samedi 13 décembre 2025

Sorite bien-être au siphon -150 du Vieux Lion

Jeudi 11 décembre 2025

Participants : Clément, Alary

TPST: 5h / Vieux Lion - Chandelier

Depuis le coup de tonnerre du 28 août 2022 (Dans la bouche de l'ogre) et les premières descriptions du siphon le 5 septembre 2022 (Du haut, de l'eau et du sable & Topo, déséquippement et baignade), le dernier franchissement de la vasque remontait au 16 septembre 2023 (Traversée Chandelier). Après quoi, pas de nouvelles tentatives pour en tirer davantage d'informations (ou je n'ai pas trouvé). Mais l'envie d'y retourner pour le faire parler restait ostensiblement en suspens...

L'idée prit de l'ampleur durant l'été de cette année. Nous prévoyons alors d'y faire un tour avant les premières pluies, espérant un débit minimum de l'actif pérenne. Mais le temps fila, et l'automne arriva avec les premières gouttes. Peut-être verrons nous ça l'année prochaine ? Seulement, une nouvelle du GPS, venu faire la traversée tout début novembre et alors que le réseau fossile est complètement à sec, eurent le courage d'aller voir l'entrée du siphon. Bilan : l'actif est actif, la vasque est en eau (Traversée Chandelier-Vieux lion). Si le siphon est toujours alimenté alors que tout est sec ailleurs et qu'il garde un niveau fixe qu'importe l'eau qui y rentre car fonctionnant avec un seuil de débordement, alors, pas la peine de bloquer ses vacances d'été pour venir se baigner ici, nous nous y rendrons dès que possible.

Entrée vers 10h au Vieux Lion, avec comme premier objectif le rééquipement du P15 et du P12, où la corde avait été retirée suite au dernier exercice secours. En trois quarts d'heures la corde est en place. Il en reste un bout de 23 mètres que j'ai chez moi. Ensuite, direction le boyau du vent. Sur le chemin, quelques gours sont en eau, mais ça reste très sec. Pause repas à la salle carrefour, où dorment cordes, amarrages et autres matériels (je fais la traversée dimanche, je ressors des trucs ??). Puis descente dans l'aval boueux, jusqu'à un élargissement où l'on entend nettement l'actif. Clément part repérer devant pour voir si tout est ok. Tout est ok. On descend les kits pour se changer dans la boue du plan incliné juste avant l'actif (on essaye de ne pas pourrir l'eau du siphon). J'enfile ma combi fournie par les "Ateliers des Acacias", deux pièces ramenées à trois, avec des manches chourées sur un vieux haut que j'avais. Enfiler la néop me donne extrêmement chaud, j'ai hâte de me mettre à l'eau !

