samedi 20 décembre 2025

Prospection fructueuse sur les hauteurs de Bessède-de-Sault !

Jeudi 18 décembre 2025

Participants : Philippe M., Daniel C., Alary

TPST: 1h15 / Trou de la Devèse 1 et 2 ; TPES: 6h / Forêt de la Devèse (Bessède-de-Sault)

Il est l'heure d'aller fouiller au plus profond de ses mémoires pour faire ressurgir des souvenirs et tirer un historique de ce secteur de la haute vallée de l'Aude ! Vers 9h45 nous retrouvons Philippe à Mijanès, sa voiture étant tombée en panne quelques jours avant. Descente pour rejoindre Gesse et remonter direction Bessède-de-Sault. Sur la route, Philippe nous présente les trous et l'historique du secteur. Plus nous montons, plus la météo et les paysages s'annoncent sublimes ! Nous traversons Bessède et continuons vers le Col de Pradel, puis vers le Col de Dent (route vers Le Clat), où nous bifurquons sur une piste forestière. Dans le virage précédent, une table d'orientation nomme les sommets enneigés qui se présentent devant nous. Vue imprenable sur le petit et le grand plateau de Sault, avec bien caché entre les deux, le Rebenty, presque invisible si on ne sait pas qu'il est là.

   
Certains bien connus des spéléo...

La piste forestière à flanc de montagne est en bon état, et surplombe magnifiquement le petit plateau baigné de soleil où Le Clat s'est installé. Nous passons le Pas de l'Ours et rejoignons le Sarrat de Canada, culminant à 1334m d'altitude. Le bois est exploité par des forestiers espagnols, suivant des manières qui respectent le sous-bois et ses micro habitats !

   
Le Clat et la forêt exploitée du Sarrat de Canada
Philippe était venu repérer quelque temps avant et avait réussi à relocaliser celui que nous appellerons, en référence à la Forêt de la Devèse dans laquelle il se trouve, le Trou de la Devèse 1. Nous le trouvons rapidement et nous mettons au travail. Pas de grand chantier, juste dégager le sol, des feuilles et quelques cailloux.
   
L'entrée, le plat, et le dessert... Hein ? Quoi ?
D'entrée, le trou souffle et aspire grandement. Le terrain autour prend de fortes pentes, parfois dans des escarpements rocheux... on espère que ce n'est pas un bête tube à vent, mais dehors, il n'y a pas un pet de vent, et il fait près de 10°C. Je passe la première marche et détecte presque dans mon dos la suite ouverte. On enlève quelques seaux de feuilles, je sonde avec des cailloux, ça descend bien ! Je me jette dans la suite, mes camarades ne peuvent me suivre. Ça descend de 4m entre les blocs et touche un pallier plein de feuilles. Jusqu'là, pas de traces de passage, et Philippe ne croit pas avoir eu écho d'explo dans ce trou... Mais surprise ! Car en face de moi, une étroiture a été ouverte, la trace du perçage en 8mm y est gravée à jamais... Bon, ce n'est pas une première, mais ce n'est pas non plus un boulevard. Il n'y a aucune trace de passage répété... De l'autre côté ça plonge d'au moins 5m, les prises sont sur les murs. Je me mets dedans assez haut, sinon je passe pas. La gravité fait le reste du boulot (j'ai vérifié que je pouvais en sortir bien sûr). Et hop, que j'envoie un caillou vers le fond, ça descend, il y a du vide ! Sans trop y voir, je me faufile léger entre les blocs, et apparais au-dessus d'un joli vide de 6m environ, il y a une vraie salle dessous ! Analyse faite, il me faut voyager un peu en lévitation pour rejoindre un espace plus large, puis descendre en opposition. L'idée d'y renoncer ne me traverse même pas l'esprit, je désescalade. Ça se fait bien quand on a l'option grandes jambes...

