dimanche 13 novembre 2011

MOUNEGOU

Samedi 12 Novembre 2011

TPST : 8 heures

Patrick, Henri, Guillaume, Claire, Jean Marie (+ Séverine pour l’intendance et Camille pour l’avenir du SCA)

RDV à 9 heures au col de Pailhères. Alain et Eric de la SSPCV ne sont pas là. Météo exceptionnelle : pas de vent, la neige sur les sommets lointains et au dessus de nous sur le Tarbezou.

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Préparation soigneuse des kits et marche d’approche vers la doline.

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Nous descendons vers 10h20. Descente agréable. Quelques ressauts sont arrosés.

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Nous arrivons au siphon, plongé par Freddo il  y a … une éternité. Plongé c’est beaucoup dire : le masque planté dans la glaise, les palmes battaient encore la surface… Alors que certains avaient vu la lumière du jour à travers la vasque. Je ne sais pas ce qu’ils avaient mis dans les gourdes à l’époque. Actuellement la mousse de crue et les nombreux débris végétaux signent une mise en charge récente.

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Retour par la galerie annexe, belles concrétions. Qui a dit que le Monegou était noir et sinistre ?

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Remontée sans problèmes. Henri  se révèle guide et conseiller technique, patient et attentif.

Même avec 2 kits de cordes à remonter il me manque quelque chose. Les étroitures dans la bouillase ? Les gamates de la même bouillasse à tirer ? L’odeur suave du cordeau ? Pas vraiment la fatigue d’une bonne sortie au fond de la Pleine Lune…

Patrick lui a son compte. Ni bleu, ni à point, il est raticuit. Après la chatière de sortie il a continué à ramper sur les pentes de la doline sans s’apercevoir qu’il était sorti… Bon, c’est peut être qu’une rumeur malveillante. Il récupère vite : une lune rousse magnifique se lève sur le Madrès et il nous propose de nous rassembler en meute et de hurler comme des loups. Ce qui est à coup sur un bon signe de récupération…

En matière de récupération, je passe avec Claire la nuit dans le chalet de Guillaume. Il a une recette miracle : Rhum Damoiseau en provenance directe de Guadeloupe avec du miel de châtaigner des Corbières. Effet relaxant garanti et impression d’avoir gardé le casque garantie aussi !

Au delà de ces considérations : le fond du Mounegou à 1650 mètres, à peine au dessous du trou de la Stèle ; et à quelques dizaines de mètres en horizontal à l’est du siphon. Je vais de ce pas établir un report de surface. WE à prévoir au printemps à la Stèle : vu le courant d’air et la situation le chantier mérite un investissement.

8 commentaires:

jean michel a dit…

A la plongée j'y étais. Il n'y a pas de boue mais des cailloux et l’eau passe a travers.

Stoche a dit…

Très juste, il y a eu plusieurs sorties désob plongée au fond et l'eau passe facilement à travers le bouchon. Les mises en charge sont faibles. La plongée de Fredo c'était en 82 ? dans ces eaux là. La solution (non garantie...) serait de construire un barrage en amont (il y a la place) pour stocker temporairement l'eau et travailler ainsi plus au moins au sec puis vidanger ce qui nettoierait le chantier, et recommencer. Gros boulot en perspective mais peut-être un -1000 au bout.

jean michel a dit…

-1200
Je pense que s'il fait très froid avant que la neige tombe,les écoulements de surface gèlent , le trou se vide et un courant d'air formidable se crée.
Cela s'est produit en 80 ou 81.

Stoche a dit…

Je sais pas d'où tu tiens cette info.Lors de la plongée de Poggia, il y avait de la neige et il gelait bien mais le ruisseau coulait toujours. D'autres visites hivernales n'ont jamais vu le fond à sec, en fait le ruisseau de -300 semble toujours couler. Je ne dis pas que c'est impossible mais très improbable, encore plus dans les conditions climatiques actuelles (très instables en hiver). Si cette info est vérifiée ça voudrait effectivement dire que ça passe au fond...

Jean Marie a dit…

En réalité ça s'est produit en 81. Effectivement un formidable couranrt d'air, comme tu dis. Mais c'était au mois de Mai.

masdan a dit…

Oui,et c'est là que bataillou a vu la lumière au travers de l'eau....

Stoche a dit…

Il arrive qu'il y ait pas mal d'air à l'entrée. Mais c'est irrégulier. Je pense plutot à un courant d'air local dans la trémie. Le reste du trou est peu ventilé. Au mois de mai le siphon ne peut pas être vide, c'est la fonte des neiges et tout coule dans le trou.

masdan a dit…

Demain,il serait étonnant qu'il y ait du courant d'air aux Bories(minervois),sauf à l'entrée,peut être si le trou intermite:Plongée.Cela fait 22 ans que j'attends ce jour!Qui a dit que j'étais patient???