samedi 20 avril 2024

Camp ariègeois 2/3 : Gouffre du Sauvajou, ou comment prendre un but

Mercredi 17 avril 2024

Jour 2/3 : Gouffre du Sauvajou
TPST : 2h30

Deuxième jour de notre séjour ariégeois. Après un copieux petit-déjeuner, nous attaquons le dékitage de la sortie de la veille. Le garage attenant à la maison est l'endroit idéal pour se protéger de la bruine. Je mesure les longueurs de corde pour faire une fiche d'équipement maison du Gouffre des Corbeaux.

Le Gouffre du Sauvajou est une cavité dangereuse en cas de pluie et vu la météo annoncée demain, je préfère l'envisager aujourd'hui.

Il faut beaucoup de cordes : C53, C12, C9, C48, C27, C17, C51, C12, C15, C20, C11 et C21 ! Cela rentre dans 3 kits, mais bien chargés.

À 11h nous engloutissons un copieux plat de pates et nous partons vers le trou qui est pour le coup est repéré en 30 secondes, il est au bord de la piste.

J'équipe le P10 de l'entrée.


Il est aussitôt suivi d'un P8. 


C'est beau, légèrement humide, les couleurs sont claires.

Un R4, un R5, ça déroule...


Subitement les passages deviennent plus compliqués. Désescalade pénible, on est obligés de se passer les trois kits les uns après les autres, passages étroits et enfin le premier passage bas qui nous oblige à bien se mouiller.
Les couleurs claires ont laissé place à un calcaire noir. L'ambiance est sinistre avec le bruit omniprésent de l'eau...

Que du bonheur !

Nous arrivons enfin au R2 qui précède le P27. Le topo mentionne qu'il se désescalade à l'aide d'un tronc posé en travers... Sauf que le tronc a disparu, à la faveur sans doute d'une grosse pluie qui a rempli la perte. N'ayant pas prévu de corde pour cet obstacle, j'installe celle du P27, descends et remonte en escalade pour voir si ça passe sans corde pour le retour. En effet c'est très facile, je mouline donc Léo et rappelle la corde (si des gens envisagent de faire le trou : prévoir une C5 sur 2S, ou alors rallonger de 10 mètres la corde du P27).
Le R2 débouche sur le P27 qui débute par un toboggan d'une dizaine de mètres avant de tomber dans une magnifique verticale très sombre de 16 mètres... mais très arrosée ! 
Nous prenons donc la décision de faire demi-tour, car le topo précise que malgré l'existence d'un passage hors crue par un puits parallèle, si ce puits est arrosé le reste de la cavité peut comporter des passages infranchissables.

Nous prenons le chemin du retour, les passages sont éprouvants aussi lourdement chargés !

L'après-midi n'a pas été perdue, nous avons préparé les kits pour le Grand Plagnol le lendemain et fait un atelier nœuds.

2 commentaires:

masdan a dit…

... et comme cela devrait être toujours le cas… prudence est mère de sûreté.

Dom POULAIN a dit…

👍🏻