Une partie des résultats du double traçage sont tombés ce WE. La sulfo cabrespinienne est bien ressortie. Vitesse moyenne 140 m/h (50h), vitesse de pointe 175 m/h (40h) avec un débit de 200 l/sec au point d'injection. Plus rapide que le précédent traçage de cette même rivière, mais on s'y attendait.
Par contre aucune trace pour l'instant de la fluo de la perte sud, principal enjeu de l'opération. Bon nombre d'interrogations fusent dans l'équipe mais il semble d'ores et déjà que la partie sud de la bande calcaire ne possède pas les mêmes caractéristiques de drainage que la partie nord. La fluo est fortement ralentie ou piégée quelque part. L'appareil de mesures reste en place toute cette semaine au minimum dans l'espoir d'obtenir une courbe à interpréter.
Dimanche 15 Janvier 2012 : sortie désob au trou de la Pause
participants : Jean Michel, Henri, Etienne, Laurent. TPST : 8h
Profitant du gel matinal et du calme atmosphérique, le but de la sortie était de pister le courant d'air qui disparaît peu avant le fond dans une zone chaotique.
Arrivée sur le plateau un peu plus tôt que le rdv, le spectacle de la forêt domaniale de l'eau salée totalement givrée est féérique (aiguilles de plusieurs cm). Malheureusement je n'ai pas l'appareil photo. Petit détour par l'entrée du roc de l'Aigle pour le fun. Le "générateur de brouillard" fonctionne à plein régime, créant une cellule convective spectaculaire au dessus de l'entrée (il n'y a pas du tout de vent extérieur). Toute la zone est dégivrée sur 10m de diamètre et autant de hauteur. Cette petite visite donne du courage pour la suite des travaux qui ne sera pas simple.
Descente dans la Pause à 9h30 et première explication avec la roche au terminus du trou, mais les fumées s'évacuent mal alors que dans le méandre d'accès, ça turbine une fois de plus...
On part à la recherche du zef dans les chaos avec clopes et encens. Par éliminations successives on se retrouve dans un interstrate effondré assez large au dessus de la galerie principale.
Ici, on sent bien la proximité avec le décrochement indiqué sur la carte géologique : les creusements de voûte bien visibles sont souvent fendus par une néotectonique bien présente et ce détournement du courant d'air n'est pas un effet sans cause.
A l'extrêmité ouest de l'interstrate, on découvre enfin une capture : le zef part dans un ancien méandre étroit et encombré. La direction n'est pas encourageante mais on élargit quand même. Avancée de trois mètres et on peut de redresser (de profil, faut pas rêver). Vue sur plusieurs mètres encore assez étroits mais avec de la hauteur. Le conduit prend la direction d'une ancienne conduite forçée accessible par un ressaut remontant dans la galerie principale et dont l'aval queute sur un petit éboulis marneux. Il est donc fort possible que cette conduite (2,5 X 1,5) continue au delà de cet obstacle en emportant l'air qui passe dans notre petit méandre.
La suite de l'après midi est consacrée à l'ouverture d'un shunt permettant l'accès direct au nouveau chantier.
Retour sur les lieux très prochainement.
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