mercredi 7 septembre 2011

Recréation sur les "3000" Ariègeois

lundi 29 Août 2011

Profitant de quelques jours de vacances à la montagne, histoire de couper un peu avec le boulot et le remuage de blocs souterrains, je m'organise un petit trek en solo sur le Montcalm et l'Estats, sommets mythiques de l'est Pyrénéen que je n'ai pas eu encore l'occasion de faire.

Départ du parking dans la vallée (altitude 1120m) vers 7h du mat à la frontale, les jours raccourcissant déjà nettement. Il fait très frais en forêt et cela permet une ascension rapide.

lever de soleil sur les premières hauteurs à l'orée supérieure des bois



Le refuge de l'étang du Pinet (photo ci dessus) est atteint à 9h (altitude 2200 m). le soleil se cache encore sur une bonne partie de la vallée. Je rejoins quelques marcheurs qui démarrent après une nuit passée sur cette jolie étape.



Vers 2900m, voici à peine les premiers névés (ou plutôt devrais-je dire icebergs dans ce cas ?). Le printemps chaud et précoce a favorisé la disparition quasi-systematique de la neige d'altitude cette année. Le paysage ressemble à l'Atlas marocain.


11h, voici le sommet de la Pique d'Estats (3143 m), sommet vénéré des Catalans autant que le Canigou. D'ailleurs, certains sont déjà là, et la moyenne d'âge est nettement moins élevée que du côté français...



superbe vue dégagée sur le versant espagnol. Là non plus, aucune trace de neige



Je redescends par la crête est vers un petit col et remonte en face vers le sommet qui fait la fierté des ariegeois : le pic de Montcalm (3077 m)



sommet du Montcalm

Arrivée au sommet à midi, j'ai pas mal d'avance sur l'horaire prévu et le ciel n'est pas trop menacant; il est temps de faire une super pause casse croûte en admirant ces superbes paysages...


La pique d'Estats vue depuis le Montcalm



Vers le nord ouest, vue sur le mont Valier (masse dans l'ombre au milieu de la ligne d'horizon). Remarquer aussi le très joli contact géologique entre les granites roses clair de Bassiès (au second plan à droite) et les roches sédimentaires (schistes) et métamorphiques (gneiss) plus sombres situées au premier plan et à gauche de la photo


Il est temps à présent de rentrer car les cumulus enflent. Après un bref détour involontaire vers les étangs sous l'Estats où tous les marcheurs se rendent avant de s'apercevoir que la bifurcation était plus haut et non mentionnée (certains à bout de souffle et d'un certain âge prendront d'ailleurs très mal la chose...), je retrouve le refuge du Pinet sous un autre éclairage cette fois


L'étang et le refuge du Pinet au retour des hauteurs. En toile de fond, la Pique Rouge de Bassiès


La descente est longue, très longue. Arrivée au parking à 17h, des images plein la tête. Au total, 2400m de dénivellation cumulée depuis le matin, et un bon décrassage du corps et des neurones...

1 commentaire:

jean michel a dit…

La frontière passe par la Pique d'Estat qui est donc le plus haut sommet de l'Ariège.
Le gardien du refuge du Pinet est extraordinaire.Il faut y passer une nuit pour voir (réservation très conseillée).