dimanche 28 janvier 2024

Les Chambres d'Alaric

Samedi 27 janvier 2024

participants : Victor P. (SCA), Kévin G. (non SCA).

TPST : ~2h.

L'objectif du jour était de visiter la grotte des Chambres d'Alaric, et d'effectuer des relevés de Co2.

Cette grotte est connue pour avoir abrité un important site archéologique, de nombreuses concrétions et aussi pour contenir une importante quantité de Co2. Nous empruntons donc l'appareil de Masdan, qui nous l'a gentiment mis à disposition. 

Pour protéger les chauves-souris qui séjournent ici, des périodes de visite ont été indiquées par l'association de protection des chauves-souris Derivaz. On peut explorer la grotte du 1er juin au 1er septembre, et du 15 décembre au 15 février.

Après une escalade de deux ressaut de 7m (facilitées par des prises en métal scellées dans la roche), nous arrivons dans la grande Salle d'Entrée. Il n'y a pas grand-chose ici, à part les graffiti des nombreux visiteurs du lieu. Le taux de Co2 est proche de celui de l'air extérieur.

Il faut emprunter une petite étroiture et passer une porte métallique laissée ouverte pour arriver dans la Salle de la Boue. Ici nous sommes déjà entourés de concrétions. Le taux de Co2 y est de 0,5 %.

Par des escalades (cordes en place) nous pouvons nous rendre dans la Salle de l'Echo, et dans l'entrée de la Salle des Nains. Nous retournons ensuite dans la Salle de la Boue.


À partir de la Salle de la Boue, par une petite escalade à travers les concrétions nous pouvons nous rendre dans une galerie déclive. Celle-ci mène à un nouveau passage d'escalade. D'un côté on peut ramper dans un boyau recouvert de concrétions, de l'autre côté on peut entrer dans le Réseau du Renard.



Ce réseau est trop étroit pour Kévin, j'y vais donc seul. Là encore, tout est recouvert de concrétions. Une descente sur une coulée blanche de quartzite permet d'accéder à une salle. Le taux de Co2 est de 0,8 %.

Je rejoins Kévin devant l'entrée du Réseau du Renard, nous partons en direction du Réseau Ali Baba. Nous devons encore passer une escalade pour arriver à un pallier. Le taux de Co2 et supérieur à 0,9 %.

Ici on peut passer par une lucarne pour descendre en rappel, ou bien descendre par une galerie déclive et glissante recouverte d'argile (nous prenons la deuxième option). 

La batterie de la GoPro nous lâche à ce moment là, nous décidons de remonter afin d'explorer et de filmer la suite une autre fois.

Je descend de quelques mètres jusqu'au début du Réseau Ali Baba pour voir à quoi ça ressemble, et ça a l'air superbe 😀. Le taux de Co2 grimpe ici à plus de 1,2%.




Voilà donc une bien belle grotte dans la montagne d'Alaric, si ce n'est peut-être la plus belle de tout le massif. 😊 Une prochaine exploration permettra de visiter le Réseau Ali Baba et de faire des nouveaux relevés de Co2, afin de comparer avec les données actuelles.

5 commentaires:

Stoche a dit…

Belle grotte en effet. 1,2 % de CO 2 c'est rien du tout. Il doit y en avoir davantage en été. Et des chauves-souris, il y en avait ?

Victor P a dit…

Oui on s'attendait à beaucoup plus de co2 ! On était surpris. Il y en a sûrement plus au coeur du Réseau Ali Baba. On verra la prochaine fois :-)
Oui, on a croisé 2 petits rhinolophes qui dormaient paisiblement :-)

Stoche a dit…

Ceci dit il y en a moins en hiver qu'en été.

Vincent G a dit…

Merci pour ce compte-rendu Victor. Ca donne envie d'aller faire un tour sur l'Alaric que je ne connais pas.
Site de reproduction pour les chiros cette grotte d'après les dates d'interdiction ?

Victor P a dit…

J'y suis retourné hier (11 février) afin de descendre et filmer au fond du Réseau Ali Baba.

Je suis très loin d'être un expert en chiro. Une amie bénévole à l'association Derivaz m'a dit que les Chambres d'Alaric étaient un site de transit pour les chauves-souris, comme toutes les grottes de l'Alaric.
Il y a deux semaines il y avait 2 petites rhino qui dormaient dans la grotte, hier il n'y en avait plus qu'une seule.