  
Le test en lac sans les manches n'avait pas été très concluent...
Le débit estimé est de 1L/s. On aperçoit l'eau de la vasque bien trouble sans même y être allé, avec le nuage d'argile que j'ai provoqué et qui avance très lentement. Le siphon de l'autre côté ne devrait pas être perturbé. La première vasque est franchie, ça refroidit, la session bien-être peut réellement commencer. Derrière, on se relève dans une petite pièce de 3m de haut pour 65cm de large, avec au plafond ce qui s'apparente à une faille, le tout légèrement incliné sur la gauche. J'ai vu sur le siphon après un petit rétrécissement de 80cm de long par 55cm de haut et 40cm de large au plus étroit. Ce rétrécissement est à environ 50cm au-dessus du niveau de l'eau.
J'y vais tête la première pour repérer et si la configuration le permet, y mettre les yeux sans faire un chocolat froid. Première impression : où est le fond ? Le faisceau de la lampe s'arrête dans les 20 premiers centimètres, et la configuration m'empêche de regarder dans l'eau sans y tomber. Du coup, les jambes en premier, je suis le sol, et après une marche de 50cm prend appui sur le sol du siphon. Je vais sous l'eau sans attendre, mais on ne voit rien de rien (c'est terrifiant). De là, commence le repérage à tâtons. La surface au-dessus du plan d'eau est confortable (1m40 de long sur 80 de large en ovale).
La voute plongeante
En s'avançant au maximum, je distingue le chenal de voute à la botte. Le conduit est octogonal et doit faire 90 x 90cm, avec le point le plus bas à droite (la faille au sol) qui descend au-delà des 2m de profondeur max que je suis capable de sonder. Je dirais que la voute s'enfonce de 90cm sous le niveau du plan d'eau, sur 1m50 de long, avant que je détecte une remontée brusque dans la voute (cloche, poche, exutoire???). En filmant je n'ai pas détecté cette encoche, car il me fallait être intégralement dans l'eau pour avoir l'extension suffisante. Après un quart d'heure de baignade, je me sens apaisé et prêt pour l'agréable remontée jusqu'à la salle carrefour.
En bref, il y a de la place dans le siphon pour y faire passer quelqu'un ou quelque chose, seulement la visibilité est très réduite et l'accès peut être vraiment compliqué en fonction du matériel à amener ici. Le rétrécissement, je pense, ne permet pas de laisser passer un plongeur tout équipé, mais si cela est possible il peut s'équiper dans le siphon. La voute est attaquable au perfo, mais faut se mettre à l'eau et surtout réussir à faire passer le perfo par la première vasque. Peut-être préparer le terrain en amont. Au fond il y a 4 mèches, une de 14 ou 16mm en grande longueur (90cm ?), deux autres de même diamètre mais plus courtes (70 et 30cm ?), et une longue (90cm ?) en 8mm probablement. Les inscriptions sont illisibles, tout est rouillé, les mèches sont probablement fragilisées. Le pompage semble compliqué : rien pour stocker en amont et aval inconnu.
Le téléphone était humide
On remonte, passant devant tout ce matériel attendant ici, mais nos kits sont pleins à ras bord... Quelques petits réglages sur la corde installée plus tôt, et nous voilà dehors. Nous profitons du jour restant pour remettre en place le parc à bestiaux autour de l'entrée du trou.

vendredi 12 décembre 2025

Pas l'temps d'niaiser !

Mercredi 10 décembre 2025

Participants : Rowland, Henri, Jean Michel E., Daniel C., Daniel M., Alary

TPST: 8h / Trou du Moulin de Bouisse

Après la petite première de la dernière fois il était prévu une session de "boulevardisation" pour mettre au gabarit le cheminement. Finalement nous nous retrouvons à six, permettant deux équipes. Le tunnelier Masdan, Rowland et Daniel C. Et les inventeurs Jean-Mi, Riton et moi. Entrée avant 10h et descente tout schuss au fond. Pendant que l'équipe tunnelier se met en place, nous refaisons un tour dans la salle du terminus. Pas de surprises, il nous faut attaquer sous le ressaut, en plein dans les blocs volants au sol. Nous en sortons quelqu'un à la main, puis titillons l'assemblage de gros blocs sous-jacent, qui se révèle mobile. Pour notre bien-être mental, nous installons un pied droit en travers sous un bout de croute terrestre, je pense qu'en le vissant nous avons remonté le village de quelques centimètres... 

Avant séance
Discussion et rediscussion, n'allons pas jouer sous ses énormes dalles (mais Jean-Mi n'y résistera pas). Nous attaquons l'énorme bloc juste derrière le pied droit au milieu de l'image, un truc qui doit faire dans les 250 kilos. Le fracas est impressionnant, au bruit on aurait dit que toute la doline s'était effondrée. Retour sur place, le bloc est vaporisé, avec des morceaux de plus de 10 kilos ayant volé de tous les côtés. On dégage et petit à petit nous commençons à nous sentir à l'aise : plus de place, rien au plafond n'a bougé, le trou nous accepte !
À la place du bloc
On dégage le maximum. L'empilement de blocs derrière le pied droit n'est pas rassurant, nous bâtissons dessous. Ensuite, vient le moment d'éliminer ce qui résiste sous Jean-Mi. On stocke, on bâtit, puis ça passe dessous. En même temps, le courant d'air s'amorce nettement en alternances irrégulières. Pendant qu'avec Henri on déblaie le bazar, Jean-Mi part s'occuper de quelques arêtes dans le passage en équerre. Nous nous coordonnons entre équipes avec des sifflets afin d'espérer se boucher les oreilles à temps. Nous gagnons deux mètres et atteignons une toute petite pièce où les blocs massifs de notre sol précédent font notre plafond. Tout ce qui est remontable à la main est sorti, il ne reste que le squelette, ou devrais-je dire un tas d'os car rien ici n'est structurel. Pétarade dans les blocs, balançoire pour certains, coup de masse pour d'autres, on descend encore de deux mètres.
Blocs à éclater
Le temps de dégager encore un peu et d'arracher un bloc du sol sous lequel je trouverai une toute petite araignée, causant instantanément la mise en pause du chantier... Les perspectives sont engageantes. Ça ressemble à l'équerre de la fois précédente mais avec moins de détente. Cependant, l'on devrait pouvoir bien gagner en creusant le sol et en éclatant les arêtes. Au loin, ça repart sur la gauche et ça descend. Nous sommes pris entre d'énormes blocs, on s'y sent bien ! Peut-être bientôt sortis ??
Puis vers 16h30, on se remonte. Le passage de l'équerre s'est ouvert et passe bien. Mais il passe encore mieux depuis que j'ai posé mon kit lourd sur une grosse lame au sol, au-dessus de laquelle nous devions ramper à l'égyptienne. Lame et sol qui se sont effondrés, heureusement sans personne dessous ou dessus ! Cette lame est venue se loger prête à glisser en direction du fond excavé aujourd'hui. J'ai essayé de la remonter, bien trop lourd, alors j'ai ajouté de la friction ici et là pour la caler en attendant son élimination.

