Samedi 25/01//2025
Réseau du Chant du Loup
Participants : Félix, Rowland, Henri, Laurent
TPST : 8h
C'est habités par une forte ambition d'aménagement, de sécurisation et d'équipement, que nous entrons dans la cavité.
On avait prévu une dizaine de chantiers plus ou moins importants et plus ou moins urgents tout au long du parcours, pour alterner avec les journées topo.
Rowland, qui était présent au début de la désob du trou souffleur, découvre 8 mois après le chemin parcouru depuis...
Premier atelier, on commence par le plus important : la diaclase étroite d'accès au collecteur fossile, juste après la salle inférieure.
Félix en profite pour s'initier à la consommation de jaune et de rouge, ce qui n'est pas dans ses habitudes.
Super boulot du premier jet (7 trous), et une deuxième offensive s'impose pour transformer ce passage en boulevard.
C'est là que les ennuis commencent : la mèche (de marque) de 400mm casse en deux au premier trou.
Je poursuis avec la 600 mm à ma zone achetée pas cher, plutôt inquiet...
Ca ne loupe pas, deuxième casse au deuxième trou, en plein milieu...
Grosse galère pour extraire la partie enfoncée de moitié, mais on y arrive au bout d'un moment.
J'ai pris une deuxième 600mm en rabe, et parviens à presque terminer la quatrième trou avant que l'inéluctable ne se produise de nouveau...pas très rentable cette journée !
Nous avons déjà eu ce genre de désagrément plus haut, il était même impossible de planter un spit !
Pour corser le tout, impossible d'extraire le bout de mèche résiduel du mandrin.
Nous terminons malgré tout ce chantier in extremis, et cette zone étroite est désormais de l'histoire ancienne.
Sans le gros perfo, la capacité d'action est fortement diminuée pour le reste du boulot à faire. On se divise pour mener plusieurs actions de front.
Félix et Rowland équipent au tamponnoir une main courante de sécurité dans l'accès à la rivière.
Henri commence à équiper le plus haut ressaut du deuxième chaos, et de mon côté je tente de profiter du bout de mèche résiduel pour faire des trous pour goujons, afin de fixer avec une chaine un bloc menaçant en quasi-lévitation dans le vide au dessus du passage obligatoire.
Contre toute attente, je parviens à faire trois trous alors qu'il n'y a plus d'embout à la mèche.
Une fois fixé, le bloc prend des allures de paquet cadeau pour sado-maso, mais ne devrait plus menacer personne. Ca m'aurait bien fait ch... d'avoir descendu la disqueuse pour rien !
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Le "bloc pincé", une clé de voûte qu'il valait mieux immobiliser que titiller au pied de biche (vue de dessous)
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Le reste de l'aménagement, moins important, devra attendre un peu.
Au final, on aura quand même fait avancer le schmilblick et ça aurait pu être pire vu que le rocher est de meilleure qualité que le métal des mèches...
Sortie du trou à 18h.
Prochaine sortie sans doute topo en direction du fond où la suite nous attend.