Samedi 07 Mai 2011
Aven Yves
Sylvain, Guillaume, Jean Michel, Jean Marie
La « dream team » est reconstituée pour terminer les escalades et lever la topo de la salle du secours. Nous passons chez Henri qui nous a préparé tout le matériel nécessaire. Descente vers 9h30. Arrivés à la salle, Guillaume et Jean Michel terminent l’escalade inachevée. Guillaume se fait une frayeur sur la vire péteuse en déséquipant un amarrage sur lequel il était pendu…
Avec Sylvain nous topotons l’escalade d’Henri : magnifique cheminée sans aucune suite. Sylvain essaie de laisser le moins possible de matériel en place et le déséquipement est assez chaud. La grosse corde dynamique, passée en double derrière une draperie refuse de coulisser. Nous nous y pendons de tout notre poids et la sentons venir peu à peu, puis de plus en plus facilement. « Attention on va la prendre sur la tête ! » Trop tard : Sylvain se retrouve fouetté du menton au sommet du casque (photo ci dessous)
Nous avalons nos pâtes chinoises et prenons les mesures de la salle. Guillaume et Jean Michel nous rejoignent après avoir rééquipé convenablement avec arrivée depuis le plafond de la salle, au milieu de rien : Nous les relayons pour topo et déséquipement. Au sommet tout est bouché. Au même niveau que l’escalade d’Henri, ce qui confirme bien l’hypothèse de Laurent : cheminées creusées par le bas dans un vaste réseau noyé.
Dernière tentative pour avoir la conscience tranquille et ne pas laisser une suite au dessus d’un faux-plancher : démonstration de techniques d’escalade vertigineuse pour la future édition du « Manuel de Spéléologie Alpine :
Mais malheureusement :
Mais : Echec
Comme vous nous avons trouvé ça lassant et comme il n’était pas très haut :
Nous l’avons laissé sur son goujon, il y est peut être encore…
Retour sans histoire ou presque : Sylvain renoue avec la tradition : il s’est vautré. Pas très content de ses bottes « spécial spéléo » achetées sur expé, mais je n’ai pas été témoin de la scène et ne peux la raconter.
Nous remontons 5 cordes dont une dynamique et pas mal d’amarrages. Sortie vers 20 heures avec le climat irlandais habituel.
PS : Sylvain a parfaitement réussi son escalade en surplomb. Rapidement : je n’ai pas eu le temps de le prendre debout sur le faux plancher ! Il n’y avait pas de suite.
2 commentaires:
P'ti con! Si tu ne prenais pas toutes ces photos à publier sur le site, il y a longtemps que j'aurais fait le compte-rendu à ta place...
Pour info, on a revu avec Guillaume le départ de méandre que j'avais vu avec Henri au bas d'un puit dans la grande salle sous le secours (comment elle s'appelle cette salle d'ailleurs?). Outre le fait que je m'y soit lamentablement vautré, le conduit est légèrement ventilé, direction sud-est à environ -90m, et surtout la désob est beaucoup moins compliquée que prévue. Pas de tir à faire dans un premier temps, juste pelle à main et petite gamate pour passer un bouchon de terre sêche. Le méandre se poursuit derrière. A revoir...
Salle de la tyrolienne. Le méandre dont tu parles est un des derniers points clés du trou (si ce n'est le dernier) susceptible de passer sous la barre fatidique des 580m où d'habitude tout se colmate ou se retrecit.
Je pense que sur le Yves comme sur d'autres cavités du massif creusées à la même époque glorieuse les jeux sont faits, mais on ne sait jamais, les théories sont faites pour être contredites un jour...
Avez vous pu raccorder la topo aux points existants ?
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