Visite également par Daniel :

Et le compte rendu de Jean-Michel : Enfin la planète

Bref. Belle séance avec d'importants progrès de tous les côtés. La prochaine on l'espère, nous donnera à voir au delà de l'angle droit !

mardi 9 décembre 2025

Dimanche 30 novembre 2025

participants : Félix, Vincent, Blair, Toby, Rowland, Jean-Michel, Clément, Odile, Manu et Léonie

Entraînement à la Corde à Bufo Fret (Bugarach)


Un groupe de 10 membres très motivés, malgré mauvais temps, covoiturage très tôt vers Bugarach. Rdv est à 9 h 30 au parking du village. On se regroupe dans moins de voitures, car il faut encore monter et il n'y a pas beaucoup place pour se garer. Depuis la route il faut enfin grimper une bonne demi-heure à travers d'un forêt escarpé et une falaise (équipé avec une echelle). 


Le Pech de Bugarach est une montagne "inversée", c'est à dire les anciennes roches se trouvent au dessus des plus récentes. Donc la grotte aussi est inversée, on la monte au lieux de descendre. Elle est équipée à demeure.


Après une courte descente au debut, on arrive au "Lac des Lutins". On a nous prévenu de peut-être 25 cm d'eau à traverser, mais ce lac est plutôt une flaque, il manque d'eau. Mais les petits gours sont jolis.




Après cette partie plutôt plate, on monte plusieurs puits plus ou moins verticaux, tous équipés avec des cordes en plusieurs fractions. Avec un groupe de 10 ça prend tu temps.


On pert vite la motion de temps sous terre. Après plusieurs parties en corde, il est déjà 13 h et tous le monde a faim. 


Les parties plus hautes de la grotte sont bien concrétionnées. 




Concrétions multi-colores près du grand balcon.


 On n'a pas le temps d'explorer la galérie des sables, car il faut compter encore le long trajet après la sortie, deux heures et demi pour les plus loins. Et la descente à la corde se fait encore à la queue leu leu.


En attendant le reste du groupe, les plus avancés ont encore le temps de s'amuser en faisant des photos au Lac des Lutins, en jouant les reflets de la lumière. Sortie après 18 h, il fait déjà nuit noire sur la montagne. On prend le temps de descendre prudamment, afin de ne pas glisser sur l'argile ou les feuilles. Et une partie du groupe finit la journée avec une bonne pizza à Limoux. Une journée très réussite. Merci Felix et les autres instructeurs, qui ont montré bien différents techniques, par exemple de descendre en "perroquet".







Puisque personne ne rend compte de l'AG de ce Dimanche.....je comble le vide avec un historique de toutes les AG au qu'elle j'ai participé. Avantage IREMPLACABLE de l'archivage PAPIER!

Contrairement à ce qu'on veux nous faire croire RIEN ne remplacera le Papier. Ce que je dis peux même ce prouver Historiquement!D'ailleurs....ou sont donc les archives du CLUB. En fait notre mémoire. Un groupe humain sans mémoire, est un groupe sans avenir....


