Participants : Gégé, Maëlys (SSAPO), Jean-Michel, Gilles
TPST : 9h / Gouffre du Sauvajou, massif de Sourroque (Ariège)
Mardi le 05 / 08 / 2025
Participants : Daniel C., Léo, Manu, Fanny, Samuel et Elza (invités de Manu), Rowland et ses deux filles Sarah et Suzanne, Fanny & Julien (invités de Rowland), Léonie
Il faisait chaud, donc les grottes sont appréciés pour les sorties familiales. C’est des vacances. On était donc nombreux pour partir à Coroluna (Trassanel). Une demi heure de marche d’approche sur les pentes raides fond déjà transpirer. On passe (obligatoirement) par la stèle et la grotte du Maquis, lieux à Trassanel, où les nazis ont tués 47 résistants.
Stèle du Maquis |
Elza sur l'échelle |
La grotte pas très grande, certains groupes ont encore eu la force de visiter la grotte Bérenger à côté, Daniel et Léo, comme Rowland et ses filles, ont vite fait le tour là-bas.
Article écrit par Léonie
Dimanche 02 décembre 2015
Participants SCA : Felix, PascalPendant notre repas, le groupe de 3 nous double à nouveau, et on les croisera une dernière fois juste après au Vestiaire, leur terminus. De notre coté, on continue, et on attaque les coufinades, un canyon souterrain, qui se parcourt en grande partie en vire, et qui présente de magnifiques fistuleuses, à condition de penser à lever les yeux :
S'en suivent la première succession de cascades (et les premiers rappels guidés), puis le grand canyon, qui contrairement à ce que son nom laisse penser, est en fait une grande pente composée de cailloux pas très stables et d'argile, avec de nombreuses en cordes en fixe pour s'aider (l'eau passe en bas dans le canyon, mais il serait suicidaire de tenter de descendre la pente pour rejoindre l'eau, même avec des cordes). On retrouve la rivière, et un nouvel enfilage de cascades, entrecoupé d'un petit passage à 4 pattes pour éviter la baignoire. On arrive enfin au puits de l'Ouragan, avec sa cascade de 44m de haut, assourdissante : c'est le dernier obstacle sur corde. En bas, de celui-ci, on est à -1000. On y croise un groupe de 4 belges, rentrés bien avant nous. 2 font demi tour, et les 2 autres veulent, comme nous, aller jusqu'au terminus des gens raisonnables ... On continue donc, pour arriver à l'affluant de -1075 :Et à peine plus loin, on arrive devant une vasque trop large pour passer en oppo, et trop profonde pour vouloir s'y mouiller (de toute façon, quelques dizaines de mètres plus loin, c'est la première voûte mouillante). Nous voici donc au terminus "classique" du Berger, atteint en exactement 7 heures.
On entame donc la remontée, où on retrouve les 2 belges en bas de l'Ouragan, qui nous laissent gentillement passer devant.PS : merci à Pascal pour les photos
La doline d’entrée peut être équipée mais ce n’est pas nécessaire. Pour que j’équipe le début et comme je suis lent, autant aller au strict indispensable.
Après l’entrée, ça commence par une main courante et me voici à reculons dans le haut du P17. Il y a des spits et des AF partout ! C’est une cavité d’initiation et ça se voit. Avec les conseils de Felix, je prend deux amarrages en tête de puits qui me semblent donner une bonne verticale, et effectivement, ça descend sans toucher. Dans la descente, j’aperçois de quoi mettre une dev que Felix rajoutera en passant.
Le puits suivant est un P9 et en bas, nous empruntons un boyau et faisons la jonction avec l’autre option de cheminement, venant de l’entrée Gour Fumant. Il y a ensuite un enchaînement de puits avec un passage de nœud confort, les pieds sur une margelle et Felix prend le relai car le temps passe et tout le monde s’est refroidit.
Nous arrivons à la fin de la descente dans un méandre ludique et très long qui constitue la galerie principale semi-active, avec pas mal de passages en opposition.
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L'oppo sans peine |
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Le dragon chinois |
Nous nous rendons compte alors que les étroitures du petit méandre étaient évitables en restant sur les parties hautes de la salle. Il faut y faire du 4 pattes, mais c’est tout de même plus confortable !
Après être revenus dans le méandre principal, nous le continuons vers l’aval, en progressant de plus en plus en oppo jusqu’à être arrêtés par l’eau. Il vient un moment ou la seule option est de continuer en nageant, c’est à dire que c’est le moment de faire demi-tour.
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Fin du parcours : au-delà, il faut nager. |
Nous remontons tranquillement et Alary se charge de déséquiper.
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La galerie principale |
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Puits borgne. Alternance de strates très régulière. |
Plus loin, une véritable cascade de Mondmilch débouche sur la galerie. C’est très joli et surprenant aussi, on voit plutôt le Mondmilch au sol d’habitude.
