lundi 16 mai 2016

Respirations...


Dimanche 15 mai 2016
La Stèle, massif du Mounégou
Participants : Elodie,Sébastien

De passage sur le massif du Mounégou pour un week-end cycliste, nous en profitons pour aller sortir la stèle de son sommeil hivernal.

Notre camp de base chez Adrie
Doline du col, gavée de neige
Panorama printanier
Arrivés à la Stèle. L'entrée a subi un dépôt conséquent pendant l'hiver.

Sous les feuilles, la glace !
A prévoir pour la prochaine fois : râteau et pelle à neige ! :-)
La palette apparaît...
La voie est libre
Les pieds dans le frigo

Des nouvelles du fond : rien n'a bougé, pas de mouvement des parois, pas de chute de pierre. Ça suinte de partout, le sol est gorgé d'eau. Il fait très froid, 3.4°C dans le creux à droite (là ou nous creusions l'an dernier) et 3.0°C en haut du ressaut de 5m. A l'extérieur, c'est plus agréable, 8°C. Bref, pour la désobstruction, c'est un peu rude, mieux vaut attendre encore un peu.

Mais la surprise... c'est le courant d'air... Un traçage à l'encens ne montre rien d'évident dans le "creux à droite", et pour le ressaut de 5 mètres, un courant d'air évanescent -certains diraient "ritonesque"-. A l'entrée en revanche, courant d'air très important et... oscillant (?) : la cavité aspire pendant 30 secondes, puis le courant d'air cesse net en 2 ou 3 secondes, puis un cycle aspirant reprend. Ponctuellement, le cycle aspirant est remplacé par un cycle soufflant assez fort (mais moins marqué que lorsque cela aspire). Une voûte mouillante temporaire liée aux eaux d'infiltration ? Mais alors pourquoi ces changements de régime ? Vu la soudaineté des arrêts du zeph', l'origine du phénomène doit être proche. Si vous pouvez éclairer ma lanterne là-dessus...

Tout là-haut, le Mounégou
La sortie fut complétée par une petite prospection au-dessus de la cavité, en direction du Mounégou (sans résultat, tout est colmaté) puis par une Leffe chez Adrie.

4 commentaires:

Etienne a dit…

Ça ressemble à un courant d'air de convection (entrée haute) influencé par des changements de pressions atmosphériques ou rafales de vents sur les flancs où l'air ressort en phase d'aspiration. Ça peut être dû à l'eau mais c'est des cas plutôt rares.
Pour le reste : ''courant d'air ritonesque'' et autres joyeusetés ça s'appelle un courant de conviction ;-)

riton a dit…

Excellent.
Grande joie de voir cette motivation...
Probablement un phénomène d'équilibre thermique Seb, qui explique l'arrét de l'air (la période est très défavorable au sef, un peu partout!), mais aussi peut étre avec la fonte des neiges des voutes mouillantes ce sont amorcées dans le collecteur...D'ou une preuve supplémentaire que ce trou mène...au Collecteur!A programmer pour fin Juin(?), une nouvelle séance musclée...D'ici là quelques premières...ne devraient pas tarder!!

masdan a dit…

Donc c'est dans la zone d'entrée que part le courant d'air, c'est ce qu'il aurait fallu voir. Avant que tu ne dégages les feuilles, la glace et la palette, le trou était hermétique fermé Le fait de l'ouvrir enclenche le courant d'air car le vide intérieur doit s'équilibrer avec l'air extérieur ...Y avait t'il du vent ?

Seb a dit…

J'avais oublié de préciser, effectivement, qu'il y avait un fort vent en rafale (60 km/h) venant du Nord-Ouest, donc soufflant sur l'autre versant du massif, côté Ascou. Rien du tout sur notre versant côté Mijanes, mais on voyait les nuages filer au-dessus de nos têtes. J'avais bien pensé à un lien avec ces rafales, mais je n'ai pas vu de corrélation immédiate. S'il y a une corrélation, le retard est important (plus de 30 secondes) et surtout... cela voudrait dire que l'éventuelle entrée haute est sur le versant Ascou, prend bien le vent de Nord-Ouest et n'était pas bouchée par la neige ce jour-là. Ça serait une sacrée avancée. Observations à refaire dans d'autres conditions pour voir si cela tient ou non.