mardi 26 juillet 2011

Agly : bilan de l'avancée des travaux fin Juillet

participants en Juillet : Jean Michel, Félix, Sylvain, Patrick, Henri, Michel, Laurent


Après moultes quiproquos, loupés, rebondissements sur lesquels il est inutile de polémiquer, plus une panne récurrente d'internet qui aboutira au remplacement de ma livebox et malgré la météo qui devait finalement abréger le camp, les choses avancent et les nouvelles arrivent enfin sur le blog !

Les travaux du camp démarrent d'abord sur des objectifs secondaires, la primo-équipe (Jean-Mi, Féfé, Laurent) n'étant pas assez nombreuse pour s'attaquer au gros morceau (eh oui, il est bien loin le temps où le club associé à d'autres tenait le chantier de désob à Vignevieille 20 jours consécutifs, allant même jusqu'aux 3/8 certains jours, pour être gratifié de 2 km de première collective en fin de camp...).

A l'arrivée Jean-Mi et Félix s'échauffent dans les départs de trou près du camp. Après quelques mètres de première, ils font rapidement une nouvelle recrue, qui les a précédés dans l'explo, et qu'ils baptisent Marguerite. Celle-ci deviendra vite la mascotte.


Marguerite de l'Agly, symbole de l'état des troupes à l'arrivée




vue générale du camp

personne ne se laisse abattre


En attendant les renforts, désobstruction en surface dans l'après midi d'un trou souffleur dans la vallée sèche de l'Avétouse, mais après quelques heures de creusement dans de la terre, pas d'amélioration en vue, on décide de garder nos forces pour le lendemain. Malheureusement, Félix se prend une gamelle d'enfer en extérieur qui va l'handicaper jusqu'à la fin.


Le lendemain, visite aux aurores par les mêmes de l'aven de l'Avétouse situé à 500m du trou de la Pause. Jean-Michel découvre une suite à creuser dans l'inférieur mais le courant d'air ne rivalise en rien avec notre objectif.

puits d'entrée de l'aven


Les renforts arrivent à 10h et les choses sérieuses commencent dans la Pause. A cinq, on avance très vite : les remblais des précédentes sorties sont évacués et stockés dans le fossile. Dans l'après midi, la politique groupe electrogène-burineur s'avère payante sur l'interstrate gréseux: près de 10m de méandre sont élargis et calibrés sans tir. Ici, pas de surchauffe lorsqu'on s'agite; le souffle des profondeurs est à 8°C ! Par contre, il y a l'eau chaude à la sortie.


douche solaire improvisée



révisions et bidouillages au crépuscule


Retour au turbin le lendemain et de nouveau grosse efficacité, 9m supplémentaires de méandre élargis : on se rapproche du terminus de 93 et on se prend à rêver du résultat si on pouvait être 5 ou 6 pendant encore quelques jours...

En fin de sortie, Sylvain qui doit rentrer chez lui tente une visite du fond avant la fin du calibrage; il y parvient mais au retour la dernière chicane tente de retenir prisonniers ses 1m90. Heureusement tout se termine bien mais on n'est pas passé loin du "tir-contact" pour le dégager.


on est pas tous égaux pour franchir les coudes...




piège à ours droit devant




le triton marbré, habitant très commun des cavités du massif, ne doit pas être confondu avec le riton d'alet


La nuit suivante un orage puissant qui va durer sept heures mettra fin à l'épisode sous tente, tout le monde rentre à la maison.

Retour sur les lieux ce dimanche (Jean-Michel, Michel, Laurent mais sans Henri sorti à peine vivant de la chambre à gaz du minervois la veille). Une série de 12 trous en pointe met fin à la légende du méandre de la Pause. Nous sommes à présent devant l'inconnu au dernier coude et la motivation reprend un cran pour tout le monde : quelques mètres devant on entend des gouttes tomber d'une certaine hauteur, il y a de l'echo, du zef et de belles formes de creusement. Le méandre reprend de la hauteur et serait passable par un gars petit et mince.

Avec Michel on enfourne le gouneloscope dans la suite mais je n'arrive pas à maintenir la caméra assez haut dans le méandre en trou de serrure, la tige est trop flexible. De plus la caméra fait des siennes et les images sont inexploitables. Tant pis.

Pour la suite des réjouissances, il faudra d'abord vider la chambre de stockage totalement saturée de ses remblais (5 personnes pendant quatre heures environ), puis faire quelques heures de burineur pour passer la gamatte jusqu'au fond. Ensuite deux sorties devraient suffire pour atteindre l'echo. On croise les doigts et on y croit...


A noter, au retour par la piste du col de la Fage, la découverte de deux trous proches aspirant fortement sous le roc de l'Aigle (dans la terra incognita d'où provient le courant d'air du trou du Bournasset, 6km de réseau à ce jour) mais ceci est une autre histoire.




2 commentaires:

jean michel a dit…

Pour la saint Ignace, ça passe.

Prophétie de Nostradamus dans son traité sur Marie Madeleine et les hautes Corbières.

jean michel a dit…

heureux héros de la saint Ignace
les enfants de tes petits enfants seront fiers de clamer qu'au 31 juillet tu y était!!!