Me voilà dans une salle, tout content, j'en fais un très rapide tour. Environ 5m sous plafond, 3m de large, du soutirage vers un point bas, des blocs sous lesquels peut-être descendre... Cela me suffit amplement, je remonte donner des nouvelles ! Je récupère au passage mon téléphone pour filmer le tout et redescends, pensant remonter dans 15 minutes... Daniels fera au passage une brave tentative pour essayer de descendre le premier ressaut, qu'il mesurera trop étroit. Seulement arrivé en bas, surprise de nouveau ! Je ne l'avais pas vu, mais un passage entre les blocs mène à une belle suite, qui s'agrandit, avec les murs, le sol et le plafond recouverts par la calcite. Un caillou me guide encore plus en profondeur, la prudence est de mise, je préfère marcher sur les murs plutôt que sur ce sol effondré et tout creux. La zone est tectonisée. Au plafond de grosses dalles, dont certaines ont laissé des traces là où je me trouve. Dessous, 4 à 5m de vide. En face, sur 1m de large et 15m de long en visu, le volume s'étire. Je m'arrête là, car bien que la suite me paraisse franchissable en opposition, je suis tout seul. Demi-tour, en farfouillant encore un peu, mais il me faut remonter. Je perds évidemment le courant d'air dans ce bazar, et me décide un peu tardivement pendant ma remontée à prendre l'azimut, cap sud-est (je crois...), soit en direction des dolines du Sarrat, et pas vers le flanc du versant. J'estime en terme de profondeur avoir atteint les -30.

Très belle surprise donc ! Il nous faudra revenir aménager un peu pour que tout le monde puisse passer et descendre. Puis lever une topo et continuer à fouiller. Cependant une question demeure sans réponse. Qui a fait cette explo ? Et quand ? À vos souvenirs !

Juste là, une petite visite. Si ces images peuvent rappeler des trucs à certains :

Suite à ce succès, nous prenons le repas sous ce soleil anormalement chaud de décembre, puis partons essayer de retrouver un trou oublié en contrebas du trou de la Devèse 1. Formation râteau oblige pour ratisser (haha) le secteur que Philippe a déterminé. Première passe cap nord-est avec environ 6m d'écart entre nous, la visibilité est correcte. On prospecte le moindre rocher, mais on sort de la zone. On fait pareil légèrement plus bas, cap sud-ouest, et ça paye. Philippe tombe dessus, malgré l'entrée bien camouflée. Ici, pas d'air, je descends de 6m environ, ça se rétrécit et ça bute sur un tout petit passage dans le rocher, avec des petits blocs facilement enlevables au sol. Ce sera le Trou de la Devèse 2. Dans l'entrée, caché sous la mousse, un ancien marquage à la peinture rouge réapparait, mais illisible.

Une autre petite visite, on sait jamais : 

Nous reprenons ensuite la prospection, cherchant une ancienne tire forestière avec un trou devant se trouver dedans. Même cap que précédemment. En avançant, j'ai vu plus bas sur une ancienne piste forestière abandonnée (aucune trace de passage de véhicule), et en me retournant, je distingue au-dessus une coulée dépourvue d'arbre en son centre. C'est la tire forestière ! Philippe la remonte, Daniels et moi continuons vers de grandes barres rocheuses, sans rien y trouver. À force de remonter, Philippe finit par tomber à quelques mètres seulement de la tire, sur le Trou de la Devèse 1... Il est fort probable que ce soit ce trou, qui avait été localisé dans les années 90 par le forestier de l'ONF, comme étant dans la tire. Il est presque 16h, nous avons trouvé ce que nous cherchions, donc nous décidons tranquillement de prendre la route vers Mijanès, en s'arrêtant ici et là pour profiter des paysages.
   
Vue depuis le Pas de l'Ours, en contrebas la Couillade de Camzas, le rocher des Trois Trous (tiens, tiens tiens...)
et le rocher du Pas en Toulouse. Ces trois là surplombant eux-mêmes l'Aude.
Petit point étape chez Philippe, où nous sont montrées les coulisses des travaux en cours et à venir. Entre temps, la nuit a refermé le jour, laissant le froid alentour. Le moment pour nous de repartir, bienheureux de cette superbe journée nourrissant le souvenir.

jeudi 18 décembre 2025

Prépa à St Andrieu

Jeudi 18/12/2025

Sortie solo à l'aven de St Andrieu

TPST : 2h

 

Non il ne s'agit pas d'une formation dans une grande école privée comme le suggère le titre, mais plus modestement d'une préparation matinale pour la sortie double de dimanche CDL/St Andrieu.

