Foire au gras et au Mystère

Dimanche 15 décembre Trassanel IV
Participants: J Marie, J Michel et Sylvain
TPST 8h
Avec pas mal de retard, je publie l'article de Jean-Michel qui livre toujours duel à son ordi vieillissant...

                    Descente du grand puits avec la nouvelle corde qui est beaucoup plus agréable que l'ancienne.
A ce propos pour éviter d'écraser la corde dans le maillon rapide il vaut mieux passer son mousqueton de longe dans le trou des plaquettes acier qui ont un diamètre suffisant.

Au fond de l’entonnoir merdeux installation d'un bout d’échelle trassanellisé et raccourci à une quinzaine de barreaux.
Au départ je comptais sur une ancienne "goupillette à clou" d'armoire normande récupérée dans la cave de Jean Claude le matin même. Mais elle a eu du mal à rentrer dans le trou de 8, j'ai insisté , elle s'est tordue puis a cassée net dans le trou: c'est pas du chinois mais de la fonte avec le même résultat.
Une lunule fera l’affaire avec un bout de cordelette du masdamien supérieur qui était fossilisé autour d'une antique gouge, autan par la rouille que par la calcite.
Elle assurera la descente de l'équipe mais ne résistera pas à la remontée tout en finesse de Jean Marie.

Une paille est placé dans la dalle qui calibre le fond de l’entonnoir tel un véritable sphincter minéral.
Après le pet de lapin habituel, Jean Marie l'achève à la massette pendant qu'au fond les 2 autres compères s'attaquent au départ du méandre à droite au dessus de la corde à noeuds avec pour objectif de faire de la place pour pouvoir travailler efficacement la suite.
Sylvain fait un premier trou, en pointe, dans un pontet rocheux au plafond. Comme tous les néophytes il gratte petit "à la parisienne" pas plus de 15cm du bord et sans rentrer "dans la planète".
Je le houspille sévèrement et lui montre l'art d'attaquer gras : 2 trous qui rentrent presque à la perpendiculaire dans la paroi.
Le tir est brutal et le résultat formidable: deux énormes dalles de 1.5 et 2 mètre de long pour 60 de haut et 30 d'épaisseur. Elles sont fragilisées par le tir, mais difficilement accessible au fond du méandre. Après plusieurs tentatives à la massette sans recul il faut se résoudre à les percer. Après quelques trous le premier accu est vide et le second rend l’âme immédiatement.
Je m'étais acharner à le charger, mais le chargeur décroche très rapidement. A voir avec un spécialiste et prévoir le remplacement.
Nouveau tir, les dalles sont détruites et le passage grand ouvert, mais le courant d'air très sensible dans la chatière supérieure ne va pas dans cette branche qui reste enfumée???
Remontée sans problèmes en dehors du poids des sacs lestés de plusieurs combis (2 par personnes) empâtées de glaise humide.