Lundi 21 octobre 2024
Participants : Gérard (SSAPO), Mathieu (Les rinofles), Clément, Gilles
TPST : 12h / Gouffre Pierre, rivière de Pont de Gerbaut, Coume Ouarnède (31)
Après avoir envisagé plein d'options pour faire un trou un peu conséquent et dérouler de la corde, notre choix s'est porté sur la Coume Ouarnède, l'option des Causses ayant été écartée vu l'épisode cévenol de la semaine passée (même s'il ne semble pas avoir touché le secteur initialement visé).
J'invite Gégé, fin connaisseur de la Coume et fédéré à la SSAPO. À la lecture du topoguide, mon choix se porte sur le gouffre Pierre, cela tombe bien, Gégé n'a pas refait ce trou depuis une quinzaine d'années.
Je m'étais chargé de préparer la répartition des kits.
Dimanche soir direction Dun (près de Mirepoix) pour dormir chez Clément. Nous partons vers 7h30, de pause petit-déj en pause essence, nous arrivons au parking de la fontaine de l'Ours à 9h55, avec donc 25 minutes de retard...
Vu les précipitations des derniers jours, nous ne sommes pas sûrs que le Puits Noir soit praticable, mais au moins on sera vite fixés vu qu'il est situé dès l'entrée. Il sera toujours à temps de se rabattre sur le Robert Vincent qui accède au pied du puits Noir.
On change en dernière minute notre objectif initial : nous n'irons pas aux pots de chambre probablement très arrosés, mais nous irons nous balader dans la galerie fossile Michel Juhle.
Nous finalisons les kits et prenons la direction du trou à 15 minutes de marche du parking. Gégé le trouve sans hésitation.
Vers 11h30 j'attaque l'équipement, un petit puits et nous voilà au sommet du Puits Noir. Il faut contourner la passerelle métallique brinquebalante de 1957 qui servait à position le treuil pour trouver la verticale.
Le puits noir est à sec, quelle chance !
Je passe un peu de temps à chercher les points et rate le premier frac hors crue. Ce n'est pas critique car la météo est bonne. Je retrouve rapidement l'équipement hors crue. Le dernier jet fait une quarantaine de mètres en plein pot et le puits devient immense.
Mathieu équipe le puits du Balcon. Nous y passons beaucoup de temps, les points sont peu nombreux, il faut contourner le puis du Limon comme on peut, ça engage un peu pour le premier. Les seconds passent en tyrolienne, c'est tranquille !
Au pied de ce puits je reprends l'équipement, ça déroule davantage, ce sont de petits obstacles où la lecture se fait bien.
C'est l'occasion pour moi de tester la Backup line en 5 mm, Gégé en avait amené 70 mètres. C'est fin mais ça tient bien en main.
Mathieu poursuit l'équipement pendant que je mange, puis je reprends la main jusqu'à la longue main courante contournant le puits Jeannot et donnant accès à la galerie Michel Juhle. Il est 17h30, nous avons mis 6 heures pour arriver là.
À présent nous suivons notre guide Gégé qui connaît parfaitement bien cette galerie puisqu'elle est un passage obligé dans les nombreuses traversées de la Coume.
Nous prenons la direction de la salle Élisabeth Casteret puis descendons l'entonnoir jusqu'à la rivière de Pont de Gerbaut.
Sur le retour on repère l'accès au réseau Larregola, unique liaison entre la Henne Morte et Félix Trombe.
Nous faisons un petit détour à la cascade des 5 Hippies pour tenter de remplir la gourde filtrante, mais l'opération n'est pas concluante, nous ferons mieux dans les puits.
C'est l'heure de remonter, Gégé déséquipe une moitié et Clément l'autre. C'est la pluie qui nous accueille à l'extérieur. Heureusement elle se calme quand nous arrivons au parking et nous pouvons dékiter les 500 mètres de cordes et 110 amarrages sans se mouiller.
Après la bière, Gégé nous quitte vers 1h30. Clément et Mathieu se font un plat de pâtes, quant à moi je file dans la tente me coucher.
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