond donc. Première étape de consolidation par goujonnement de l'équerre sur le bloc clé de voute. Goujonnage aussi de la base du pied droit qui porte son autre côté.

Clé de voute étayée
Ensuite, construction d'une murette sous un gros bloc. Nous prenons quelques mesures pour voir si un IPN à l'horizontal pourrait passer. Ça passe, à condition de retailler un béquet sur le bloc clé de voute... Quelques petits trous au perfo pour le faire sauter sans frapper le bloc, on essaie de pas pousser en biais. Mais cela ne suffira pas, et le bloc bougera de quelques centimètres en travers... On ne touche plus à rien !! Et on observe. Ce bloc n'est peut-être pas si clé de voute que ça, mais la répartition des forces est difficile à lire. Après cette petite surprise, Jean Michel reprend le curage du fond pour dégager les blocs, mais en voulant caser un blocasse dans un espace restreint il y a contact entre les deux roches, avec un doigt entre... Malgré tout, le chantier continue, et plus on creuse, plus de grands vides apparaissent. Un particulièrement intéressant donne à voir sur 4m légèrement descendants suivant le pendage global des plus grosses dalles de l'éboulis.
On fait un tir dans un bloc au sol, on déblaie, et vient le temps de se remonter tranquillement. Les perspectives vers la suite sont bonnes, mais ce foutu plafond clé de voute n'est pas rassurant...

dimanche 16 novembre 2025

Gouffre Odon, réseau Larrégola jusqu'à la salle du Camp de la Henne Morte

Mardi 11 novembre 2025

Participants : Andrea R., Paul, Gérard L., Gilles, Alary

TPST: 9h / Gouffre Odon (Herran, Haute Garonne)

Dans la suite du tour de la Coume Ouarnède, jonctionner le réseau Félix Trombe avec celui de la Henne-Morte par l'unique passage découvert à ce jour, la galerie fossile Larrégola.

Arrivée la veille au soir à Portet-d'Aspet où Gilles, Paul et moi nous retrouvons chez Andréa pour partager une merveilleuse tartiflette, et accessoirement, passer la nuit ! Le lendemain, nous retrouvons Gérard (dit "Gégé") au café d'Arbas, où figure d'ailleurs une coupe presque complète du réseau. Peu après 9h, nous atteignons le parking de la Fontaine de l'Ours, et commençons notre marche vers l'entrée du trou, guidée par Gégé, habitué de la Coume. Il fait doux et le soleil ne tarde pas à venir illuminer les sous-bois et ses lapiaz. Une suite de cairns indique le chemin vers les différentes entrées, mais cheminer à travers sans guide peut se résulter par passer des heures sans trouver ledit trou, même avec une trace GPS ! Heureusement pour Odon, le pointage est bon et nous le trouvons après une heure de marche (ma plus longue marche d'approche je crois...). On se prépare et c'est tipar !

Une météo à aller sous terre
Première verticale de 52 mètres, le puits de la Belgique, où la lumière du jour essaie de descendre avec nous. À -40 environ un palier avant une dernière petite tirée, il faut aller chercher les points au-delà des premiers spits, sinon ça frotte. Quelques ressauts dans les blocs, le méandre, puis le P48, le puits des Commingeois.
Puits de la Belgique
Puits des Commingeois
Après ça, un P9 et le puits des Anciens et son rappel guidé pour rejoindre le réseau du 1ᵉʳ Mai. Je prends l'équipement en passant par la droite du puits direction les broches de la corde de guidage par une margelle déversante. Ça passe mais ça frotte si on ne se repousse pas assez au moment d'atteindre le frac de dessous. Une voie probablement plus confortable est présente sur la gauche…
Gégé pointe la voie de gauche
Frac sous le bombé qui frotte et départ du rappel guidé
À partir d'ici, nous quittons les puits d'entrée. Un passage exposé au-dessus du vide (typique de la Coume semblerait) mène au P15 de la déviation interdite (c'est pas son vrai nom). Le caillou change radicalement de tête, plus sombre, mat et partant en poussière. Nous mangeons à sa base vers 13h30. Mentionnons pour le coup le cheminement plutôt évident, et encore aidé par la nouvelle topographie du gouffre réalisée par Sylvestre. C'est comme avoir un GPS en main !

Un peu trop cuite la roche...
S'ensuit l'escalade de 8 mètres qui ne s'équipe pas et un laminoir débouchant dans une salle où les roches indécises étalent leur palette de gris. Après quoi, un petit boyau donne sur un P5 où la corde sert surtout à la remontée et sur une curiosité déposée là, une roue avant de vélo !!? Qu'on m'explique !
À un moment faut choisir
Je n'ai pas trouvé la raison de sa présence
Avançons encore un peu pour arriver à l'impressionnant puits de l'Islam. Circulaire, concrétionné, actif et à la hauteur inconnue... Juste wow ! Et après un crapahut depuis sa base par une fenêtre dans la calcite, nous débouchons dans les galeries du réseau Larrégola.
Plafond insondable
Base du puits
Cette galerie quasi horizontale permet de faire communiquer le réseau Félix Trombe avec celui de la Henne-Morte. Quelques images pour illustrer le bonheur qu'est de circuler dans de telles galeries ! C'est grand, ça marche tout seul, c'est beau...
Whaaaa
On y circule à vélo c'est ça ? (cf. roue de vélo...)
Whoooo