- Dimanche 1 Décembre 1974: 40ème AG, Foyer du Viguier,. Repas restau routier de Douzens. Avec évidemment André Capdevile, mais TOUS les anciens étaient là: Hervé Arnaud, Alphonse Bennes, L'Abbé Enjalran, André Sautou, Pierre Marsol, Jean Guiraud de Villeneuve....et j'en oublie.

- Dimanche 7 Décembre 1975: 41ème. Mairie d'Alet les Bains. Diner au restau de la "main d'argent"(disparu depuis).

- Dimanche 5 Décembre 1976: 42ème. Mairie de Caunes Minervois. Diner au restau Alibert.

- Dimanche 4 Décembre 1977: 43ème. A la base toute neuve de Trassanel!Diner au restau du "roc de l'aigle" à Cabrespine.

- Dimanche 3 Décembre 1978: 44ème. Mairie de Missègre. Diner au restau de Mouthoumet.

- Dimanche 2 Décembre 1979: 45ème. Mairie Sallèles Cabardès. Diner restau "chez marilou"(certainement disparu) à Villeneuve Minervois.

- Décembre 1980: je n'y était pas étant au service militaire (disparu depuis...) à la 3ème compagnie du 13ème Bataillon de Chasseurs Alpin de Chambéry, Savoie.

- Dimanche 6 Décembre 1981: 47ème.Salle de Justice et Paix de Limoux. Diner au restau: "le Fécos".

- Dimanche 5 Décembre 1982: 48ème. MJC de Carcassonne. 2lection à la présidence de Christophe Bès. Diner au restau: "le jardin de la tour".

-  Dimanche 4 Décembre 1983: 49ème. Ancienne salle de classe de Bugarach. A L'endroit même ou 43 ans plus tôt mon père GUILHEM René exerçait comme instituteur et secrétaire de Mairie. Et eu comme élève Mme Claire Corbu, fille du restaurateur à l'origine de la renommé MONDIALE de la fabuleuse histoire de l'Abbé Saunière de Rennes le Chateau.

- Dimanche 2 Décembre 1984: 50ème. Salle du conseil municipal de Carcassonne. Diner au restau de l'aéroport de Salvaza.

- Dimanche 1 Décembre 1985: 51ème. Salle Filaire à Quillan. Diner à "l'Auberge fleurie"à Luc sur Aude (disparu depuis)...

- Dimanche 7 Décembre 1986: 52ème . Mairie de Cabrespine. Diner au restau: "al mouli" (disparu depuis)

- Dimanche 6 Décembre 1987: 52ème. Foyer du Viguier Carcassonne. Diner au restau: "Le Canigou"(la montagne sacrée des Catalans!

- Dimanche...1988: je n'y était pas.

- Dimanche 10 Décembre 1989:55ème. Foyer Communal de Serviès en Val. Dans la commune d'Hervé Arnaud (la porte Arnaud de Trassanel). Diner au restau du village. Ou il y avait beaucoup d'anciens.

- Dimanche 2 Décembre 1990: 56ème. Une salle de l'aérodrome de Salvaza. Prise de la présidence de Daniel Mas. Début pour moi de la commission matériel.Diner au restau de l'aéroport.

- Dimanche 1 Décembre 1991: 57ème. base de Trassanel. J'abandonne la commission matériel découragé par le manque de sérieux de certains membres! Repas sur place d'un traiteur.

- Dimanche 6 Décembre 1992: 58ème. Capendu. Repas au "top du roulier". Prise du secrétaria par Daniel Gilles. Je reprend la commission matériel.

- Dimanche 5 Décembre 1993: 59ème. Centre équestre de Ninaute. Limoux. Diner au restau du centre.

- Dimanche 4 Décembre 1994: 60ème. Etablissement thermal de Rennes les bains. Diner au restau juste à coté.

- Dimanche 3 Décembre 1995: 61ème. Aérodrome de salvaza. Repas au restau de l'aérodrome.

- Dimanche 1 Décembre 1996: 62 ème.Au belvédère de Lastours. Diner au "puits du trésor".

- Dimanche 7 Décembre 1997: 63ème. Château de Violet. Peyriac Minervois. Diner au restau du Château.

- Dimanche 8 Décembre 1998: 64ème. Chèvrerie de la cascade de St julien. Repas au restau de la chèvrerie.

