vendredi 4 novembre 2011

Le «Mystère » ce serait que quelqu’un y revienne.

 

Mardi 1° Novembre

Trassanel Salle du Mystère

Henri, Jean Luc, Julie (jusqu’au réseau III)

Sylvain, Jean Michel, Jean Marie

TPST : 10 heures ; Première : 6 mètres

Jean Michel nous sort sa belle combi violette achetée à la boutique du TFC.

2011 11 01 Salle du Mystère

Descente sans histoire vers 10 heures. Pour trouver le salle en question 4 mots suffisent : « Sylvain nous a guidé ». Non, j’exagère, quelques erreurs vite rattrapées.

Nous arrivons dans « La » salle. Le squelette d’ourson est toujours là. Quand je pense qu’on m’a accusé de manipuler l’information pour attirer des creuseurs dans la boue de l’aven Yves !!! Appeler ce trou à rat (d’égout) salle du Mystère… Belle opération de com . Respects pour Masdan !!!! Au milieu du plancher : un entonnoir creusé dans le remplissage évoque des chiottes « à la turque ».

2011 11 01 Salle du Mystère (1)   2011 11 01 Salle du Mystère (2)

En bas 2 solutions : un diverticule boueux, obstrué, sans courant d’air ou une chatière descendante.

2011 11 01 Salle du Mystère (3)

Nous choisissons la chatière et arrivons sur : la fosse septique. Petite salle très inclinée couverte de bouillasse. Sylvain et Jean Mi creusent le point bas. Je repère sur le coté une lucarne qui donne sur une cloche propre. Oui : propre. Je réussis à m’y engager. Une coulée laisse entrevoir un beau méandre propre également. Coups de massette ; je passe avec l’espoir de shunter le cloaque. Hélas le méandre me permet de tenir debout mais il n’y a aucune continuation.

Nous reprenons à 3 le creusement du point bas. Une faille remplie de blocs non boueux s’ouvre. L’air est bien présent. Des cailloux descendent sur quelques mètres. De l’air, du vide, il y a bien quelque chose dessous. Mais comment décaisser plusieurs mètres cubes de glaise ? Nous repartons vers 17 heures en sous combi. La combi qui pèse plusieurs kilos dans le kit. Au niveau du squelette, nous croisons une bestiole volante. Elle n’a pas du venir de l’égout ni à tire d’aile par le Ribéro. Il y a un passage mais ou ?

A moitié réseau, Sylvain cherche le passage en tête. Je l’entends s’écraser derrière une dune de terre. Rien d’inhabituel. Depuis qu’il a acheté les bottes sur expé, il adhère quand il faudrait glisser et patine le reste du temps (voir les chutes dans tous les épisodes précédents).

Cette fois ci c’est moins drôle : il s’est rattrapé avec la main et son majeur essaie de contourner le 5° doigt. Fracture ? Luxation ? En tous cas ça lui fait mal…

Antalgiques, immobilisation douce avec une élastique… Pourra t’il remonter les 100 mètres de puits ?

2011 11 01 Salle du Mystère (6)

Nous arrivons à la corde, Jean Michel qui se l’était joué cool avec un mini-kit style Jean Claude ou Laurent, se retrouve chargé comme une mule avec celui de Sylvain. Ca lui rappelle sa jeunesse dans les Picos. Sylvain réussit à se hisser avec une seule main ; ouf on va éviter la civière. Quelques hurlements quand son doigt cogne un obstacle, mais dans l’ensemble tout se passe bien. Je passe en tête et l’attends à chaque fractio pour l’aider à se longer, décroller…ect. Je commence à avoir l’habitude, ça fait 2 fois en 15 jours que j’assiste une victime . A qui le tour ?

Nous sortons vers 20h30 et Jean Michel amène Sylvain à la clinique…

30 11 01 Doigt Sylvain

13 commentaires:

masdan a dit…

Jamais content,ce jean marie!Mais je ne sais pas si c'est bon d'avoir un toubib dans l'équipe,c'est beaucoup trop dangereux!

masdan a dit…

Mystère,vous avez dit mystère?iL Y AVAIT DANS DES TEMPS ANCIENS un petit problème dans cette salle de Trassanel.....à vous de compléter,commenter......Non,personne?
Dommage.

masdan a dit…

ta description ne correspond pas à ce qu'on a exploré(il y a bien longtemps,il est vrai..)A force de travaux,nous avons réussi à ouvrir ce trou dans le mille feuilles:alternance de couches de calcite et d'argile très
difficile à travailler.Arrivée dans une poche glaiseuse,puis descente, pas très large, dans des passages boueux pour arriver dans une diaclase où l'on se tient debout.Petit amont d'un côté(qui cute au bout de 7 à 8 m,point bas d'un autre côté:surtout ne pas y aller,c'est là qu'on a jeté les déblais,et la boue(liquide),on n'a pas envie,mais en cherchant,tu trouverais une de ces 'fameuses bottes en caoutchouc noir de marbach'qui ne glissent pas,mais salopent définitivement les belles coulées de calcite...Elles appartiennent à Thierry Bonnel qui est ressorti pieds nus.La suite vers du nouveau se trouve au dessus de ce ressaut,c'est par là qu'arrive le zef,dernier tir non dégagé:en tout la deuxième série de travaux nous a occupé 11 sorties dans cette tripe de décantation.Ces travaux ont été fait,en grande partie avec Riton.Nous laissions nos combis boueuses en bas du puits qui siffle,il y avait,en poste,des spatules pour nettoyer nos bottes et on remontait en sous combis...
Tout cela a été déjà dit ici même et je m'étonne de ta réaction négative!!!Il n’empêche que c'est (certainement) la suite de Trassanel.Je ne pense pas que vous ayez fait le moindre cm de première,et je pense même que vous n'êtes même pas arrivés au terminus!
PS:une petite réponse serait la bienvenue.....

nico décat a dit…

C'est ça d'acheter ses bottes sur expé !!!
Bon ok on a les mêmes au vieux...
Mais putain ça c'est de la radio ! Bravo à Sylvain pour s'être sorti de cette galère !