Perçage en gros diamètre et élimination d'un pilier rocheux défendant l'accès au verrou au terminus de la nouvelle branche. Tout a bien fonctionné, il y a du boulot de déblayage.
La méthode ayant fait ses preuves, elle sera utilisée pour ouvrir la suite. La prochaine salve s'attaquera au verrou lui-même.

Les gros orages du début de semaine ont presque totalement épargné les Hautes Corbières, l'accès au CDL doit donc être encore ouvert pour quelques jours.

Si quelqu'un dans l'équipe prévue dimanche a de bons talkies ou des ARVA, ça pourrait être intéressant de les prendre...

mercredi 17 décembre 2025

Les petits travaux du Moulin

Mercredi 17 décembre 2025

Participants : Jean Michel E., Daniel M., Alary

TPST: 9h / Trou du Moulin de Bouisse

Retour des retraités en escouade réduite, équipés avec de quoi faire un 14 juillet de toutes les couleurs. Entrée à 9h30, aucune trace des dernières pluies, c'est sec. En bas, je commence par négocier la dalle qui s'était effondrée sous moi dans le passage. Un trou et y'a plus personne. Ensuite, Jean-Mi descend au point bas actuel préparer les murs pour un facelift. Avec Daniel, nous rangeons les montagnes de blocs laissés ici et là dans la salle 33 ou salle des 5 (numéro du point topo / nombre de personnes tenant dedans...). Puis attaquons une série de 6 trous dans le sol, à l'entrée de la chatière et dans une grosse dalle posée là. Entre temps, et après avoir essuyé quand même un pet de lapin par une charge de conception étrangère... le facelift est un vrai succès. Suite à quoi Jean-Mi et moi remontons manger au soleil, Daniel restant pour péter tout ce qui gêne. À notre retour, ça a bien travaillé. Nous allons au fond, et sortons une demi-quarantaine de gammates, dont l'ascension est aidée par un béqué sur un bloc faisant office de renvoi et qui permet de tracter bien à l'aplomb sans trop de soucis. Montage de terrasses pour stocker tout ça, faudra penser à la table et aux chaises. Le sol est grandement abaissé. Je trouve que les gaz sentent la brioche au four.


   
À gauche vue sur le point bas et à droite la fissure pas large à suivre

Vidéo avec le téléphone à bout de bras dans la suite. On distingue une petite pièce avec légèrement plus bas le sol. Ce n'est pas énorme mais je pense qu'une personne pourrait y tenir assise. Le faible courant d'air est encore là, tout comme les blocasses de cette trémie...

Enfin, retour de la chirurgie esthétique en 5 points pour clôturer la séance. Daniel se remonte chargé de tout son matos. Un souffle à se faire arracher le casque, beau boulot, c'est le pied de biche qui s'amusera.

   
À gauche après la bagarre, même vue que la photo précédente et à droite,
toujours après la bagarre, la fissure où j'avais passé le téléphone
Déblaiement au choix de quelques pavasses, Jean-Mi est à peu de passer... mais ce sera pour la prochaine fois ! Sortis pour 18h30, où Daniel nous attend sous les étoiles (et surtout dans la voiture !) depuis une bonne heure.

samedi 13 décembre 2025

Sorite bien-être au siphon -150 du Vieux Lion

Jeudi 11 décembre 2025

Participants : Clément, Alary

TPST: 5h / Vieux Lion - Chandelier

Depuis le coup de tonnerre du 28 août 2022 (Dans la bouche de l'ogre) et les premières descriptions du siphon le 5 septembre 2022 (Du haut, de l'eau et du sable & Topo, déséquippement et baignade), le dernier franchissement de la vasque remontait au 16 septembre 2023 (Traversée Chandelier). Après quoi, pas de nouvelles tentatives pour en tirer davantage d'informations (ou je n'ai pas trouvé). Mais l'envie d'y retourner pour le faire parler restait ostensiblement en suspens...

