Visite de l’Aven du ruisseau de Castanviels.
samedi 4 janvier 2020
Participants : Louisa (SCM), Lucas (SCA), Felix (SCA)
Fin décembre, nous étions les trois seuls
« jeunes » de l’Aude à participer au camp de Nöel de la Commission
Jeunes (CoJ) de la Fédé (Étienne et Marine étaient également présent, mais en
tant que qu’encadrants). Nous avons donc covoituré à partir de Carcassonne, et
l’idée est née d’aller faire quelques classiques ensemble à l’occasion, dont
éventuellement une pendant les vacances de Nöel.
Au final, cette sortie s’est organisé à la dernière minute,
et nous sommes partis samedi à l’Aven du Ruisseau de Castanviels, qui est
équipé (et d’après les infos qu’avait obtenu Louisa auprès de son club,
l’équipement est encore bon).
Le samedi, je retrouve Lucas à Limoux à 10h, où il se rend
comptes qu’il a oublié les bottes. On décide donc de passer à Décathlon sur le
chemin. On répère ensuite Louisa à Carcassonne, puis on continue jusqu’au
hameau de Castaniviels.
On repère l’entrée, puis on commence à se changer, quand Luca
se rend compte qu’il a aussi oublié le casque. Louisa appelle le président de
son club pour demander s’il n’y avait pas un membre pas loin, ce qui est bien
le cas : le temps qu’on finisse de se changer, Marie, qui habite le village
voisin, nous apporte un casque. Ouf !
On arrive donc enfin à l’entrée de la grotte un peu après
midi.
La corde d’entrée semble en très mauvaise état (normal, elle
est dehors et depuis un bout de temps), mais elle n’est pas vraiment
indispensable : les deux mètres de désescalade jusqu’à la tête du premier
puits (équipé avec une corde en meilleur étant) sont vraiment faciles, même si
à recommencer je pense que je mettrais quand même une autre corde pour ce
passage.
Ensuite, on enchaîne les puits, avec du matériel certes pas
dans un état critique, mais quand même pas rassurant : un mousqueton de
dev (avec gros tirant d’air) est tellement oxydé qu’on y laisse un des nôtres
le temps de la visite, et les maillons de certains fracs sont suffisamment rouillés
pour qu’on préfère se longer dans la corde même si c’est moins pratique. Pour
les cordes, aucune n’était tronchée, mais ça se voyait qu’elles avaient vécues,
et on a au final descendu plus de la moitié des cordes avec le descendeur en O.
On arrive en bas des puits, à -230, vers 14h30 : on
s’arrête pour manger, puis on explore rapidement les environs immédiats, avant
de remonter. On est de retour à la voiture un peu avant 18h30.
Au final, une belle sortie, avec de gros volumes dans
certains puits, et de belles excentriques très fines.
6 commentaires:
Bon, tous ou toutes sur le vieux Lion...Bientôt au dela et ecore plus (Buz l'éclair...)
Bravo les jeunes ! Le début de l'autonomie, et en plus en interclub...
Merci
je vous ai copié la texte maintenant felix , tu as les droits pour faire les comptes rendus.
un peu de jeunesses....bravo pour votre sortie.
Le petit truc d'un ancien: commencer a faire son sac a l'inverse de l'usage sur le terrain. En partant du fond en remontant: les gants, les genouillères-coudières,le harnais avec tout accroché dessus, la combi, le sac de sous-vétements (en hiver on les mets chez soi)et pour finir le casque.Les bottes généralement restent dehors. Infaillible....
Plusieurs fois c'est les bottes que j'oubliais quand j'allais tout seul au Bournasset...75 km pour aller et autant pour revenir( été je portait des nu pieds)
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