lundi 28 octobre 2024

Dimanche 27 Octobre l'après midi: Redrescente dans un "vieux" trou, l'aVEN Yves, Massif de Missègre, Hautes Corbières. 9 ans après ma dernière descente, et 15 ans après les premières explos. Pour avoir la confirmation ou non qu'il contenanait encore de l'équipement. Un peu d'hésitation pour le retrouver, mais sans plus que ça, car je compte ici 21 sorties, sur les 28, si mon Historique est juste. Les ronces ont recouvert le grillage. Qu'il faudra songer à prolonger vers le bas au niveau de la porte, car un vhien peut encore y passer...Dès le début je sais que le déséquipement n'y a pas été fait: 2 plaquettes coudées inox équipent les 2 spits plein vide. Du majestueux puits d'entrée, que je trouve plus que les 33 m mesurés! J'avais oublié la majestée de cette découverte, grace à l'éleuveur Yves Bermudès, qui en entrtenant un pré avait découverte cette improbable ouverture, étrangement perchée au sommet d'une colline. Découverte majeure, contenant la plus grande et belle salle de Tout le massif (pour l'instant). Beauté très apesantie par une argile plus proche de la "super-glue"que d'une matière d'origine naturelle. Signalant ainsi la grande ancienneté de son creusement. Sans cette "bougnafle", cette cavité serait devenue une classique prisée. Malgré ces modeste - 117 mètres! Déception et frustration de l'impossibilité d'une suite, malgré l'acharnement épuisant déployé par les différentes équipes. je pense que la cavité est entèrement équipée, sauf peut étre le réseau dis des puits. Comme cette explo c'est faite pendant une période de "scission" dans le CLUB, la synthèse topo n'y a jamais été finalisée...Les spéléos, je m'y met dedans, n'ont pas été à la hauteur de ce site remarquable. D'une complexité étonnante. Un labyrinthe de réseaux annexes. Que j'aurais du mal à retrouver! Conclusion: faire les topo TOUT DE SUITE, et déséquiper dans la foulée! Arrét en haut de la grande salle (salle William). TPST: 1H20

samedi 26 octobre 2024


ST PANCRASSE 

samedi 26 octobre 2024

participants : Daniel M, Daniel C.

TPST : 6h ;  /  Trou du PIEGE St PANCRASSE


37éme sortie pour Daniel Mas sur ce secteur.

Pendant que Daniel M creuse proche de l'entrée du PIEGE, je vais faire le film du passage entre le trou du BUIS et le trou du BUIS bis pour enfin ressortir par le trou du PIEGE: tout communique 😁

Le creusement sur 50 cm de la proche entrée du PIEGE laisse apparaitre un petit vide.

Pas de vent, pas d'air dans les cavités .




 

jeudi 24 octobre 2024

Gouffre Pierre (Coume Ouarnède)

Lundi 21 octobre 2024

Participants : Gérard (SSAPO), Mathieu (Les rinofles), Clément, Gilles

TPST : 12h / Gouffre Pierre, rivière de Pont de Gerbaut, Coume Ouarnède (31)
 
Après avoir envisagé plein d'options pour faire un trou un peu conséquent et dérouler de la corde, notre choix s'est porté sur la Coume Ouarnède, l'option des Causses ayant été écartée vu l'épisode cévenol de la semaine passée (même s'il ne semble pas avoir touché le secteur initialement visé).

J'invite Gégé, fin connaisseur de la Coume et fédéré à la SSAPO. À la lecture du topoguide, mon choix se porte sur le gouffre Pierre, cela tombe bien, Gégé n'a pas refait ce trou depuis une quinzaine d'années.


Je m'étais chargé de préparer la répartition des kits.


Dimanche soir direction Dun (près de Mirepoix) pour dormir chez Clément. Nous partons vers 7h30, de pause petit-déj en pause essence, nous arrivons au parking de la fontaine de l'Ours à 9h55, avec donc 25 minutes de retard... 
Vu les précipitations des derniers jours, nous ne sommes pas sûrs que le Puits Noir soit praticable, mais au moins on sera vite fixés vu qu'il est situé dès l'entrée. Il sera toujours à temps de se rabattre sur le Robert Vincent qui accède au pied du puits Noir. 
On change en dernière minute notre objectif initial : nous n'irons pas aux pots de chambre probablement très arrosés, mais nous irons nous balader dans la galerie fossile Michel Juhle.
Nous finalisons les kits et prenons la direction du trou à 15 minutes de marche du parking. Gégé le trouve sans hésitation.

