lundi 13 janvier 2025

Aven de Caladaïre (plateau d'Albion)

Dimanche 11 janvier 2025

participants : Félix, Gilles, Sevan (de Grenoble)

TPST : 14h

Avec Sevan, ça faisait déjà quelque temps qu'on voulait faire une grosse sortie ensemble, pour nous préparer tous deux aux tests techniques du moniteur. Sevan propose le Caladaïre, sur le plateau d'Albion, à condition que la météo ne soit pas trop mauvaise (la seule fois où j'y avait été était justement avec Sevan, en stage il y a un an, et on avait fait demi tour à -150 car il y avait trop d'eau (mais il avait plus plus de 200mm en 2 semaines)).

Quand j'en parles à Gilles, il souhaite se joindre à nous : tant mieux, une personne de plus n'est pas de trop! (on aurait même du être 4, mais la 4ième personne a annulée quelques jours avant.

Avec Gilles, on arrive à préparer presque tout le matos à l'avance, chacun de notre coté : 5 kit de cordes + un kit bouffe et cordes de rab.

On se retrouve le vendredi soir pour bivouaquer. En dernière minute, on apprend que Guillaume (qu'on connais tous les 3) et Benoit (que Gilles connaissait mais pas moi) se joignent à nous pour le bivouac, avant d'aller visiter le fond du Julien.

 

Le samedi matin, on descend donc à 3 dans le Caladaïre, lourdement chargés. On s'alterne pour l'équipement. La descente jusqu'à -150 est rapide (d'autant plus qu'on équipe le P93 plein pot, Gilles s'occupant ensuite d'y ajouter les 6 fractios pendant qu'avec Sevan on équipe la suite). La suite est beaucoup plus technique à équiper, et les points sont parfois vieillissants.

Arrivé à -220, on rempli un bidon de 5L d'eau, qu'on descendra jusqu'à -320, la suite étant réputé très boueuse (galerie de la boue), pour pouvoir nettoyer le matériel.

On arrive finalement à -320 vers 16h30, après avoir vidé tous nos kits (enfin, sauf la corde de 55m dont on n'a finalement pas eut besoin, ayant économisé pas mal de longueur sans s'en rendre compte, d'autant plus qu'on pensait au contraire avoir consommé plus de corde que prévu : il semblerait que certains passages soient maintenant plus directs que sur notre fiche d’équipement).

La suite est équipée en fixe d'après nos informations. Mais vu l'heure,  et vu que Sevan doit partir le lendemain à 8h, le fond ne semble plus vraiment réaliste (on estime à 6h le temps nécessaire pour aller au fond et revenir à -320, et ensuite il faut encore tout déséquiper). On hésite à aller un peu plus loin, mais la partie sensée être sympas est presque au fond, et on n'est pas trop motivé pour faire la galerie de la boue pour s'arrêter peu après. On décide donc de faire demi tour.

On s'alterne au déséquippement, et je mets à jour la fiche d'équipement, pour quand on reviendra pour le fond.

Je sors en dernier juste avant 23h. Cette fois-ci, les températures sont bien plus froides que la veille : -2°C et un fort vent : dès qu'on enlève le matos, il gèle rapidement. On retourne bivouaquer : un repas chaud, puis au lit.

Le lendemain matin, Guillaume et Benoit nous apportent les viennoiseries, avant de repartir (Guillaume covoiturant avec Sevan). Avec Gilles, on plie le camp, et on redescends vers la plaine. Ce n'est qu'en arrivant proche de Sète que les températures augmentent un peu (+6°C au lieu de -5°C au réveil) : on s'arrête donc sur une aire d'autoroute pour dékiter les cordes malgré le vent (assez fort pour emporter un  kit vide sur plusieurs dizaines de mètres). Certains noeuds sont encore gelés, et il faut les laisser un moment au soleil avant de réussir à les défaire.

 

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