L'idée prit de l'ampleur durant l'été de cette année. Nous prévoyons alors d'y faire un tour avant les premières pluies, espérant un débit minimum de l'actif pérenne. Mais le temps fila, et l'automne arriva avec les premières gouttes. Peut-être verrons nous ça l'année prochaine ? Seulement, une nouvelle du GPS, venu faire la traversée tout début novembre et alors que le réseau fossile est complètement à sec, eurent le courage d'aller voir l'entrée du siphon. Bilan : l'actif est actif, la vasque est en eau (Traversée Chandelier-Vieux lion). Si le siphon est toujours alimenté alors que tout est sec ailleurs et qu'il garde un niveau fixe qu'importe l'eau qui y rentre car fonctionnant avec un seuil de débordement, alors, pas la peine de bloquer ses vacances d'été pour venir se baigner ici, nous nous y rendrons dès que possible.

Entrée vers 10h au Vieux Lion, avec comme premier objectif le rééquipement du P15 et du P12, où la corde avait été retirée suite au dernier exercice secours. En trois quarts d'heures la corde est en place. Il en reste un bout de 23 mètres que j'ai chez moi. Ensuite, direction le boyau du vent. Sur le chemin, quelques gours sont en eau, mais ça reste très sec. Pause repas à la salle carrefour, où dorment cordes, amarrages et autres matériels (je fais la traversée dimanche, je ressors des trucs ??). Puis descente dans l'aval boueux, jusqu'à un élargissement où l'on entend nettement l'actif. Clément part repérer devant pour voir si tout est ok. Tout est ok. On descend les kits pour se changer dans la boue du plan incliné juste avant l'actif (on essaye de ne pas pourrir l'eau du siphon). J'enfile ma combi fournie par les "Ateliers des Acacias", deux pièces ramenées à trois, avec des manches chourées sur un vieux haut que j'avais. Enfiler la néop me donne extrêmement chaud, j'ai hâte de me mettre à l'eau !

  
Le test en lac sans les manches n'avait pas été très concluent...
Le débit estimé est de 1L/s. On aperçoit l'eau de la vasque bien trouble sans même y être allé, avec le nuage d'argile que j'ai provoqué et qui avance très lentement. Le siphon de l'autre côté ne devrait pas être perturbé. La première vasque est franchie, ça refroidit, la session bien-être peut réellement commencer. Derrière, on se relève dans une petite pièce de 3m de haut pour 65cm de large, avec au plafond ce qui s'apparente à une faille, le tout légèrement incliné sur la gauche. J'ai vu sur le siphon après un petit rétrécissement de 80cm de long par 55cm de haut et 40cm de large au plus étroit. Ce rétrécissement est à environ 50cm au-dessus du niveau de l'eau.
J'y vais tête la première pour repérer et si la configuration le permet, y mettre les yeux sans faire un chocolat froid. Première impression : où est le fond ? Le faisceau de la lampe s'arrête dans les 20 premiers centimètres, et la configuration m'empêche de regarder dans l'eau sans y tomber. Du coup, les jambes en premier, je suis le sol, et après une marche de 50cm prend appui sur le sol du siphon. Je vais sous l'eau sans attendre, mais on ne voit rien de rien (c'est terrifiant). De là, commence le repérage à tâtons. La surface au-dessus du plan d'eau est confortable (1m40 de long sur 80 de large en ovale).
La voute plongeante
En s'avançant au maximum, je distingue le chenal de voute à la botte. Le conduit est octogonal et doit faire 90 x 90cm, avec le point le plus bas à droite (la faille au sol) qui descend au-delà des 2m de profondeur max que je suis capable de sonder. Je dirais que la voute s'enfonce de 90cm sous le niveau du plan d'eau, sur 1m50 de long, avant que je détecte une remontée brusque dans la voute (cloche, poche, exutoire???). En filmant je n'ai pas détecté cette encoche, car il me fallait être intégralement dans l'eau pour avoir l'extension suffisante. Après un quart d'heure de baignade, je me sens apaisé et prêt pour l'agréable remontée jusqu'à la salle carrefour.
En bref, il y a de la place dans le siphon pour y faire passer quelqu'un ou quelque chose, seulement la visibilité est très réduite et l'accès peut être vraiment compliqué en fonction du matériel à amener ici. Le rétrécissement, je pense, ne permet pas de laisser passer un plongeur tout équipé, mais si cela est possible il peut s'équiper dans le siphon. La voute est attaquable au perfo, mais faut se mettre à l'eau et surtout réussir à faire passer le perfo par la première vasque. Peut-être préparer le terrain en amont. Au fond il y a 4 mèches, une de 14 ou 16mm en grande longueur (90cm ?), deux autres de même diamètre mais plus courtes (70 et 30cm ?), et une longue (90cm ?) en 8mm probablement. Les inscriptions sont illisibles, tout est rouillé, les mèches sont probablement fragilisées. Le pompage semble compliqué : rien pour stocker en amont et aval inconnu.
Le téléphone était humide
On remonte, passant devant tout ce matériel attendant ici, mais nos kits sont pleins à ras bord... Quelques petits réglages sur la corde installée plus tôt, et nous voilà dehors. Nous profitons du jour restant pour remettre en place le parc à bestiaux autour de l'entrée du trou.

