Jeudi 11 Août 2011
participants : Gaëtan, Olivier, Laurent
30m de première environ
Nous avions prévu de finir l'été sur le trou de la Pause mais une découverte en chasse provisoirement une autre. L'énorme intérêt du nouveau trou s'impose petit à petit dans le mental de l'équipe.
En fait nous ne sommes plus ici sur le bassin versant de l'Agly mais bien sur le synclinal des Tourtes seulement 1 km au nord et déjà se profile l'idée d'un réseau inconnu qui pourrait se livrer au coeur de la charnière...
La journée commence par la découverte d'un petit passage en lucarne dans le puits exploré Dimanche dernier. Gaëtan trouve une conduite forçée rétrécie par de la calcite très ancienne qui redescend emportant avec elle une partie du courant d'air aspirant.
Nous délaissons ce passage pour se consacrer au point bas : deux volées de trous viennent à bout de l'étroiture. Nous sortons manger, mais rerentrons bien vite, impatients de voir le résultat. Nous descendons un nouveau ressaut de quatre mètres; à droite une lucarne impénétrable mais c'est noir derrière : nouvelle volée...
Instantanément la fumée est dissipée et nous passons presque debout; deux mètres plus loin on arrive latéralement dans une galerie de 3X3m de section. On descend tant bien que mal en libre.
Celle-ci remonte en forte pente sur une quinzaine de mètres. En haut, coulées anciennes mais du zef nous vient dans la figure : la correspondance avec la conduite forçée de ce matin est très probable.
L'intérêt est ailleurs : en bas contre la paroi un pertuis s'ouvre et on a vite fait de comprendre que c'est là que ça se passe : notre vapeur est suçée au travers en faisant des tourbillons. Le courant d'air est supérieur à celui des autres cavités connues du massif et nous laisse interrogateurs sur son point de restitution; probablement très bas dans les vallées. Les hypothèses vont bon train pendant que l'on s'attaque à l'obstacle.
turbine vers la suite
Nous descendons de deux mètres mais un grand nombre de lames d'érosion empêchent de voir au delà d'un tournant à droite avec un nouvel echo assez lointain. Les accus sont épuisés, il faudra revenir et ça ne tardera pas...
Nous ressortons enthousiastes et frémissants et au retour je découvre le nid de la bestiole (et c'est bien un loir!) qui m'a guidé dans la terre jusqu'à la cavité. Je la remercie chaleureusement et lui ferais une offrande à mon prochain passage...
1 commentaire:
Fabuleux,enfin!
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