Vers 11h30 j'attaque l'équipement, un petit puits et nous voilà au sommet du Puits Noir. Il faut contourner la passerelle métallique brinquebalante de 1957 qui servait à position le treuil pour trouver la verticale. 
Le puits noir est à sec, quelle chance !
Je passe un peu de temps à chercher les points et rate le premier frac hors crue. Ce n'est pas critique car la météo est bonne. Je retrouve rapidement l'équipement hors crue. Le dernier jet fait une quarantaine de mètres en plein pot et le puits devient immense.

Mathieu équipe le puits du Balcon. Nous y passons beaucoup de temps, les points sont peu nombreux, il faut contourner le puis du Limon comme on peut, ça engage un peu pour le premier. Les seconds passent en tyrolienne, c'est tranquille !

Au pied de ce puits je reprends l'équipement, ça déroule davantage, ce sont de petits obstacles où la lecture se fait bien. 

C'est l'occasion pour moi de tester la Backup line en 5 mm, Gégé en avait amené 70 mètres. C'est fin mais ça tient bien en main.

Mathieu poursuit l'équipement pendant que je mange, puis je reprends la main jusqu'à la longue main courante contournant le puits Jeannot et donnant accès à la galerie Michel Juhle. Il est 17h30, nous avons mis 6 heures pour arriver là.

À présent nous suivons notre guide Gégé qui connaît parfaitement bien cette galerie puisqu'elle est un passage obligé dans les nombreuses traversées de la Coume. 

Nous prenons la direction de la salle Élisabeth Casteret puis descendons l'entonnoir jusqu'à la rivière de Pont de Gerbaut. 
Sur le retour on repère l'accès au réseau Larregola, unique liaison entre la Henne Morte et Félix Trombe. 
Nous faisons un petit détour à la cascade des 5 Hippies pour tenter de remplir la gourde filtrante, mais l'opération n'est pas concluante, nous ferons mieux dans les puits.

C'est l'heure de remonter, Gégé déséquipe une moitié et Clément l'autre. C'est la pluie qui nous accueille à l'extérieur. Heureusement elle se calme quand nous arrivons au parking et nous pouvons dékiter les 500 mètres de cordes et 110 amarrages sans se mouiller. 
Après la bière, Gégé nous quitte vers 1h30. Clément et Mathieu se font un plat de pâtes, quant à moi je file dans la tente me coucher. 


Le réveil est très humide le mardi matin et aura raison des troupes : nous décidons de rentrer au lieu de faire une seconde sortie comme initialement envisagé.

lundi 21 octobre 2024

Mini désob à -400 (aven de l'hydre)

Samedi 19 octobre 2024

participants : Félix, Fabienne (SCAL)

TPST : 9h

 

À la base, avec Fabienne du SCAL, on devait aller re-équipper l'aven du Grelot dans l’Hérault. Mais on a dû reporter (au 30 novembre, vous êtes les bienvenus) par manque d'effectifs.

Ayant tous les deux bloqués la journée, je propose qu'on aille à l'Aven de l'Hydre à la place, qui me faisait envie depuis déjà quelque temps, et qui est actuellement équipé en fixe par par CAF de Perpignan, qui a repris la désob au fond. On propose aux 2 clubs (SCAL et SCA), mais personne n'est intéressé. On ira donc à 2.

Gilles me donne le contact de Claude, du Caf de Perpignan, qui me confirmer que l'équippement est toujours en place, qu'on peut utiliser leurs cordes, et qu'a fond, il y a des cailloux à évacuer si on en a l'envie et le courage.

On se retrouve le samedi matin de bonne heure pour covoiture, et on arrive vers 10h30 à Périllos dans les PO (la cavité est dans l'Aude, mais l'accès se fait par les PO). Le début de la piste est en assez bon état, donc Fabienne décide de s'y engager ... en Twingo. Et un peu joueuse, elle continue même quand la piste devient un peu moins bonne : on arrive au final jusqu'au bout de la piste sans endomager la voiture. Ouf! Et ça nous aura économisé 6km de marche en montée.