vendredi 12 décembre 2025

Pas l'temps d'niaiser !

Mercredi 10 décembre 2025

Participants : Rowland, Henri, Jean Michel E., Daniel C., Daniel M., Alary

TPST: 8h / Trou du Moulin de Bouisse

Après la petite première de la dernière fois il était prévu une session de "boulevardisation" pour mettre au gabarit le cheminement. Finalement nous nous retrouvons à six, permettant deux équipes. Le tunnelier Masdan, Rowland et Daniel C. Et les inventeurs Jean-Mi, Riton et moi. Entrée avant 10h et descente tout schuss au fond. Pendant que l'équipe tunnelier se met en place, nous refaisons un tour dans la salle du terminus. Pas de surprises, il nous faut attaquer sous le ressaut, en plein dans les blocs volants au sol. Nous en sortons quelqu'un à la main, puis titillons l'assemblage de gros blocs sous-jacent, qui se révèle mobile. Pour notre bien-être mental, nous installons un pied droit en travers sous un bout de croute terrestre, je pense qu'en le vissant nous avons remonté le village de quelques centimètres... 

Avant séance
Discussion et rediscussion, n'allons pas jouer sous ses énormes dalles (mais Jean-Mi n'y résistera pas). Nous attaquons l'énorme bloc juste derrière le pied droit au milieu de l'image, un truc qui doit faire dans les 250 kilos. Le fracas est impressionnant, au bruit on aurait dit que toute la doline s'était effondrée. Retour sur place, le bloc est vaporisé, avec des morceaux de plus de 10 kilos ayant volé de tous les côtés. On dégage et petit à petit nous commençons à nous sentir à l'aise : plus de place, rien au plafond n'a bougé, le trou nous accepte !
À la place du bloc
On dégage le maximum. L'empilement de blocs derrière le pied droit n'est pas rassurant, nous bâtissons dessous. Ensuite, vient le moment d'éliminer ce qui résiste sous Jean-Mi. On stocke, on bâtit, puis ça passe dessous. En même temps, le courant d'air s'amorce nettement en alternances irrégulières. Pendant qu'avec Henri on déblaie le bazar, Jean-Mi part s'occuper de quelques arêtes dans le passage en équerre. Nous nous coordonnons entre équipes avec des sifflets afin d'espérer se boucher les oreilles à temps. Nous gagnons deux mètres et atteignons une toute petite pièce où les blocs massifs de notre sol précédent font notre plafond. Tout ce qui est remontable à la main est sorti, il ne reste que le squelette, ou devrais-je dire un tas d'os car rien ici n'est structurel. Pétarade dans les blocs, balançoire pour certains, coup de masse pour d'autres, on descend encore de deux mètres.
Blocs à éclater
Le temps de dégager encore un peu et d'arracher un bloc du sol sous lequel je trouverai une toute petite araignée, causant instantanément la mise en pause du chantier... Les perspectives sont engageantes. Ça ressemble à l'équerre de la fois précédente mais avec moins de détente. Cependant, l'on devrait pouvoir bien gagner en creusant le sol et en éclatant les arêtes. Au loin, ça repart sur la gauche et ça descend. Nous sommes pris entre d'énormes blocs, on s'y sent bien ! Peut-être bientôt sortis ??
Puis vers 16h30, on se remonte. Le passage de l'équerre s'est ouvert et passe bien. Mais il passe encore mieux depuis que j'ai posé mon kit lourd sur une grosse lame au sol, au-dessus de laquelle nous devions ramper à l'égyptienne. Lame et sol qui se sont effondrés, heureusement sans personne dessous ou dessus ! Cette lame est venue se loger prête à glisser en direction du fond excavé aujourd'hui. J'ai essayé de la remonter, bien trop lourd, alors j'ai ajouté de la friction ici et là pour la caler en attendant son élimination.

