samedi 6 janvier 2024

L'archi-pèle du goulag...*

(* ça marche aussi avec pelle vu l'historique du trou)

Samedi 6/01/24

Perte de Coume Froide

Participants : JLuc, Flo, Ruben, Adélaïde, Clément, Etienne, Laurent

TPST : 4h


Pari osé de continuer la désob de Coume Froide en conditions météo hivernales. On ne va pas être déçus...
Les troupes sont galvanisées en début de journée par la bonne surprise de la dernière séance de l'année 2023.

Début de chantier

Première constatation : le gel est rentré dans la cavité à cause de l'aspiration, l'eau des gamattes mises à l'abri en bas de la buse s'est transformée en glace. Mais l'eau contenue dans les remplissages a également provoqué quelques dégâts plus loin en gelant puis en dégelant plusieurs fois (alternance jour-nuit probablement).
Des cailloutis, petits blocs et un genre de farine imbibée d'eau jonchent le sol.

Au fond, c'est carrément un bloc de 300kg qui a glissé de la paroi sur le sol.
Après avoir sorti les différents débris, le gros intrus est éliminé.

La petite salle découverte la fois précédente est maintenant facilement atteignable. On peut s'y tenir à trois sans problème.
Le chantier reprend mais il est impossible de rester propre et sec dans le trou (sauf pour Etienne mais ça ça restera un mystère inexpliqué...).
Le transport des gamattes dans ces conditions ressemble à un sérieux bizutage d'exploration pour Adélaïde.
Dehors c'est pire : alternance de pluie glaciale et de neige, vent fort, et la bâche de protection qui s'avère poreuse et concentre la flotte en plein sur l'équipier-tracteur en sommet de buse.
Bref, une ambiance de camp de travail sibérien sous Staline, entourés par la taïga...on se pèle !!

Les mêmes, plus humides...

En bas, deux suites sont possibles mais le courant d'air passe en priorité sur la gauche. Etienne se déchaine sur ce passage, motivé par l'air qui y rentre de plus en plus au fur et à mesure du dégagement.
Quelques blocs sont stockés sur place dans le passage de droite, mais au bout d'un moment il faut repercer pour fractionner les plus gros.
La bonne nouvelle c'est que le marteau sonne clair sur la roche en front de taille : il semble que ce soit la paroi en place juste à côté du passage de l'air.

Je descend pour réduire les blocs récalcitrants en miettes, mais prudent malgré l'enthousiasme, j'avais pris la peine de placer un repère en limite d'un énorme bloc qui sert de demi-voûte juste avant la petite salle.
Damned, le dit-repère n'est plus là, et une fente de détente d'un demi-centimètre de large est apparue : le monstre bloc n'est pas (plus) stable !
Malgré l'envie d'aller plus loin, ce n'est pas le moment de prendre les paris sur l'influence de la gravité sur une masse pareille. Fin de séance forcée, il va falloir un petit étayage avant de poursuivre...

Retraite anticipée (photos de Clément)

Etant donné la transformation en glaçons de l'équipe mouillée ressortie à l'extérieur (seul JLuc est encore sec, en grand sage il avait compris depuis le début de journée qu'il ne fallait pas alterner les postes sous terre et dehors sous peine de pneumonie), la mauvaise nouvelle n'est pas trop mal prise.
Tout le monde pense déjà au plaisir de la douche chaude en rentrant à la maison...

Le scénario, entre motivation impatiente et stratégie obligatoire nous rappelle furieusement l'ouverture du Chandelier il y a déjà quelques années.


3 commentaires:

masdan a dit…

Quasiment napoléonien, guerre de Stalingrad, poilus dans leurs tranchée, et guerre en Ukraine !!! Je me demande pourquoi j'ai manqué ça !!! Le matin ,dans la nuit petit crachin sur Carcassonne, puis quand je charge la voiture : un petit déluge....Hop hop hop je resterai chez moi .
Bravo, bande de fous ;-)
Mais des pieds droits, vite..

Dom POULAIN a dit…

coume froide porte bien son nom....

masdan a dit…

Il faudrait trouver une vieille caravane pour faire un point chaud, l'hiver ne fait que commencer, et peut être utiliser un treuil électrique...