Au sommet, le vent souffle très fort (j’hésite à sortir la doudoune!). On fait les 800m qu'il reste à faire à pied jusqu'à l'entrée, puis on mange à l'entrée de la grotte, à l'abri (relatif) d'un mur de pierres issues de la désob de l'entrée. On rentre sous terre à 12h30.

Descente sans encombres jusqu'au fond. Je m'attendais à une cavité d'intérêt principalement sportif, mais je suis agréablement surpris par les nombreuses concrétions (énormément d'une espèce de "chou fleurs" qui tapissent de nombreux murs et puits). À partir de -200, ça devient un peu plus boueux, et une zone (les conduites forcée) n'est pas très large par endroits. Ensuite, ça redevient plus large, jusqu'au fond (à priori celui du réseau des coupelles, à -398). On arrive dans une petite salle avec 2 fiches (datant des congrés de 2005 et 2017) indiquant que c'est le fond, et qu'il y a des bières à disposition (1 par équipe à partager). Évidement, depuis le temps, il n'y a plus de bières (ce qui me dérange absolument pas, j'aime pas ça). On voit une corde qui continue à descendre dans un passage pas bien large : on laisse nos mini-kits, et on descend voir la désob : on descend 2 puits de plus (pas bien larges), pour déboucher dans une petite salle avec un seau, suivit d'un ressaut qui mène au front de taille où se trouve le reste du matériel. On passe une heure à déblayer les cailloux (environ 20 sceaux, soit la moitié de ce qui est à sortir), mais à 2, on n'est pas très efficace (il faudrait être au moins 3, 4 ou 5 dans l'idéal).

Fabienne commence la remontée, pendant que je profite du seau placé sous un goutte à goutte pour nettoyer mes bloqueurs.

C'est le moment de remonter ... plus facile à dire qu'à faire sans ma pédale!
400m de puits à remonter qu'avec le pantin, ça me semble faisable, mais très laborieux. Par chance, il y a un petit bout de cordelette de 4-5m qui traîne : je le récupère pour faire une pédale (sans le couper). Quand je rejoins Fabienne, elle a un bout de dyneema qu'elle me prête, ce qui me permet de me faire une pédale bien plus agréable (une pédale qui s'allonge de 5cm à chaque fois qu'on prend appui dessus, ça faisait bizarre).

À partir de là, la remontée se fait sans encombres. On est dehors à 21h15. On se change, puis retour à la voiture pour manger un peu. Vu l'heure, et pour ne pas risquer la piste dans le noir, on décide de bivouaquer en haut, avant de redescendre le dimanche de bonne heure, Fabienne organisant un repas de famille pour le midi.

Bref, une cavité fort sympatique, et actuellement équipée en fixe.

S'il y a des gens motivés, le CAF de Perpignan cherche du monde pour les aider à poursuivre la désob à -400 (actuellement, vue sur un R2 ou R3 qui devrait être ouvert à la prochaine séance s'il y a une équipe efficace)

dimanche 20 octobre 2024

Nouvelles données au Chant du Loup

Samedi 19/10/2024

Perte du Chant du Loup

Participants : Pascal, Gilles, Henri, Laurent

TPST : 6h


Sortie multifonctions pour finir de calibrer l'accès à l'actif, rééquiper les puits en fixe, et surtout finir l'état des lieux de la topographie avant d'attaquer la suite.

Je me colle à l'élargissement pendant que Gilles et Pascal visitent le trou. Ensuite nous nous scindons en deux équipes. Pascal, qui est une nouvelle recrue du club depuis les JNS, est mis à contribution pour son baptême topo.
Pendant ce temps, Henri et Gilles rééquipent les puits non sans quelques différences générationnelles de conception de l'équipement.

Nous parvenons à boucler la topo et nous nous rejoignons dans l'actif, dont l'écoulement filant vers l'aval est un puissant moteur d'incitation à le suivre... surtout quand on connait l'éloignement des résurgences.
Malgré les rares pluies qui ont touché le secteur (on est bien les seuls en France !), le débit a commencé à augmenter et préfigure un régime hivernal arrosé et bruyant...

Les premières mesures d'azimuth montrent un écoulement à contre-sens de la vallée et de la galerie fossile principale : l'eau se dirige vers le sud !
C'est un indice supplémentaire, avec la structure géologique rencontrée, d'une probable capture de cette partie du bassin versant du Lauquet en direction des sources d'Alet, même si tout est encore possible.