Visite également par Daniel :

Et le compte rendu de Jean-Michel : Enfin la planète

Bref. Belle séance avec d'importants progrès de tous les côtés. La prochaine on l'espère, nous donnera à voir au delà de l'angle droit !

mardi 9 décembre 2025

Dimanche 30 novembre 2025

participants : Félix, Vincent, Blair, Toby, Rowland, Jean-Michel, Clément, Odile, Manu et Léonie

Entraînement à la Corde à Bufo Fret (Bugarach)


Un groupe de 10 membres très motivés, malgré mauvais temps, covoiturage très tôt vers Bugarach. Rdv est à 9 h 30 au parking du village. On se regroupe dans moins de voitures, car il faut encore monter et il n'y a pas beaucoup place pour se garer. Depuis la route il faut enfin grimper une bonne demi-heure à travers d'un forêt escarpé et une falaise (équipé avec une echelle). 


Le Pech de Bugarach est une montagne "inversée", c'est à dire les anciennes roches se trouvent au dessus des plus récentes. Donc la grotte aussi est inversée, on la monte au lieux de descendre. Elle est équipée à demeure.


Après une courte descente au debut, on arrive au "Lac des Lutins". On a nous prévenu de peut-être 25 cm d'eau à traverser, mais ce lac est plutôt une flaque, il manque d'eau. Mais les petits gours sont jolis.




Après cette partie plutôt plate, on monte plusieurs puits plus ou moins verticaux, tous équipés avec des cordes en plusieurs fractions. Avec un groupe de 10 ça prend tu temps.


On pert vite la motion de temps sous terre. Après plusieurs parties en corde, il est déjà 13 h et tous le monde a faim. 


Les parties plus hautes de la grotte sont bien concrétionnées. 




Concrétions multi-colores près du grand balcon.


 On n'a pas le temps d'explorer la galérie des sables, car il faut compter encore le long trajet après la sortie, deux heures et demi pour les plus loins. Et la descente à la corde se fait encore à la queue leu leu.


En attendant le reste du groupe, les plus avancés ont encore le temps de s'amuser en faisant des photos au Lac des Lutins, en jouant les reflets de la lumière. Sortie après 18 h, il fait déjà nuit noire sur la montagne. On prend le temps de descendre prudamment, afin de ne pas glisser sur l'argile ou les feuilles. Et une partie du groupe finit la journée avec une bonne pizza à Limoux. Une journée très réussite. Merci Felix et les autres instructeurs, qui ont montré bien différents techniques, par exemple de descendre en "perroquet".







Puisque personne ne rend compte de l'AG de ce Dimanche.....je comble le vide avec un historique de toutes les AG au qu'elle j'ai participé. Avantage IREMPLACABLE de l'archivage PAPIER!

Contrairement à ce qu'on veux nous faire croire RIEN ne remplacera le Papier. Ce que je dis peux même ce prouver Historiquement!D'ailleurs....ou sont donc les archives du CLUB. En fait notre mémoire. Un groupe humain sans mémoire, est un groupe sans avenir....


- Dimanche 1 Décembre 1974: 40ème AG, Foyer du Viguier,. Repas restau routier de Douzens. Avec évidemment André Capdevile, mais TOUS les anciens étaient là: Hervé Arnaud, Alphonse Bennes, L'Abbé Enjalran, André Sautou, Pierre Marsol, Jean Guiraud de Villeneuve....et j'en oublie.

- Dimanche 7 Décembre 1975: 41ème. Mairie d'Alet les Bains. Diner au restau de la "main d'argent"(disparu depuis).

- Dimanche 5 Décembre 1976: 42ème. Mairie de Caunes Minervois. Diner au restau Alibert.

