Mardi 09 Aout (JM, Claire)
Départ pour Enshi d’où doivent partir les parents Lagrède et Geneau ((Josiane reste à l’hôtel pour trier ses bestioles). Nous y arrivons en fin de matinée. Repas tout près de l’aéroport avec le représentant du gouverneur et celui du chef de la police.
Vers 12h30 nous disons au revoir aux partants et nous nous séparons en deux équipes.
Fred, Anto et Raph vont descendre le grand puits, Vincent et Lulu prospecteront autour.
Bernard, Julie, Claire et moi partons prospecter une nouvelle zone à une soixantaine de kilomètres à l’est (toujours dans l’Hubeï). Le karst à piton est gigantesque, plusieurs milliers de kilomètres carrés. Nous arrivons à Quiba et sommes reçus par un officiel. Aussitôt il enfourche une moto et nous le suivons.
La mousson semble bien terminée le thermomètre vient de prendre 10° environ 40°.
Il nous amène topoter une belle cavité phréatique cachée sous la végétation Grotte Froide). Au bas d’un P13 je trouve un soupirail fortement ventilé. Le sol sableux se creuserait facilement. En France je ne serais pas sorti de ce trou sans avant d’être passé mais ici on n’a pas le temps de creuser. Je retiens Julie qui commence à gratouiller. Nous ressortons vers 16h30. Il reste un peu de temps. L’officiel nous guide vers… le tunnel autoroutier ; on n’avait pas encore topographié ce type de cavité…
En milieu de tunnel s’ouvre une belle cavité qui s’appelle ? Devinez ! la Grotte du Dragon ! Les parois ont été ornées de béton projeté. Le sol est tapissé de sacs de sable… La galerie se termine sur une coulée remontante. Je m’en approche et sens un violent courant d’air. Julie qui en vient maintient qu’il n’y en a pas. Nous montons et découvrons une belle salle. Soudain nous sommes saisis par le rugissement du dragon et nous ressentons son souffle… En fait le sol de la salle est percé d’une trappe qui donne sur… l’autoroute 9 mètres plus bas. Chaque passage de camion réamorce l’air et le bramadis.
Nous prenons bien les adresses pour revenir lors d’une prochaine expé.
Au retour sur notre hôtel, le soleil couchant frise un amoncellement de chaines de pitons, à perte de vue…
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