Jean Marie a dit…

En fait dans la "poche glaiseuse" tout a chié, c'est les cas de le dire, dans ton "pas tés large dans des passages" boueux. Il faudrait tout reprendre de là et soit étayer pour ne pas que ça retombe, soit tout remonter dans la salle...
En haut à gauche de cette salle un lucarne donne sur une cloche propre. Je suis passé et j'ai cassé une draperie de calcite qui donne sur un méandre propre mais bouché. Ce sont nos 6 mètres de 1°. Bien au dessus du vrai chantier. Mais ce méandre peut être la preuve d'une suite. On est aussi remonté en sous-combi. pour une fois je n'étais pas trempe de sueur en arrivant au treui

masdan a dit…

Regarde la topo et le report de surface:c'est vraiment profond,et on se rapproche du trou des truffes qui se trouve sur un autre versant,Comment était le courant d'air ?
Le courant d'air du mystère et des Truffes est de même type:courant d'air de volume,alternatif de fréquences irrégulières,,en hiver,le courant d'air des Truffes,qui peut être puissant va souffler,en s’accélérant,par exemple,durant 2 mn,puis va faiblir,s'arrêter,puis s'inverser pour 15 seconde,ainsi de suite ,Et l'été ce sera le contraire,mais il arrive aussi qu'il n'y ait aucun zef ,C'est comme si les Truffes était branché sur un gros volume,tout en étant une entrée haute,et la question serait de savoir si ce gros volume n'est pas,tout simplement Trassanel,Pour ma part Je n'en croie rien,car si les deux courants d'air sont de même type,celui des truffes est autrement plus puissant,Mais il serait intéressant de contrôler la similitude ou pas des deux zefs,
On avait arrêté les travaux sur le mystère(par usure au bout de 11 sorties!),pour attaquer par des travaux considérables(en 3 phases successives)le trou des truffes,Malheureusement,Nous sommes sur un effondrement ''Géologique''que nous n'avons pas su franchir:le courant d'air violent disparaît instantanément dans 2 passages(superposés)absorbés par les parois de blocs !
Nous avons attaqué,ensuite,la perte des Truffes,là aussi,d'énormes travaux mais la perte comblée semble se resserrer
,Retour à la case départ:si on veut explorer la suite de Trassanel,et patauger,peut être dans la second rivière du massif,celle qui vient de Citou-Rieussec,il faut se donner les mosens sur la''tripe de décantation'',

Anonyme a dit…

Je ne suis pas totalement défaitiste, mais c'est vrai que creuser pour seulement espérer arriver au chantier terminal est un peu déprimant. En même temps, on a vidé un bon mètre de boue et avec une séance de plus, çà peut être suffisant. Il faut au moins être 4 pour remonter la boue sur une plate-forme supérieure de la cloche, mais on peut aussi en remettre pas mal dans la poche ouverte par JM. Ce qui est sûr, c'est que si on fout tout au dessus, on va vite se le reprendre sur la gueule.
L'avantage, c'est que l'acces est quand même rapide, et...pas glissant!

J'en profite pour remercier vivement le médecin de l'équipe et son assistante en violet (accessoirement ambulancier et taxi), pour leur strap à la MacGyver (dixit l'infirmière de la Clinique), le porteur de kit, le décrocheur de Croll et bien sûr...le préparateur de sandwich.

On y revient bientôt.

masdan a dit…

A prendre avec des pincettes,parce que cela fait très longtemps,mais cette partie ''épineuse''ne fait pas plus que 2 à 3m de dénivelé.Il faut demander au Riton.J'ai eu le même incident que toi aux Picos,et j'en ai gardé les articulations du doigt toujours enflées.
J'insiste,très sérieusement,en ce donnant les moyens,c.a.dire en mettant tout au gabarit et tout ressortir + haut dans la salle,les travaux peuvent être vraiment très payants.Si les capacités en ''personnels'' ne sont pas suffisantes,faire appel à d'autres clubs.
Ps:j'aime les plans Macgyver!!!

masdan a dit…

Post scriptum:moi,c'était une double luxation!Quelle fierté....Quelle galère c'était!Demandes au très cher Christian Wallon qui m'a emmené au bout de la nuit,de dispensaire en hopital..Du trou du cul du monde,vers la GRANDE ville.

jean michel a dit…

Le but s'était de retrouver l'infirmière de garde, une belle brune avec des yeux incroyables

masdan a dit…

A quel poète ce jean michel,en chanson,peut être,allons une chanson de souchon,c'était comment déjà?

Anonyme a dit…

aaa

masdan a dit…

Merci pour tes renseignements,JPP,on veillera aux grosses moustaches(message codé...)Je te disais,donc, que le peu que j'ai vu sont des tessons à patine blanche,donc,pour moi,époque moyen âge.Par contre,ce qui m'intrigue,c'est la poussière de blanche de roche qu'il y a entre les blocs et cailloux.Ce n'est pas de la terre,cela pourrait être de la vieille cendre?