Samedi 23 juin 2013
Présents : Jean Claude, Jean
Marie, Jean Pierre (l’après midi)La météo étant peu favorable à la ventilation du trou de la Dent, Jean Marie décide de se rabattre sur un conduit ouvert depuis quelques années en haut du ruisseau de Matarnaude. C’est un endroit stratégique car il doit correspondre au mystérieux affluent des châtaignes, qui débouche dans le réseau de Matarnaude. C’est une hypothèse logique car les rares châtaigniers du secteur sont situés dans le lit du ruisseau, une centaine de mètres au dessus.
Malgré la température peu favorable, le trou est bien ventilé et permet d’évacuer rapidement les fumées. Le boyau fait une quinzaine de mètres de long et à deux ou à trois, impossible de sortir les déblais. Nous allons les stocker sur le côté, en attendant des jours meilleurs. Une paire de mètres sera ainsi gagnée dans la journée.
En milieu d’après-midi, Jean Claude, récemment arrivé de Turquie, est secoué par une révolution gastrique. Tremblant et affaibli, il est contraint de rejoindre le véhicule pour une petite sieste réparatrice.
Malgré cela, nous continuons le déblaiement et achevons de remplir toute la place disponible dans la petite galerie. Au bout, une petite surprise : la configuration change. La faille horizontale que nous suivons depuis le début du creusement arrive à son terme. L’air arrive par une fissure qui canalise un écoulement d’eau. Elle ne fait que quelques centimètres de large mais elle plonge vers le bas. Quatre mètres avant, sur la gauche, des crevasses beaucoup plus importantes semblent suivre le même cheminement. L’air circule là aussi abondamment. La route pour la continuation de la désob est ainsi toute tracée et devrait avancer rapidement. Il faudra quand même des volontaires pour évacuer la totalité des déblais à l’extérieur.
A bientôt sur le chemin des bogues.
1 commentaire:
ça peu étre l'occasion "dinitier" nos nouveaux à la désob...
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