Après une bonne marche, la galerie perd en largeur et gagne en hauteur. Au loin, le grondement de l'eau se fait entendre, c'est la salle du Camp, notre objectif. Par la galerie Larrégola, on débouche juste en face de la cascade du Sarrat dech Méné.
Descente dans la salle du camp
La salle est immense, et a été utilisée pour bâtir le camp lors des explorations de Casteret et al. Des cadres en acier et des poutres en bois sont entassés non loin de la cascade. Le sommeil devait être compliqué...  Cette salle est la confluence entre la rivière du Sarrat dech Méné et la rivière de la Henne-Morte, qui s'élancent ensuite ensemble par une cascade dans le puits de la Tentation, un énorme puits arrosé de 75m, qui permet de rejoindre la grotte des Commingeois par le réseau Los Catinos. Au-dessus de ce puits, un énorme volume s'ouvre avec en fond la paroi érodée comme un rideau de scène. Vu depuis le bout de la vire du puits de la Tentation, la hauteur de la base du P75 jusqu'au plafond frôle les 200m... En bref, le genre de fond où on aimerait s'arrêter à chaque fois avant de devoir faire demi-tour.
Demi-tour donc, même chemin qu'à l'aller. Je déséquipe depuis la base du puits de l'Islam et Gilles reste proche pour démonter les têtes de main courantes, efficace. Au passage, la remontée du puits des Anciens avec le rappel guidé n'est pas confortable. Il serait peut-être mieux de laisser plein de mou dans le col de cygne pour ne pas avoir à utiliser le rappel et juste penduler plein vide pour venir à l'aplomb du fractio, puis remonter normalement (voir si pas de frottement). Paul prendra le relai du déséquipement depuis la base des deux puits avant le Puits de la Belgique.
Rappel à la remontée
Sortie de nuit, température très agréable puis chemin retour où se tromper est encore plus facile qu'en plein jour et couper par le lapiaz dangereux car beaucoup de blocs sont instables. En somme une très belle sortie, avec de très beaux paysages et une très belle ambiance souterraine. J'ai vraiment adoré, surtout le moment où on débouche dans la salle du camp. Cet itinéraire par le Philippe Odon, c'est top tier !

Samedi 15 novembre 2025

participants : Manu, Vincent, Pascal, Félix, Rowland, Léonie, Blair et Thoby

Traversée de la Grotte de Trassanel: Niveau 1, 2 et 2bis


On était nombreux/ses de suivre l'appel de Félix, qui a proposé cette sortie, afin que les débutants peuvent s'améliorer sur les cordes. Félix a organisé les deux clés, pour pouvoir entrer par le niveau 1 et sortir par le niveau 2. RDV à 10 à la base de Trassanel. Certains ont de matos à imprunter.

Le niveau 1 commence par un long tunnel dans une faille. Quelques étroitures. Tout le monde passe sans difficulté. On est accueilli par deux petits rhinolophes.


En suite il faut descendre en plusieurs étapes avec aide des cordes, afin d'arriver au niveau 2.


Arrivé au niveau 2, c'est déjà midi passé, donc on fait d'abord piquenique sous-terre. On partage quelques sandwiches et du chocolat.


L'accès au 2bis se fait par une petite fenêtre. Il faut passer les jambes d'abord, sinon on tombe sur la tête l'autre côté.



La grotte de Trassanel enferme tellement de trésors, que j'ai mal à choisir entre mes photos. Il y a des drapeau, des excentriques, des ossements, des beau stalactites, des gours, des cristaux, la beauté à l'infini!



Au bout du 2 bis on n'est pas loin du surface. Il y a nombreuses racines, qui descendent jusqu'à la grotte. Certains peuvent même avoir du réseau ici et recevoir des messages.


Félix nous fait beaucoup de petits détours, afin de montrer les nombreuses beautés cachés. Si on ne connait pas bien la grotte on passe à côté de ces merveilles.


Un de ces trèsors est le fameux chandelier. Il s'est formé, quand la stalagmite était dans une flaque. c'est une formation assez rare.



Ici les anciens spéléos sont descendus sur les niveau 3 et 4. A l'époque on a pas eu le matériel d'aujourd'hui. Donc ils ont utilisés des poulis avec des cordes d'acier. Les niveau inférieurs ont besoin d'une descente de plus que 80 m et en suite encore plus que 40 m.



Un joli gour!



Des excentriques


On contemple des cranes d'ours de caverne et d'autres ossements.


Caché derrière cette étroiture se trouve un autre crane d'ours, encore mieux préservé. Mais il faut être très mince pour y passer. La plupart des adultes ne passent pas! Ou il faut être encore un enfant!


Par contre on ne peut pas râter ces ossements de ren, bien couvert par la calcite. On n'est plus très loin de la sortie.

En sortant nous voyons, que ça fait déjà sombre. On a passé presque 8 h sous terre. On ne se rend pas compte des heures qui passent dans les cavités. Presque 18 heures, on est sorti! Les lumières du village de Trassanel nous accueillent chaleureusement. Une superbe sortie. Merci Félix!