- Dimanche 5 Décembre 1999: 65ème. Café des négociants Carcassonne. Repas au restau du café. Pierre Guérin prend la présidence du SCA.

- Décembre 2000: 66ème. Je n'y était pas.

- Dimanche 2 Décembre 2001: 67ème. Mairie de Greffeil. Repas au "puits fleuri"tenue par Mr Escande, Maire.

- Dimanche 1 Décembre 2002: 68ème. Roquefère. 2lection de Serge Delpech à la présidence. Repas au restau: "sieur de Cabaret".

- Dimanche 7 Décembre 2003:69ème. Salle du "top du rouler" à Capendu. Repas au restau.

- Dimanche 5 Décembre 2004: 70ème. Mairie de Trèbes. Repas à un des restau (...) du village.

- Dimanche 4 Décembre 2005: 71ème. Aux "Capitelles"à Peyriac Minervois. Repas au restau.

- Dimanche 3 Décembre 2006: 72ème. Au "moulin de l'évêque" à Rivel, près de Chalabre.Repas au restau.

- Dimanche 2 Décembre 2007: 73ème. Au "Clos Occitan" ç Carcassonne. Repas au restau.

- Dimanche 7 Décembre 2008: 74ème. Aux "copains d'abord"(tout un programme ce nom!) à Palaja. Repas au restau.

- Dimanche 5 Décembre 2009: 75ème. "Les Capitelles" à Peyriac Minervois. Repas au restau.

- Dimanche 5 Décembre 2010: 76ème. salles des fêtes de Cabrespine (la première fois...).Départ de Pierre Marsol avec pertes et fracas, après avoir tenu le rôle trésorier pendant des décennies. Je prend la présidence du SCA..Repas je ne rappelle plus...

- Dimanche 4 Décembre 2011: 77ème. Salle des fétes de Cabrespine. Repas: tiré du sac (?).

- Dimanche 2 décembre 2012: 78ème. Salles des fêtes de Cabrespine. J'arrête la présidence et Jean Luc Bénet y est élu.

- Dimanche 1 Décembre 2013: 79ème. Salle des fêtes de Cabrespines. Le CLUB à pris un nouvel essor.

- Dimanche 7 Décembre 2014: 80ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Accompagnement d'anciens. Exposition. Repas par un traiteur.

- Samedi 5 Décembre 2015: 81ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Repas au restau "caput spina"dans le village.

- Dimanche 4 Décembre 2016: 82ème.Salles des fêtes de Cabrespine. Prise du secrétariat par Denis Poitout.Début d'une revitalisation du CLUB avec la présence de jeunes très dynamiques: Seb et Elo.Repas au "caput spina"avec André Capdeville qui est quasiment le dernier ancien.

- Dimanche 3 Décembre 2017: 83ème. Salles des fêtes de Cabrespine. 50 participants pour cette année exceptionnelle avec la découverte du réseau du Chandelier. Jean Luc Bénet , qui fut un très grand président quitte ces fonctions et est remplacé par Dominique Poulain. Repas auto-géré.

- Dimanche 2 Décembre 2018: 84ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Dynamique de feu avec le Chandelier. Et les 80 ans d'André Capdeville qui vas nous quitter le 30 Mai 2019. Repas préparé par Denise.

- Dimanche 1 Décembre 2019: 85ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Début d'un renouveau radical avec l'arrivée de jeunes très dynamique dont Félix et Boris. repas cafétéria "Crechendo "Carcassonne.

-2020-2021: période "covid". Aucune info!

- Dimanche 4 Décembre 2022: 88ème. Salles à la base de Trassanel. Confirmation de l'arrivée de jeunes. Repas tiré du sac.

- Dimanche 3 Décembre 2023: 89ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Prise de fonctions par les jeunes. Apéritif-dinatoire.

- Samedi 7 Décembre 2024: 90ème anniversaire du Spéléo Club de l'Aude. Manifestation majeure avec 70 participants. La présence des Grands anciens le docteur Varennes (qui a donné le nom à la grotte) et Alphonse bennes et ces 96 printemps...Je fait une exposition sur l'Histoire du deuxième plus ancien CLUB de France avec les doc. que j'ai pu collecter. Je fête mes 50 ans de CLUB. Repas traiteur.

