samedi 10 mars 2012
participants : Etienne, Jean-marie, Sylvain
TPST : 13h ; 20 m de première
Entrée vers 10h et découverte du réseau pour Etienne, moyennement motivé à l'idée de sortir au milieu de la nuit couvert de boue...
Etonnemment, il y a beaucoup d'eau dans les premiers puits...A noter qu'une corde est sérieusement tonchée dans un des premiers puits juste avant une dev. Un noeud a été fait.
Nous prenons notre temps et arrivons vers 13h à la grande salle des chauves-souris, qui nous sert de salle à manger. Etienne, jusqu'alors agréablement surpris d'être encore à moitié propre découvre enfin les "merveilles" de la galerie de Verdun et commence à prendre conscience de l'ampleur du problème...
Pendant que Jean-Marie et Etienne reprennent la topo depuis le bas du puit terminal, je commence à équiper provisoirement les ressauts qui nous mènent au pied de l'escalade finale.
Je reprends alors mon escalade de la grande faille du Gouroutabu, commencée il y a 3 ans. Paroi boueuse d'un côté, pourrie de l'autre. Je m'arrête 5-6 mètres avant le sommet pour aller explorer le côté est (c'est çà Jean-marie?) de la faille, à la faveur d'un élargissement aperçu lors de la descente précédente.
Les parois sont à nouveaux lisses et boueuses mais suffisamment rapprochées (un peu moins maintenant!) pour me permettre de passer en opposition, en poussant aussi fort que je peux.
Après une dizaine de mètres de progression délicate, je débouche à ma grande surprise dans un élargissement magnifique, entièrement calcité et très coloré. Le plancher est constitué de magnifiques gours avec dents de cochon. Une énorme coulée de calcite en forme de colonne de 4 m de haut obstrue l'extremité est. Au sol, un passage permet de descendre de 2-3 mètres. Une lucarne d'une dizaine de centimètres permet de deviner ce qui se cache sous le faux-plancher de la salle. Ca semble grand (pas de courant d'air) et très concrétionné, mais nous n'avons rien pour faire péter et la motivation des réservistes ne semble pas optimale...Au plafond, la faille semble de nouveau se rétrécir, même si une nouvelle escalade serait nécessaire pour s'en assurer...
Nous y sommes ici à environ -80m par rapport à l'entrée du gouffre, ce qui est sans doute également l'altitude approximative du plafond de la salle des chauves-souris. Nombreuses griffades de loirs.
Cette fois c'en est fini de l'exploration de cette faille, content malgré tout d'avoir pu trouver une si belle "salle" au bout de cette infamie. Nous laissons la suite pour les générations futures et désequipons.
Sur le retour, nous décidons malgré tout de (re)jeter un oeil dans le méandre qui part à l'ouest , au bas du puit de la galerie de Verdun.( -140 à 150m depuis l'entrée). Je ne sais pas si nous nous habituons à la boue, mais ce méandre d'abord propre sur quelques mètres, puis ne nouveau boueux , m'a semblé bien moins repoussant qu'il y a 2-3 ans. Surtout, il était nettement ventilé. Un tir serait nécessaire pour déboucher plus sereinement dans une petite poche plus large. Ensuite, difficile, de voir, le méandre semble se poursuivre, étroit, mais je pense que çà vaut le coup d'y revenir bien armé.
Une prochaine sortie à 4 minimum pourrait permettre de combiner l'exploration de ce méandre à l'escalade de la salle des chauves-souris. Une vingtaine de mètres à grimper, dont seulement 4-5 très raides (voire en dévers) mais l'état catastrophique de la roche (fantômisée?) pourrait nous obliger à pas mal de détours...
Remontée en relative bonne forme (plus vite qu'à l'aller!) et sortie vers 23h, sous un vent glacial.
2 commentaires:
J'ai oublié (eh oui!) de préciser dans le libellé qu'il s'agissait de la Pleine Lune. Je ne sais pas si on peut le rajouter à postériori...
Je comptais publier un article mais j'ai pris du temps pour dessiner d'abord la topo. Je publierai... bientôt. Avec qq photos.
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