- Dimanche 4 Décembre 1977: 43ème. A la base toute neuve de Trassanel!Diner au restau du "roc de l'aigle" à Cabrespine.

- Dimanche 3 Décembre 1978: 44ème. Mairie de Missègre. Diner au restau de Mouthoumet.

- Dimanche 2 Décembre 1979: 45ème. Mairie Sallèles Cabardès. Diner restau "chez marilou"(certainement disparu) à Villeneuve Minervois.

- Décembre 1980: je n'y était pas étant au service militaire (disparu depuis...) à la 3ème compagnie du 13ème Bataillon de Chasseurs Alpin de Chambéry, Savoie.

- Dimanche 6 Décembre 1981: 47ème.Salle de Justice et Paix de Limoux. Diner au restau: "le Fécos".

- Dimanche 5 Décembre 1982: 48ème. MJC de Carcassonne. 2lection à la présidence de Christophe Bès. Diner au restau: "le jardin de la tour".

-  Dimanche 4 Décembre 1983: 49ème. Ancienne salle de classe de Bugarach. A L'endroit même ou 43 ans plus tôt mon père GUILHEM René exerçait comme instituteur et secrétaire de Mairie. Et eu comme élève Mme Claire Corbu, fille du restaurateur à l'origine de la renommé MONDIALE de la fabuleuse histoire de l'Abbé Saunière de Rennes le Chateau.

- Dimanche 2 Décembre 1984: 50ème. Salle du conseil municipal de Carcassonne. Diner au restau de l'aéroport de Salvaza.

- Dimanche 1 Décembre 1985: 51ème. Salle Filaire à Quillan. Diner à "l'Auberge fleurie"à Luc sur Aude (disparu depuis)...

- Dimanche 7 Décembre 1986: 52ème . Mairie de Cabrespine. Diner au restau: "al mouli" (disparu depuis)

- Dimanche 6 Décembre 1987: 52ème. Foyer du Viguier Carcassonne. Diner au restau: "Le Canigou"(la montagne sacrée des Catalans!

- Dimanche...1988: je n'y était pas.

- Dimanche 10 Décembre 1989:55ème. Foyer Communal de Serviès en Val. Dans la commune d'Hervé Arnaud (la porte Arnaud de Trassanel). Diner au restau du village. Ou il y avait beaucoup d'anciens.

- Dimanche 2 Décembre 1990: 56ème. Une salle de l'aérodrome de Salvaza. Prise de la présidence de Daniel Mas. Début pour moi de la commission matériel.Diner au restau de l'aéroport.

- Dimanche 1 Décembre 1991: 57ème. base de Trassanel. J'abandonne la commission matériel découragé par le manque de sérieux de certains membres! Repas sur place d'un traiteur.

- Dimanche 6 Décembre 1992: 58ème. Capendu. Repas au "top du roulier". Prise du secrétaria par Daniel Gilles. Je reprend la commission matériel.

- Dimanche 5 Décembre 1993: 59ème. Centre équestre de Ninaute. Limoux. Diner au restau du centre.

- Dimanche 4 Décembre 1994: 60ème. Etablissement thermal de Rennes les bains. Diner au restau juste à coté.

- Dimanche 3 Décembre 1995: 61ème. Aérodrome de salvaza. Repas au restau de l'aérodrome.

- Dimanche 1 Décembre 1996: 62 ème.Au belvédère de Lastours. Diner au "puits du trésor".

- Dimanche 7 Décembre 1997: 63ème. Château de Violet. Peyriac Minervois. Diner au restau du Château.

- Dimanche 8 Décembre 1998: 64ème. Chèvrerie de la cascade de St julien. Repas au restau de la chèvrerie.

- Dimanche 5 Décembre 1999: 65ème. Café des négociants Carcassonne. Repas au restau du café. Pierre Guérin prend la présidence du SCA.

- Décembre 2000: 66ème. Je n'y était pas.

- Dimanche 2 Décembre 2001: 67ème. Mairie de Greffeil. Repas au "puits fleuri"tenue par Mr Escande, Maire.

- Dimanche 1 Décembre 2002: 68ème. Roquefère. 2lection de Serge Delpech à la présidence. Repas au restau: "sieur de Cabaret".

