Trou de la Dent : Une suite existe

Samedi 15 janvier 2013 Trou de la Dent Trassanel
Jean Claude, Laurent, Jean Marie  ; TPST 5 heures

Jean Claude et Laurent descendent prendre les mesures de la faille pour mettre en place une barre horizontale. En effet jusqu’alors nous élargissions une faille bien tranquille (dite des Mouches). Mais lors de la dernière sortie nous avions débouché sur une faille perpendiculaire, plus large. Une série de lames, plus ou moins en pression, constitue le plafond. Je me suis abîmé le genou jeudi et les attends en surface.

Après midi : retour sur les lieux, je les accompagne. A l’entrée le trou aspire nettement. Laurent met en place la ferraille.

       

               Jean Claude sous la luette à la faille des Mouches                          Laurent fixe la barre

Il passe la tête dans la faille en question et titille un bloc du bout du pied de biche. Il déchaîne un enfer. L’ensemble du plafond s’effondre dans un vacarme étourdissant. Je crois qu’il s’est vu écrasé. Il avait oublié la présence de la barre qui joue bien son rôle arrêtant 3 énormes dalles. Les petits blocs pleuvent par ci par là… On dégage la caillasse et on piste le courant d’air. L’aspiration est nette mais pour poursuivre il faut passer sous les 3 dalles en équilibre précaire. Au dessus les blocs sont encore plus énormes et tout aussi instables. Le courant d’air part en face dans la paroi trémiesque. Mais vers ou ? Vers la salle des Diamants ? Vers la sortie ou ailleurs ? On décide de se débarrasse de nos 3 blocs. Et on en profite pour pister les gaz au détecteur de CO.

Rien à l’entrée du trou, il ne s’agit donc pas d’un bouclage dans la trémie, presque rien au sommet du puits « G » et à peine 25 ppm à l’entrée de la salle des Diamants (petite faille qui se dirige vers notre chantier). On descend à la faille de la barre : rien pas un pet de CO. Tout est parti … ailleurs.

Le résultat est intéressant : il y a bien une suite, et certainement pas très loin vu la rapidité d‘évacuation. Mais consternant : traverser la faille paraît impossible si on veut en sortir vivant.

Jean Claude propose de passer par la chatière de la salle des Diamants et de suivre le courant d’air détecté vers notre chantier : quelques mètres de désob mais on peut espérer arriver à notre faille par en dessus.

A suivre.

PS Cette cavité doit présenter des vertus thérapeutiques : je suis ressorti guéri (enfin, je verrai demain)