vendredi 4 octobre 2024

Grotte des Cordonniers, à Trassanel


Jeudi 3 octobre 2024.

Participants : Daniel C, Manu, Victor.

TPST : ~2h

Ce jeudi matin, départ pour la grotte des Cordonniers à Trassanel, en compagnie de Daniel C et de Manu.

Nous préparons le matériel, puis, après une petite randonnée et un passage dans la végétation, nous arrivons devant la grotte à 9h40.




Nous devons ramper sur plusieurs mètres avant d'arriver dans une salle de taille convenable.

Sur la gauche, une étroiture verticale offre accès à une petite galerie sans suite.

Nous rebroussons chemin pour emprunter l'étroiture de droite. Nous arrivons dans une succession de salles de bonnes dimensions, avec quelques concrétions. Nous repérons aussi quelques os d'animaux.



 Après quelques escalades, nous arrivons à une main courante. La corde est déjà en place avant notre arrivée. Il faut l'emprunter afin de traverser un trou. La hauteur n'est pas énorme, mais il serait tout de même préférable de se longer, au moins avec une ceinture.



Après ce passage acrobatique, nous parvenons à d'autres petites salles avec de belles concrétions.



Mais notre cheminement s'arrête quelques temps après. Nous repérons des cordes au dessus d'un grand trou. Celui-ci est trop large pour le descendre en opposition en toute sécurité, cela devient trop risqué de continuer sans se longer. Nous rebroussons chemin.


Finalement, il s'agit d'une grotte intéressante dont on peut visiter une grande partie sans matériel. Toutefois, une longe devient intéressante, voire indispensable afin de traverser les quelques passages en vire au fond du réseau. Ce sera donc pour une prochaine fois !

Daniel a filmé l'expédition et en a posté une vidéo sur sa chaîne Youtube :

mardi 1 octobre 2024

Aven de la Cheminée (causse Méjean, Lozère)

Samedi 28 septembre 2024

Participants : Pierrot, Fleur (SCAL), Félix, Gilles

TPST : 15h / Aven de la Cheminée, Lozère

Nous avions programmé avec Félix depuis un moment un gros trou sur les causses, l'aven de la Cheminée ou l'aven de Puech Nègre. Finalement nous optons pour le premier.
Nous nous étions fixé un objectif ambitieux, le réseau des sablières. J'avais étudié les belles publications de l'Alpina et du SC MJC de Rodez disponibles sur le site du CDS12 (Mirabal et Baumas). C'était sans compter sur le fait que le trou est plutôt usant du fait de ses étroitures.

Nous nous retrouvons avec Félix vendredi soir à 19h15 à Pézenas ou je laisse ma voiture et nous filons en direction de la Lozère. Nous mangeons à la lueur des frontales sur la route sur les hauteurs de Millau, il fait 7 degrés, l'été est terminé. Vers 21h30 nous posons nos tentes à quelques centaines de mètres de l'entrée du trou, le réveil est fixé à 7h.

Le réveil à 925 mètres d'altitude est humide, mais pas trop froid (encore 7 degrés). Nous avalons le petit-déjeuner, plions le bivouac et à 9h tapantes nous sommes devant le trou.


Les 457 mètres de corde, 55 plaquettes, 58 mousquetons, 28 dyneemas et AS rentrent dans deux des trois nouveaux kits flambants neufs du club achetés au Caussanard. Ils font tout pile 10 kg chacun. Félix a patiemment tout tassé au maximum afin que nous puissions descendre avec un kit chacun. Nous trainons aussi un mini-kit rempli de quelques dizaines de mètres de corde de rab.
Nous avons privilégié la 6 mm dès que cela semblait possible.

Les deux kits pour aller au bas des puits (-362 m)

Fiche d'équipement

Pierrot et Fleur rentrerons vers 10h30 avec des bouteilles d'eau à semer à la descente pour pouvoir s'hydrater à la remontée, le second repas et quelques cordes pour le bas. Ainsi à la remontée nous aurons 3 kits pour déséquiper car il est impossible de renkiter sous terre dans seulement deux kits.

Un premier boyau désobstrué de 30 mètres donne le ton, le trou n'a pas l'air facile ! Pierrot et Fleur nous rejoignent alors que nous sommes au bas du P41, nous n'avançons pas aussi vite que l'avions pensé.

L'équipement a bien évolué depuis la dernière fiche que nous possédons (qui est fait la fiche faite lors de l'exploration du trou), on est juste en mousquetons, mais ça passe.

Finalement nous touchons le bas des puits à 17h, nous avons mis 8h pour descendre !

Nous nous contenterons d'une balade dans le très beau collecteur amont jusqu'au siphon du Baron avant d'entamer la remontée.

Fleur et Pierrot déséquipent, je suis le premier à partir avec un kit plein. Je sors à 23h30, le toit de la voiture est déjà givré ! Avant de mourir de froid, j'installe finalement la tente à côté de la voiture. 
Le reste de l'équipe sort vers 1h40.

Le lendemain réveil sous un fort gel vers 8h30, heureusement il fait bon au soleil.


Nous désenkitons puis réorganisons la voiture de Félix, on a beaucoup de bordel. Nous quittons les lieux vers 12h30.