mercredi 22 mai 2024

Samedi 18 mai 2024 - Congrès National à Sorrèze (Tarn)

Participants : Jean-Michel L., Felix et Polo (non-SCA)

TPST : 3h  – Résurgence de Fendeille (81540 SORREZE)
Localisation : 43.444722°N, 2.082683°E (entrée busée) alt. 495m

Nous voici au congrès national à Sorrèze. Après s’être inscrits pour les sorties, nous montons sur le Causse de Sorrèze en compagnie de l’ami Polo (doté d’une superbe moustache) que connaît Felix.
Une fois sur place et équipés, il reste à faire la marche d’approche. Il y en a pour un quart d’heure de descente raide et glissante (il a plu). Nous voilà devant la buse d’accès. En effet, l’accès naturel (résurgence) est impraticable sauf grande sécheresse et une entrée nouvelle, utilisable par tous temps a été ouverte et busée par le SRSASR (Société de Recherche Spéléo et Archeo du Sorèzois et du Revélois).
La buse, en pente légèrement descendante nous conduit sur une suite de galeries pentues et glaiseuses et nous descendons jusqu’à la rivière. A gauche, l’aval, rapidement impénétrable car nous sommes près de la résurgence.
A droite, l’amont, que nous remontons. L’eau ne dépasse que rarement le niveau des bottes et la progression s’effectue dans une faille parfois très haute et d’une largeur suffisante pour ne pas opposer de difficultés de progression. A certains endroits, le passage de l’eau est trop étroit et nous prenons des shunts en hauteur bien sympathiques. A d’autres, nous suivons le passage de l’eau dans des voûtes basses et nous rampons avec de l’eau jusqu’au nombril, puis finalement jusqu’au cou. Ce n’est pas toujours drôle mais néanmoins, la dernière voûte mouillante avant le siphon est ludique. Nous avons certes de l’eau jusqu’au cou, mais le fond est glaiseux et ça glisse bien. Il suffit de se tracter avec les bras aux prises de la voûte pour avancer.
Au retour, nous prenons plus le temps d’observer la galerie. Il y a de belles formes d’érosion, et chose curieuse, il me semble même voir un banc de grès entre les calcaires que la rivière a traversé sans problème.
Une première sortie bien humide pour un début de congrès !



 

 

1 commentaire:

masdan a dit…

Le grès et facilement traversé par l'eau, et par usure mécanique (abrasion par les sables transportés par l'eau) les formes de creusements ressemble à s'y méprendre à celles du calcaire.