- Dimanche 8 Décembre 2024: 90ème. Salle des fêtes de Cabrespine. Confirmation de la prise de responsabilité par les jeunes.

- Dimanche 7 Décembre 2025: 91ème. Salles des fêtes de Cabrespine. Confirmation de l'extrême dynamisme de l'association avec le staff ultra actif des jeunes et moins jeunes. Et les 2 explorations majeures an cour: le réseau du Chant du loup et du trou du moulin de Bouisse dans les Hautes Corbières. Apéritif dinatoire.


Une tranche d'Histoire de la région.







 



 

91e assemblée générale et trou Airolles

La 91e assemblée générale du club s'est déroulée à la salle des fêtes de Cabrespine ce dimanche 7 décembre.

Après la présentation par Félix du rapport d'activités, Laurent nous présente un exposé sur les dernières avancées du chant du loup avec des cartes précises de report de surface et coupe géologique.
Je dresse ensuite le bilan financier. 

Le bureau est reconduit.

L'AG se termine exceptionnellement tôt, pour un peu on commençait à boire avant midi !

Nous remercions Philippe Clergue, maire de Cabrespine, pour le prêt de la salle et sa participation à l'apéritif ainsi qu'Alain Giniès, maire de Villeneuve-Minervois, pour sa présence à l'AG et sa prise de parole sur l'importance de la spéléologie dans le Minervois (et ailleurs).

À noter l'inscription dorénavant de 7 enfants, une commission jeune est à l'étude.




La journée s'est poursuivie pour les plus courageux par la visite du trou Airolles. Henri nous conduit à l'entrée, j'ai parfois quelques hésitation à le trouver. Sortie à 16h.







Sam, 9 ans, qui s'est débrouillé comme un grand malgré l'escalade d'entrée pas commode

Une traversée à Trassanel 3-4 !

Samedi 6 décembre 2025

participants : Alary, Blair, Thoby, Rwoland, Vincent… Guillaume, Camille, Sylvain (Gruissan Prospection Spéléologie)

TPST : 10 h  / Trassanel

10 h… nous rentrons par le niveau 2… et filons fissa sans presque jeter un œil au renne calcifié qui "garde" le lieu. Félix nous avait fait une visite tellement complète des niveaux supérieurs… que nous "courons" maintenant vers la suite !

Direction le puits Ribeiro et le puits qui siffle pour visiter le niveau 4…

Alary se lance… et voilà le puits équipé de main de maître avec une corde de 10 étrennée pour l'occasion (tiens on utilise encore ça au club ?). 

Nos deux recrues de l'année, Blair et Thoby le talonnent de près… Le GPS débarque dans la foulée et trépigne ou presque ! Depuis le temps qu'ils travaillaient au niveau 4 à une désob (maintenant arrêtée) dans la salle des Mystères… il est temps maintenant pour eux d'aller jeter un œil au niveau III !

C'est donc une jolie petite traversée calée astucieusement par nos compères qui se profile pour cette sortie. Un itinéraire peu fréquenté passant par la "tyrolienne de la mort"… et filant à travers le canyon jusqu'à la Grande Diaclase qui s'ouvre sur le niveau IV.

Mais nous en reparlerons plus loin car notre trajet à nous est direct : en bas de la planche… nous filons à droite direction le puits qui siffle (Enfin Guillaume nous met gentiment sur la bonne route après que nous nous soyons un peu questionné sur la direction à prendre !).

Et zou nous voilà en bas : -158 m, la salle est sublime avec ses grandes coulées multicolores bien chargées.

Nous partons vers l'Est pour inspecter le passage Mata car Félix aurait bien aimé qu'on y change les cordes. Mais ce ne sera pas pour aujourd'hui faute de matos. Alary fait une petite escalade derrière pour jeter un œil. Effectivement la corde ne donne pas trop envie de poursuivre là haut !

Nous repartons à l'opposé et je tombe en arrêt ! Dans la première salle qui suit le puits qui siffle, à quelques mètres de haut sur un plafond en dévers, des coups de gouge… pardon des coups de louche ! Enormes. Quel volume d'eau a dû circuler et avec quelle puissance ! 



Nous poursuivons ensuite notre chemin et progressons rapidement et rencontrons nos premiers disques qui sont légion à Trassanel, tout particulièrement dans le IV, de toutes tailles et dans toutes les positions possibles, même verticales !!