Remontée sans encombres et marche d'approche retour sous un beau soleil d'automne.

Après dépouillement, la cavité atteint 566m de développement pour le moment.
L'actif se développe parallèlement à la galerie fossile, dans le sens opposé. Les deux parties de la cavité ne sont pas encore assez éloignées pour que l'on puisse conclure qu'elles ne se rencontrerons pas plus bas : l'eau coule à -42 alors que le point bas du chaos fossile est plus bas, à -50.

Pour y voir plus clair, une petite synthèse cartographique hydro-géo-spéléo s'imposait à partir des données récoltées sur et sous terre. Le rôle du croisement de faille sur le creusement du trou est évident, et la faille de contact calcaire - schiste montre un rejet important, supérieur à une centaine de mètres.
Une structure en gouttière faillée est probable en direction du sud-ouest, puisque nous avons rencontré le dévonien moyen à -40 alors qu'il n'apparait pas en surface :


 

mardi 15 octobre 2024

TROU DU BUIS OU GRUYERE DE ST PANCRASSE

Lundi 15 octobre 2024

participants : Daniel M., Daniel C.

TPST : 7h ; Trou du Buis bis, Trou du Piège 

 Je retourne au trou du BUIS avec daniel M avec pour but de filmer le porche attaqué par Henri et le trou du Buis Bis .

Pendant que Daniel M dégage des sacs et cailloux de son passage précédent, je monte voir le porche en dessus du trou du Piége.

Pour l'instant certes un peu d'air, mais dégagement à prévoir comme déjà fait au trou de Buis et Trou du Piège.





Je rejoins ensuite Daniel M pour finir de vider sacs et cailloux. Ensuite nous nous attaquons à la suite en éliminant un gros bloc. Avant de déclencher l'opération de pulvérisation du bloc, Daniel M me donne 3 minutes pour aller au fond du trou de Piège afin de savoir si communication.

Effectivement le déclenchement est audible et même plûtot trés prêt.

Je reste dans le trou du piège et fait de la fumée pour voir ou passe le courant d'air et c'est vraiment au fond que le trou aspire à fond. j'entend clairement Daniel M qui tousse et est obligé de sortir du trou du Buis 🤣.

La jonction des deux cavités est à 3 mètres environ...








dimanche 13 octobre 2024

Le combat continue à Coume Froide

Dimanche 13/10/2024

Perte de Coume Froide

Participants : JLuc, Henri, Flo, Clément, Laurent

TPST : 6h30

Retour au charbon par cette belle journée d'automne pour faire avancer le chantier, délaissé depuis la mi-juillet, en parallèle des explos au Chant du Loup.

Conditions météo super agréables dans la clairière


Sur le front de taille, pas grand-chose de plus n'a bougé depuis notre retraite précipitée de la dernière fois.
Nous avons amené plusieurs étais pour sécuriser durablement cette partie, et la matinée est consacrée au diagnostic et à la pose des renforts.

Ca va mieux quand tout est solidifié...

Pause au soleil pour reprendre des calories, puis retour au fond où plusieurs gros blocs empêchent le passage en bas. En revanche une lucarne s'est ouverte à la voûte, ce qui peut éviter de ressortir tous les remblais du sol.
Nous éliminons les blocs et stockons tous les gravats dans un mur dont JLuc a le secret, avec une bonne assise contrairement à ce que la photo ci-dessous laisse penser...

Réalisation murale du jour

Cette partie ne bougera plus.
Nous retrouvons en bas les outils enfouis la fois dernière.
Une partie de l'équipe s'avance dans la suite. Il y a (enfin) une bonne paroi à gauche et un volume confortable. Un trou au sol canalise à la fois l'eau et l'air. On voit du noir mais pas de cran de descente au sondage.
Avec l'habitude acquise, avant d'aller titiller plus loin, on diagnostique la paroi droite qui est constituée d'un amoncellement de blocs plus ou moins calcités. Et comme d'habitude, ça craint...

En élargissant le passage avant le nouveau trou souffleur, des blocs se déchaussent et l'argile inter-blocs ne tarde pas à suivre.
Il faut une fois de plus se replier prudemment et laisser agir, on reviendra une fois que tout ce qui doit tomber sera tombé, avec de nouveaux étais pour sécuriser tout ça et en s'appuyant sur le sol ou sur la bonne paroi opposée.