- Dimanche 7 Décembre 2003:69ème. Salle du "top du rouler" à Capendu. Repas au restau.

- Dimanche 5 Décembre 2004: 70ème. Mairie de Trèbes. Repas à un des restau (...) du village.

- Dimanche 4 Décembre 2005: 71ème. Aux "Capitelles"à Peyriac Minervois. Repas au restau.

- Dimanche 3 Décembre 2006: 72ème. Au "moulin de l'évêque" à Rivel, près de Chalabre.Repas au restau.

- Dimanche 2 Décembre 2007: 73ème. Au "Clos Occitan" ç Carcassonne. Repas au restau.

- Dimanche 7 Décembre 2008: 74ème. Aux "copains d'abord"(tout un programme ce nom!) à Palaja. Repas au restau.

- Dimanche 5 Décembre 2009: 75ème. "Les Capitelles" à Peyriac Minervois. Repas au restau.

- Dimanche 5 Décembre 2010: 76ème. salles des fêtes de Cabrespine (la première fois...).Départ de Pierre Marsol avec pertes et fracas, après avoir tenu le rôle trésorier pendant des décennies. Je prend la présidence du SCA..Repas je ne rappelle plus...

- Dimanche 4 Décembre 2011: 77ème. Salle des fétes de Cabrespine. Repas: tiré du sac (?).

- Dimanche 2 décembre 2012: 78ème. Salles des fêtes de Cabrespine. J'arrête la présidence et Jean Luc Bénet y est élu.

- Dimanche 1 Décembre 2013: 79ème. Salle des fêtes de Cabrespines. Le CLUB à pris un nouvel essor.

- Dimanche 7 Décembre 2014: 80ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Accompagnement d'anciens. Exposition. Repas par un traiteur.

- Samedi 5 Décembre 2015: 81ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Repas au restau "caput spina"dans le village.

- Dimanche 4 Décembre 2016: 82ème.Salles des fêtes de Cabrespine. Prise du secrétariat par Denis Poitout.Début d'une revitalisation du CLUB avec la présence de jeunes très dynamiques: Seb et Elo.Repas au "caput spina"avec André Capdeville qui est quasiment le dernier ancien.

- Dimanche 3 Décembre 2017: 83ème. Salles des fêtes de Cabrespine. 50 participants pour cette année exceptionnelle avec la découverte du réseau du Chandelier. Jean Luc Bénet , qui fut un très grand président quitte ces fonctions et est remplacé par Dominique Poulain. Repas auto-géré.

- Dimanche 2 Décembre 2018: 84ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Dynamique de feu avec le Chandelier. Et les 80 ans d'André Capdeville qui vas nous quitter le 30 Mai 2019. Repas préparé par Denise.

- Dimanche 1 Décembre 2019: 85ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Début d'un renouveau radical avec l'arrivée de jeunes très dynamique dont Félix et Boris. repas cafétéria "Crechendo "Carcassonne.

-2020-2021: période "covid". Aucune info!

- Dimanche 4 Décembre 2022: 88ème. Salles à la base de Trassanel. Confirmation de l'arrivée de jeunes. Repas tiré du sac.

- Dimanche 3 Décembre 2023: 89ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Prise de fonctions par les jeunes. Apéritif-dinatoire.

- Samedi 7 Décembre 2024: 90ème anniversaire du Spéléo Club de l'Aude. Manifestation majeure avec 70 participants. La présence des Grands anciens le docteur Varennes (qui a donné le nom à la grotte) et Alphonse bennes et ces 96 printemps...Je fait une exposition sur l'Histoire du deuxième plus ancien CLUB de France avec les doc. que j'ai pu collecter. Je fête mes 50 ans de CLUB. Repas traiteur.

- Dimanche 8 Décembre 2024: 90ème. Salle des fêtes de Cabrespine. Confirmation de la prise de responsabilité par les jeunes.

- Dimanche 7 Décembre 2025: 91ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Confirmation de l'extrême dynamisme de l'association avec le staff ultra actif des jeunes et moins jeunes. Et les 2 explorations majeures an cour: le réseau du Chant du loup et du trou du moulin de Bouisse dans les Hautes Corbières. Apéritif dinatoire.


Une tranche d'Histoire de la région.