Nous avançons rapidement sur ce sol bien nivelé, nous extasiant sur les magnifiques volumes de la salle de la coloration, celle des lacs, du bivouac et des arrêts sur des zones joliment concrétionnées.


L'étonnante méduse nous arrête, bien entendu, le temps de quelques photos.


Ceci jusqu'à la salle des graviers qui sera notre terminus côté Ouest. 

Sur tout notre chemin,  depuis le départ l'œil est attiré un peu partout par des concrétions magnifiques. 

Des fistuleuses d'une longueur impressionnante… 

 
Des excentriques de toutes tailles…

Des draperies somptueuses…

L'aile d'un archange "gelé" dans la calcite 

Un micro-gour de stalagmite… Waaaaoh !

Alary déniche même quelques petites aragonites. Merci ! 


Des petits départs impénétrables sur les côtés nous livrent des coups d'œil inoubliables.

Nous faisons chemin retour jusqu'à la salle des lacs où nous mangeons. Nous entendons des éclats de voix de l'équipe du GPS et allons à leur rencontre avec Alary. Diantre… les voilà tout juste et ils ne sont pas encore en bas de la grande Diaclase !!!!

Nous comprendrons un peu plus tard que bien que la distance à parcourir soit bien faible en rapport de ce que nous avons déjà exploré, la progression de cette partie du III n'a rien à voir avec ce qui s'offre à nous en bas.

Nous poursuivons notre chemin et trouvons le passage vers la salle des Mystères où Alary disparaît dans le trou de la désob. Il s'est chargé d'une mission : remonter une échelle qu'y a laissé Jean-Michel du GPS. Mission accomplie !


L'heure tourne… nous prenons le chemin du retour et traçons direct vers la grande Diaclase. Alary entame la remontée puis les trois autres suivent. J'attends patiemment pour déséquiper en me refroidissant pas mal car la tirée d'une quarantaine de mètres n'est pas fractionnée.  

Il faut être très attentif en remontant car les coulées sont couvertes de concrétions très fines… bien près de la corde… et il serait dommage de les endommager d'un main ou d'un pied un peu pressé et imprécis.

S'ensuit un cheminement pas toujours facile à lire qui passe d'un côté du canyon à l'autre. Partout le III "tombe" dans le IV et l'appel au vide est partout ou presque. Quelques flèches de sioux gravées sur la roche et judicieusement placées apparaissent ici et là. Nous finissons par tomber sur une première main courante laissée par le GPS. 

Nous arrivons comme ça à la fameuse tyrolienne dont la corde et les dyneema sont tendues comme des cordes d'arbalète… Brrrr… Heureusement la corde est doublée.



Nous voilà ensuite bien vite à la planche du salut qui est au pied du Ribeiro.

Yapluka ! Nous voilà sortis tous les 5 à 20 h les yeux encore emplis de toutes ces beautés rencontrées.

lundi 8 décembre 2025

Samedi 6 décembre 

Participants : Eléanor et Steve N. ; Lucile, Elise, Roland B.

TPST : 4 h

Libellé : Initiation, équipement et révision des nœuds aux Cazals

Equipement par Eleanor, Steve et Lucile et entrainement d'Elise sur corde.





Samedi 6 décembre 

Participants : Mathias L. (Spéléo Club Montagne Noire Espinouse) ; Véronique R. et 6 spéléos du plateau du Larzac 

Hubert  (Groupe Spéléo Languedocien) ; Patrick (Groupe Spéléo Nantais Aveyron) ; Alain ; Annie ; Jean (Larzac Explo) ; Cindy (Larzac Explo)

TPST : 6 h

Libellé : Roquebleu

Accompagnement avec Mathias du SCMNE de plusieurs spéléos qui ont pu profiter des merveilles de cette cavité, entre marbre bleu et concrétions fabuleuses.

Cheminement vers la Zoubida dans un premier temps puis vers les volcans où nous enlevons les combinaisons et les chaussures pour préserver le plancher calcifié.


Soirée du samedi 6 décembre, nuit et matin du dimanche 7 décembre :

Le soir à la tombé de la nuit le jour de la Saint Nicolas, plusieurs Gadufles se retrouvent pour partager une fondue savoyarde souterraine et dormir dans la grotte des Cazals pour être fin prêts pour l'AG du Club le lendemain.