Vendredi 03 Mai
Cabrespine TPST : 13 heures
Etienne, Guillaume, Jérôme, Jean Marie (et Michel C. du GSP)
Nouvelle configuration de la Dream Team pour escalader une cheminée entrevue avec Laurent lors de la plongée du 14/02/2010.
Départ vers 10 heures d’un pas assez rapide. Arrivés au Gobelets, Jérôme avait déjà perdu un litre de sueur. Passé l’éboulis après la salle des Fistuleuses, je reste sans voix devant les dégâts causés par la crue du mois de Mars : le gourg blanc ressemble à un labour, d’autres sont remplis de sable, la boue recouvre tout. Devant nous aucune trace, les marches taillées dans la terre sont à peine visibles, même plusieurs mètres au dessus de la rivière. Notre progression tient de « la marche de l’empereur ». La montée vers le bivouac est également onctueuse. Je crains qu’il n’ait été emporté. Heureusement l’eau n’est pas monté aussi haut, mais quand même 10 à 15 mètres de mise en charge dans une zone pas particulièrement étroite ! Au bivouac Jérôme, en manche courte doit en être à son 3° litre, à coté Etienne se caille sous ses 3 couches de polaires…
Bref casse croûte et nous repartons. Démarche « pingouin » ; les métros sont également tapissés de boue liquide. Je retrouve la cascade dont le débit est très faible, les regards sur le ruisseau, mais pas le siphon terminal et sa cheminée.
Nous errons au dessus, tentant quelques escalades dans les failles se dirigeant vers le sud. Je rejoins Jérôme resté à l’étage inf et reprends mes recherches. En fait nous étions au bas de la cheminée mais le sol parcouru par un actif siphonnant en février est totalement sec actuellement, ce qui explique mon erreur. Aussitôt Etienne entreprend l’escalade (1° artif sous terre pour lui).
Assuré par Guillaume sous l’œil vigilant de Michel qui le surveille et le conseille :
Au dessus la cheminée remonte vers le niveau ou nous étions une heure plus tôt (jonction à la voix) mais à mi-hauteur un méandre part vers l’aval, shuntant le siphon (ex) terminal. Etienne s’y engage, je le rejoins et descends au bout d’une quinzaine de mètres dans une salle envahie de boue. Quand je pense qu’Etienne la semaine dernière nous faisait la pub pour le Minervois, propre, beau, sec…
De l’autre coté le méandre se poursuit par une faille. Une escalade artif sera nécessaire pour atteindre un niveau plus large. Nous faisons demi-tour. La remonté dans la faille boueuse avec la corde qui me tire à 45° est impossible. Heureusement Guillaume resté en haut me sert de dev humaine. Sans lui j’y serai encore ! Nous rentrons au pas de course. Je ne dis plus rien des pertes hydriques… Jérôme tient vaillamment le rythme et passe avec succès sa première vraie sortie d’explo.
Sortie vers 23 heures
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