Gaubeille Sallèles Cabardes
Alain C. (SSPCV), Jean Michel, Jean Marie
TPST 9 heures
Entrée vers 10 heures. Nous arrivons rapidement à la salle de l’Amphithéatre. La chatière se passe tout compte fait assez bien, surtout quand je sais que je suis déjà passé une première fois.
Coulée de calcite juste avant la chatière
Nous prenons quelques photos à la salle terminale, trassanélienne ,avait écrit Daniel :
Nous revenons sur nos pas et fouillons tous les dessous de blocs en tenant compte des renseignements donnés par le même Daniel. Impossible de trouver le mythique siphon. Nous avons quelques doutes sur l’utilisation de produits hallucinogènes lors de sa découverte…
Nous finissons nos recherches sur la galerie qui au bas du puits d’accès file vers la gauche (Est). Nous finissons dans une faille glaiseuse, moi en bas, dans le trou du c… du Cabardès, Jean Michel en haut dans une cloche non moins merdeuse. Seul Alain s’en tire bien a moitié hauteur, seul endroit sans bouillasse.
Sortie vers 19 heures. Nous ramenons la clef chez Alain et Cathy qui nous servent un copieux apéritif, bienvenu je l’avoue.
Daniel, je crois qu’il ne te reste plus qu’à nous le montrer ce siphon…
10 commentaires:
Oui,je le crois.Aujour d'huis ,je vais rechercher le compte rendu de cette sortie que je scanerai.Comme je ne crois pas que quelqu'un aurait bouché ce départ,et que je pense que vous êtes de bons fureteurs,il ne reste qu'une solution:le bouau boueux qui donne dans l'eau,serait l'accés à ce que je t'ai décrit,mais nous l'avions exploré en sècheresse,avec un niveau de l'eau,peut être,5 m plus bas.Je me souviens également,que nous avions eu très chaud au bord du siphon et que j'avais pensé à la présence de CO2.En fait ce n'est pas 1 siphon,mais 2 qu'il y avait.A suivre.
Bon,j'ai fini par trouver parmi des centaines et centaines de compte rendus de sortie.Le moins que je puisse dire,c'est qu'il est succint.
Vendredi25 janvier 1985
Gaubeille: Coste et moi.300m de grande première-niveau noyé.
Vous aviez fait un croquis ? une topo ? Tu peux la retrouver ?
ça,je l'ai déjà dis,la topo a été faite,en partie par alain coste,mais je ne pense pas qu'elle ait été finie.On ne la jamais vue.
C'est bizarre ça pas de topo de Gaubeille, après plus de 25 ans. En tous cas si le siphon a été trouvé le 25 janvier 1985, il se trouve avant la partie terminale car il me semble avoir participé à cette exploration terminale. Je n'ai pas mes comptes rendus de cette époque pour vérifier. Il faudrait peut-être demander au principal protagoniste s'il se souvient de ce siphon.
je lui dirai le siphon bleu
celui qu'on ne voit pas avec les yeux
parler me semble ridicule
je m'élance et puis recule
devant une phrase inutile
qui briserait l'instant fragile
d'une rencontre
d'une rencontre
Il suffirait de téléphoner à Alain Costes,inventeur et explorateur du trou et témoin de cette exploration,car je sens que certains auraient des doutes sur l'existence d'un des plus beaux siphon de l'aude.Cela permettrait de faire un point sur la topo de cette si belle cavité.Pour la petite histoire Alain et Bibi,sa femme ont trouvé l'entrée bien bouchée de ce trou,qu'ils ont ouvert,et exploré,en catimini,manière de ne pas être dépossédés.Quand il a attaqué les escalades,il m'a appelé pour l'aider.Il avait déjà fait l'escalade qui arrive à la boîte aux lettres(premières aragonites)mais n'avait pas vu que la boîte aux lettres passait.Je l'ai donc assuré pour faire la traversée plein pot.Quand il a atteint la galerie,je suis allé voir cette(pénible)boîte aux lettre par laquelle j'entendais son bruit,et je l'ai rejoint pour une bien belle première.Finalement tout s'arrêtait au pied d'une belle escalade,avec galerie en haut.Qu'a cela ne tienne,après un lancé de corde,j'ai fait cette escalade en libre(j'avais sous estimé la difficulté!)et terreur au ventre j'ai pu atteindre le petit lac.Aprés un équipement banzai(corde attachée à une stalagmite plantée dans l'argile,au milieu du lac+1 kit sous la corde au niveau d'un vilain frottement)Alain me rejoint,et entreprend une nouvelle escalade,moi je l'assure.La sortie suivante alain appelle le Bessou qui va trouver la suite derrière des drapperie,ils vont explorer cette belle galerie(il y avait des perles,à lépoque)qui fait,peut être 150 m de long,arrêt sur l'étroiture remontante.Alain et Bibi reviendront,ultérieurement pour dynamiter ce passage.Ils n'ont pas ce jour là de quoi équiper la suite,mais alain part en oppos au dessus du puits,où il voit comme un départ.il lui semble qu'il y a de l'air...Donc une autre fois il m'appelle.Dés que l'on passe cette étroiture,je l'assure.Il finit la traversée,mais il n'y a rien.On équipe vers le bas et là:magnifique explo!
je lui dirais le siphon bleu
celui qui rend les gens heureux
je l'appellerais sans le nommer
je suis peut-être démodé
le vent d'hivers souffle en avril
j'aime le silence immobile
d'une rencontre
d'une rencontre
je lui dirai le siphon bleu
celui qu'on ne voit pas avec les yeux
parler me semble ridicule
je m'élance et puis recule
devant une phrase inutile
qui briserait l'instant fragile
d'une rencontre
d'une rencontre
je lui dirai le siphon bleu
celui qu'on ne voit pas avec les yeux
parler me semble ridicule
je m'élance et puis recule
devant une phrase inutile
qui briserait l'instant fragile
d'une rencontre
d'une rencontre
Quelle horreur,ça me rappelle radio nostalgie...
Personne ne peut lui enlever les piles....Rires(dans la salle...)
Alors,monsieur Jean marie,auriez vous des nouvelles de Monsieur Alain Coste?Y a t'il confirmation de l'existence d'un magnifique siphon?
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