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Vincent devant la curieuse cascade de mondmilch |
Bien entendu, les concrétions habituelles sont présentes en abondance. On y a vu entre autres de jolies fistuleuses, et même un spéléo de calcite sur sa corde !
Au final, malgré le pull et la doudoune sous la combi, nous finissons par avoir froid et remontons vers la chaleur (très relative) de l’extérieur. Comme quoi, lâcher deux spéléos aimant photographier dans ce genre de cavité, c’est un peu comme laisser un enfant dans un magasin de bonbons !
Camp Berger 2025 – Jeudi 31 juillet – Grotte de Bournillon
Localisation : 45.0541°N, 5.4322°E, alt. 732m, près de Choranche
Participants SCA : Jean-Michel L, Vincent
TPST : 3h
Aujourd’hui, c’est le grand jour pour Felix et Pascal qui descendent au fond du Berger. Vincent qui voulait y aller se retrouve empêché par ses douleurs costales et de mon côté, aller au fond cette année n’était pas dans mes objectifs faute d’entraînement.
Du coup, comme lot de consolation bien sympa, nous allons voir la Grotte de Bournillon.
Après être descendu à Choranche et s’être garé au pied de la montée, nous prenons le chemin de randonnée qui arrive au Porche de Bournillon. C’est majestueux ! Le porche fait entre 80 et 100m de haut. Dommage que le lac et le Bournillon soient à sec, c’est tellement beau en eaux. Mais sur la plan spéléo, ça nous arrange, peut-être le siphon sera-t-il désamorcé ?
J’équipe par prudence la main courante après la passerelle et nous rentrons dans la galerie principale (la galerie inférieure).
De suite, c’est un immense chaos de blocs. Ceux-ci sont gigantesques et nous avons l'impression de n'être que de modestes fourmis dans ce dédale.
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L'immense chaos de blocs |
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Le « village nègre » |
Nous continuons jusqu’à buter sur un premier siphon suspendu, puis en suivant le balisage, nous empruntons un passage descendant à notre droite et arrivons au véritable « premier siphon ».
Celui-ci est désamorcé et serait franchissable en se mouillant sérieusement. Ce ne sera pas aujourd’hui. Après quelques photos, nous faisons demi-tour.
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Le siphon 1 désamorcé |
Une fois revenus à l’extérieur, nous allons visiter la galerie supérieure. Celle-ci commence dans des volumes gigantesques mais se rétrécit fortement, obligeant à des reptations dans un chaos ébouleux. Comme la suite ramène à la galerie principale par la Galerie Pommier, nous n’insistons pas et revenons tranquillement à la voiture.
Camp Berger 2025 – Mercredi 30 juillet – Grotte des Gaulois
Localisation : 45.0566°N, 5.4377°E, alt. 812m, St-Julien-en-Vercors
Participants SCA : Pascal, Jean-Michel L, Vincent
TPST : 2h
Aujourd’hui, une toute petite sortie, car d’une part, Vincent s’est fait mal aux côtes hier à Gournier et Pascal descend demain au fond du Berger avec Felix qui préfère rester au campement.
Sur le papier, la grotte est sympa : une ancienne conduite forcée qui permet une traversée car elle commence par un porche et débouche en falaise. Nous prenons une corde de 72m pour descendre en rappel.
Nous voici donc en route pour Saint Julien en Vercors, où nous nous garons. La marche d’approche est agréable et à l'ombre. Nous arrivons au bord des falaises de la Bourne et descendons une première hauteur par un sentier pédestre balisé.
La Grotte des Gaulois est indiquée et bénéficie même d’un panneau explicatif. En longeant le bas de la falaise, nous arrivons à la main courante (en place) du porche d’entrée.
Le temps de s’équiper et nous montons dans la grotte par la main courante. Il y a un petit ressaut en haut que nous équipons par précaution.
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Vincent grimpant dans le porche d’entrée |
Jean-Michel en haut du porche d’entrée. |
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Vincent et Pascal dans la lucarne de sortie |
Nous
prenons le bateau du club pour traverser le lac d’entrée, puis
c’est la marche dans la grande galerie fossile où nous nous
arrêtons au niveau de l’accès N°2 à la rivière. C’est
l’occasion d’un casse-croûte. Puis nous enfilons les combis néoprène et nous allons dans la rivière. L’objectif du jour est
modeste car il faut garder des forces pour la descente au Berger.
Nous avons décidé d’aller jusqu’à la grande cascade de12m.
C’est toujours aussi beau !
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Un poisson dans l'eau ? |
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Cascade de 12m |
Aujourd’hui, le temps est à la pluie. Toute la matinée, ce fut averse sur averse, avec du vent et des températures peu estivales (7°C). En début d’après-midi, ça se calme un peu et nous partons voir une grotte pas loin du campement et sans marche d’approche ou presque. Ce sera Envernibard !