En résumé, nous avons sécurisé un tronçon de 5m mais il faut recommencer plus loin. La différence étant que cette fois nous avons un peu de place pour stocker.
Le combat continue, c'est pas encore le club Med..


 

Aval du réseau de la Caoudière

Samedi 12 octobre 2024

Participants : Maëlys (SSAPO), Jean-Michel, Pascal, Gilles

TPST : 11 h / Réseau de la Caoudière (Bélesta, Ariège)

En juin, à l'occasion du rassemblement CDS 11 à la maison du garde de Bélesta, j'avais visité le réseau amont de la Caoudière et nous avions commencé une brève excursion dans le réseau aval, avortée en raison de l'horaire.



Je souhaitais donc y retourner pour aller jusqu'au bout du réseau ne nécessitant pas de plongée : le siphon 5. j'avais proposé la sortie aussi à la SSAPO vu que je suis dorénavant adhérent aux deux clubs.

Pascal venant de Narbonne, je le récupère à Carcassonne avant que nous rejoignons Jean-Michel à Fanjeaux qui nous conduira jusqu'à Bélesta. Maëlys de la SSAPO nous rejoint à la maison du garde et nous poursuivons la route jusqu'au parking dont j'ai dû redemander l'emplacement à Papy deux jours avant, je perds la tête !

Le trou est vite retrouvé malgré une sente peu marquée. Jean-Michel attaque l'équipement, je le supervise et Maëlys quant à elle garde un œil sur Pascal dont c'est la deuxième sortie sur corde après son initiation la semaine passée à l'occasion des JNS.

Dans le P25 je reprends l'équipement, Jean-Michel n'est pas très à l'aise avec les fracs sur AN. C'est ensuite au tour de Maëlys d'équiper le dernier puits. 

Pascal au sommet du dernier puits

Nous nous retrouvons au pied des puits, organisons le matériel à faire suivre et j'ouvre la marche jusqu'à la séparation de l'amont avec l'aval. Nous entamons ensuite l'infâme boyau "ça glisse au pays de la bougnaffe", et effectivement, ça glisse au pays de la bougnaffe, mais moins avec un kit.

Nous traversons la grande salle et profitons ensuite de l'équipement en fixe.

Maëlys dans le P12 de l'aval

Le cheminement se trouve assez facilement, excepté une erreur qui m'a coûté de remonter une corde qui débouchait sur un passage de plus en plus étroit. 

La rivière est très jolie, on ne se remplit jamais les bottes. Par contre on se trempe les pieds avec les chaussures de canyoning. 😄

Quelques mains courantes permettent de rester au sec.


Maëlys repère une grenouille rachitique, il n'y a pas grand chose à bouffer à -180 m !


Nous shuntons le siphon 3 puis prenons la direction du siphon 5 par une galerie recouverte de boue du sol au plafond !

La galerie de boue

Le plan incliné descendant au siphon interpelle Maëlys, il semble bien dur à remonter malgré sa faible inclinaison. Finalement la corde promenée jusqu'ici aura trouvé son utilité, aidée par le seul AN du coin, quelle chance !

Siphon 5

Avec Maëlys on remonte la rivière jusqu'au siphon 4, histoire d'être complets.

Il est 18h, on attaque la remontée. Vers 20h nous sommes dans le "Métro" et nous décidons que j'encadre Pascal à la remontée et que Jean-Michel garde un œil sur Maëlys au déséquipement.

Pascal se débrouille bien, il remonte les deux derniers puits seul pendant que j'attends Jean-Michel dans le tunnel. Je reste ensuite avec Maëlys au déséquipement.

