Aven des Oliviers, Cabrespine
Jean Michel, Guillaume, Séverine, Claire, Henri, Sylvain, Jean Pierre, Etienne, Laurent, Jean Marie
TPST : 8 heures
Troisième « première » en 3 semaines aux Oliviers.
Il devait plutôt être question d’une « sortie mondaine » après nos deux « premières » consécutives.
Guillaume et Séverine devaient nous rejoindre juste pour partager le repas : 1° sortie de Séverine après 1.5 ans de pause spéléologique. L’article devait d’ailleurs s’intituler « Séverine, le retour ». Jean Pierre devait aussi passer « juste pour voir ».
Pour le moment, nous sommes 3 dans l’ancienne vigne, Jean Michel, Claire et moi. Pas de nouvelles d’Etienne qui devait nous refaire l’escalade terminale.
Pendant que nous nous équipons, Laurent arrive « pour une sortie cool ».
Au bas des puits Etienne nous rejoint, le groupe s’étoffe.
Arrivée à la salle du « lac ». Etienne repasse son escalade et nous envoie une nouille : 20 bons mètres en faille saine.
Arrivée au faux plancher 20 mètres au dessus du lac
Tout le monde le rejoint : faux plancher en haut de la faille avec quelques élargissement concrétionnés :
non, ce n’est pas un coprolithe
Vision d’horreur dans la faille
Une agréable odeur de pâtes chinoises signe l’arrivée de Guillaume et Séverine, je redescends avec Claire pour les rejoindre. Surprise : Riton est avec eux.
Le repas expédié, je remonte la faille rejoindre l’équipe que l’on entend plus depuis un moment.
Jonction à la voix et à la lumière avec Laurent mais des blocs coincés dans la faille empêchent le passage. Par ou sont-ils montés ? Jean Michel descend et me montre une cheminée escaladable sur une vingtaine de mètres supplémentaires. Je suis tout surpris de vois Sylvain déboucher au fractio sous jacent. Il est rentré de son voyage Colombien et devait rester tranquillement chez lui mais il a trouvé le temps de passer nous voir… Décidément c’est le jour des rencontres improbables. Même Jean Pierre, qui ne connaît pas le trou nous rejoindra en solo dans l’après-midi en suivant le balisage en fil rose de déto. La quasi totalité de l’équipe d’explo aura été présente ! Même si on se pourrit parfois on doit bien aimer passer du temps ensemble…
En haut de la cheminée la faille s’élargit : quelques petites salles superbement concrétionnées. Des stalactites penchées (souffle ancien ?), des aragonites, des gours, des coupelles : l’Embuc n’est pas loin ! Olivier il y a du travail pour toi !
Pas de courant d’air net alors que dans les étroitures du bas ça turbine toujours. Nous sommes au moins 50 mètres au dessus du lac, certainement pas très loin de la surface. Etienne et Sylvain farfouillent un peu partout mais n'arrivent pas à progresser plus loin dans la faille. Topo plus que jamais indispensable, mais bon courage aux topographes : tout est superposé !
1 commentaire:
En complément du post de JM, on n'a effectivement pas réussi à progresser vers le nord malgré une bonne centaine de mètres de première. La bonne surprise de la journée, dans les plafonds, se situe toujours dans le même compartiment encadré par deux failles (en fait la même à l'origine mais subdivisée). D'un point de vue morphologique c'est superbe, avec de la brèche tectonique karstifiée dans le compartiment central, et des formes de creusement en régime noyé (coupoles, cheminées d'équilibre)dans les hauteurs de la faille. Le concrétionnement ne démarre qu'à mi-hauteur, environ 25m au dessus du lac. Il semble que la partie basse ait pu s'ennoyer jusqu'assez récemment.
Le courant d'air reste un mystère, car s'il est clair qu'une entrée existe à l'aplomb de ce qu'on a exploré (trémie calcitée au dessus des nomreuses concrétions inclinées, plusieurs squelettes de loirs et fils d'araignée), une autre doit aussi exister en dessous pour expliquer le régime du courant d'air. Affaire à suivre dans la trémie du bas par gros zef.
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