Retour des derniers à la voiture vers 22h. 

samedi 12 octobre 2024

Vendredi 11 Octobre 2024: Journée multi-fonction. Dans la matinée aménagement un abris en bache à l'entrée du trou de cantaloups. La perte c'est remise à fonctionner. J'ai fait ce que j'ai pu avec une bache, dont je doute de la longévité... Descente à St Pancrasse en début d'aprem. Ou Daniel M continue son travail de bagnard au "porche du buis". Au fond, j'arrive à un progresser de 2m de plus coté droit. Mais ça ne m'emballe pas du tout. Le seul indice positif est la présence de 2 branches qui peut laisser penser que ça vas s'élargir derrière. Et ça ne n'est qu'un hypothèse!Je vais travaille au porche supérieur aval. Et en 6 pailles très efficace voit qu'après une septième l'on pourra avancer dans un conduit bas très bien creusé. Mais surtout avec un fort souffle à ce jour. Mon ressentis et bon, et je me met à douter de l'hypothèse du tube à vent entre ce trou et le poche du buis. Je me demande si nous n'aurions pas à faire à un niveau fossile perché indépendant des trous le long de la berge...Affaire à suivre...Le débit du ruissau à augmenté. TPST+TPES:6H

mardi 8 octobre 2024

JNSC 2024

Et oui comme chaque année , nos traditionnels JNSC  d’octobre,se sont déroulé à la salle des fêtes de Cabrespine ,comme" base arrière "....

3 demi journées ,avec la possibilité de visiter Trassanel ,Cazals ,le gouffre de cabrespine , Cibelle,la nuit aux Cazals et une grande nouveauté ,2 sorties plus techniques à bufo fret et le réseau inférieur des cazals pour les plus motivés.

Grosse nouveauté, 5 conteurs et 2 musiciens pour la nuit aux cazals !  C était un grand moment .....

Nos super encadrants ont permis de faire visiter ou explorer les cavités audoises du minervois et de bugarach à près de 80 personnes .

Le soir , presque traditionnel repas des guerriers accompagnateurs du SCA ,dans une ambiance conviviale et chaleureuse .

Les visages réjoui des initiés  est le plus beau cadeau de ces journées !

Je remercie le gouffre de Cabrespine , philippe CLERGUE ,ainsi que le conseil départemental 11 pour leur soutien et aide , les conteurs et musiciens et bien-sur les membres du spéléo club de l Aude

Je vais pas plus m attarder ,les photos parlent d'elles mêmes


 








































Dimanche 6 octobre 2024

Participants : Félix, Jean-Michel, Gilles, Shedy, Léonie, Pascal, Déborah

TPST : 8h / Initiation sur cordes aux Cazals

À l'initiative de Félix, nous avons créé cette année des sorties un peu plus "musclées" que ce que nous faisions jusqu'à présent. Samedi, Félix, Jean-Michel et Boris ont amené sept personnes à Bufo Fret, et ce dimanche avec Félix et Jean-Michel qui nous a rejoint dans l'après-midi, nous avons initié aux techniques de cordes quatre personnes à la grotte des Cazals.

Du monde !


La journée démarre à 7h30 par le passage de Dom qui me confie les viennoiseries offertes au groupe ayant passé la nuit aux Cazals. Après être monté à la grotte effectuer ma mission de boulanger, je descends au parking de la grotte de Limousis récupérer trois de quatre stagiaires du jour, le quatrième ayant dormi dans la grotte. Félix est déjà sur place, il a également dormi dans la grotte, en remplacement de Véro covidée.

À 9h30 nous attaquons les hostilités dans le porche que j'avais équipé la veille. Nous formons deux groupes, certains ayant le courage de se lancer dans la vire aérienne et le pendule que j'avais équipé avec Alary en juin. Vers 11h30 nous faisons un premier tour sous terre. J'équipe le P17 qui se situe une quinzaine de mètres après l'entrée, puis nous effectuons un rapide aller-retour dans le fond ce court réseau. Pendant ce temps-là, Félix déséquipe la vire dans le porche.

Nous ressortons vers 13h, puis après le pique-nique, je pars avec Pascal et Shedy en direction du réseau C77 (que j'avais équipé mercredi en compagnie de Manu), suivi une vingtaine de minutes plus tard par Félix et ses deux stagiaires, Léonie et Déborah. 

Je montre à Pascal le début du réseau de lévitation en étant que Shedy remonte. Nous partons avec ma petite équipe en direction de la surface.

En attendant le retour du reste de l'équipe, on fait des conversions et même des passages de nœud. Je déséquipe le porche, c'est alors qu'arrivent Jean-Michel et Léonie, pendant que Félix montre à Déborah le reste de la galerie de l'Ours. 

Retour aux voitures vers 18h, avec trois nouveaux membres.