jeudi 21 août 2025

Gouffre du Sauvajou (Ariège)

Dimanche 17 août 2025

Participants : Gégé, Maëlys (SSAPO), Jean-Michel, Gilles

TPST : 9h / Gouffre du Sauvajou, massif de Sourroque (Ariège)

En avril 2024 avec Léo, nous avions pris un but sur cette cavité qui nécessite des conditions météorologiques idéales pour ne pas devenir très dangereuse. Cette fois-ci les conditions étaient excellentes !

Je récupère Jean-Michel à Fanjeaux, puis Maëlys et Gégé à Cadarcet, on bourre la BM dont la capacité du coffre n'est pas à sous-estimer et direction la forêt de Sourroque au-dessus de Saint-Girons.

À 11h, j'attaque l'équipement. Un couple de salamandres dodues nichent dans le deuxième puits.


L'équipement est fort intéressant, il s'agit de petits obstacles, et les deux grands (P27 et P36) sont très fractionnés pour être le plus hors crue possible (remontée impossible en cas de crue de toutes façons, c'est une perte).



Le P36

Après avoir parcouru les voûtes basses où l'on se mouille un peu, on atteint vers -180 m le collecteur qu'on parcourt vers l'aval. L'amont bute immédiatement sur un énorme siphon.

Le siphon amont

La suite de la progression se fait dans ce petit actif, avec deux jolis puits, un P10 et un P6.

Le P6 et une mini-main courante pour ne pas tomber dans la vasque profonde

Le P10

Objectif : se mouiller le moins possible

Très beau méandre


De jolies couleurs

Notre périple s'arrête sur une E2 hyper exposée.

La suite est en face, trop dangereux !

Retour en surface, Maëlys déséquipe avec Gégé, quant à Jean-Michel et moi on prend de l'avance pour faire quelques photos sans retarder le groupe.

lundi 11 août 2025

Sortie spéléo à Coroluna

Mardi le 05 / 08 / 2025

Participants : Daniel C., Léo, Manu, Fanny, Samuel  et Elza (invités de Manu), Rowland et ses deux filles Sarah et Suzanne, Fanny & Julien (invités de Rowland), Léonie

Il faisait chaud, donc les grottes sont appréciés pour les sorties familiales. C’est des vacances. On était donc nombreux pour partir à Coroluna (Trassanel). Une demi heure de marche d’approche sur les pentes raides fond déjà transpirer. On passe (obligatoirement) par la stèle et la grotte du Maquis, lieux à Trassanel, où les nazis ont tués 47 résistants.

Stèle du Maquis

Daniel a organisé la sortie et aussi du matériel pour les invités. La plus petite compte que 6 ans.
La grotte est assez facile d’accès. Un peut de boue et quelques flaques, mais le reste est sec.


Seule difficulté est une étroiture avec une descente, mais Daniel a prévu son échelle portable. Donc même la petite Elza a bien réussi de descendre et remonter et elle était fière de son exploit.

Elza sur l'échelle

La grotte montre quelques jolies concrétions, des draperies, des excentriques et des stalactites en blanc et teinte par le fer.


Certaines concrétions ressemblent à des bêtes préhistoriques :


Enfin on trouve aussi des jolis cristaux, malheureusement un peu abimés par les spéléos anciens, qui n’ont pas eu la même approche que les spéléos d’aujourd’hui. Ils ont laissés aussi des traces écrites sur les murs au fond, la plus ancienne datant du 18ième siècle. Ce sont des noms du village de Cabrespine.

Dents de cochon triangulaires, on ne les trouve pas très souvent.


La grotte pas très grande, certains groupes ont encore eu la force de visiter la grotte Bérenger à côté, Daniel et Léo, comme Rowland et ses filles, ont vite fait le tour là-bas. 


Article écrit par Léonie

samedi 9 août 2025

Camp Berger 2025 - Jeudi 31 juillet - Gouffre Berger

Dimanche 02 décembre 2015

Participants SCA : Felix, Pascal

TPST : 18h


Gouffre Berger à 4, 3, 2 ...
 
Au début du camp, on discute des objectifs de chacun. Jean Michel n'ayant pas eut beaucoup de temps cette année pour faire de la spéléo avec les travaux de la maison, ne se sent pas d'aller plus loin que l'an dernier (-640). Je propose de me dévouer et l'accompagner (connaissant déjà le fond), et d'en profiter pour remonter une grosse cargaison de déchets, mais Jean-Michel refuse, disant qu'il vaut mieux que j'accompagne Pascal et Vincent, qui ne connaissent pas ou que le début. On ne sera donc que 3 pour le berger ...

Deux jours avant, à Gournier, Vincent glisse et se fait mal aux côtes : il ne se sent donc pas d’enchaîner les puits, et renonce donc (il ira faire des trous plus tranquilles avec Jean Michel).

Bref, le mercredi soir, au briefing, nous ne serons que 2 du SCA. La bonne nouvelle, c'est qu'il n'a pas plu depuis mardi soir (donc la cavité devrait de nouveau être sèche), et qu'on est pas trop nombreux a descendre se jour là.
 
Le jeudi, réveil à l'aube (à 6h), petit dej rapide, puis départ. On rentrera à 8h45, juste après un groupe de 3 qui compte aller jusqu'au Vestiaire (-640). On les rattrapera rapidement, et il nous laisseront passer à la première bonne occasion (merci!).
 
La descente se passe sans encombres, on croise un groupe d'espagnols à -500 en train de plier leur bivouac, puis on s'arrête un peu après la salle des treize pour manger : 

Pendant notre repas, le groupe de 3 nous double à nouveau, et on les croisera une dernière fois juste après au Vestiaire, leur terminus. De notre coté, on continue, et on attaque les coufinades, un canyon souterrain, qui se parcourt en grande partie en vire, et qui présente de magnifiques fistuleuses, à condition de penser à lever les yeux :

S'en suivent la première succession de cascades (et les premiers rappels guidés), puis le grand canyon, qui contrairement à ce que son nom laisse penser, est en fait une grande pente composée de cailloux pas très stables et d'argile, avec de nombreuses en cordes en fixe pour s'aider (l'eau passe en bas dans le canyon, mais il serait suicidaire de tenter de descendre la pente pour rejoindre l'eau, même avec des cordes). On retrouve la rivière, et un nouvel enfilage de cascades, entrecoupé d'un petit passage à 4 pattes pour éviter la baignoire. On arrive enfin au puits de l'Ouragan, avec sa cascade de 44m de haut, assourdissante : c'est le dernier obstacle sur corde. En bas, de celui-ci, on est à -1000. On y croise un groupe de 4 belges, rentrés bien avant nous. 2 font demi tour, et les 2 autres veulent, comme nous, aller jusqu'au terminus des gens raisonnables ... On continue donc, pour arriver à l'affluant de -1075 :

Et à peine plus loin, on arrive devant une vasque trop large pour passer en oppo, et trop profonde pour vouloir s'y mouiller (de toute façon, quelques dizaines de mètres plus loin, c'est la première voûte mouillante). Nous voici donc au terminus "classique" du Berger, atteint en exactement 7 heures.




On entame donc la remontée, où on retrouve les 2 belges en bas de l'Ouragan, qui nous laissent gentillement passer devant.

Quel n'est pas ma surprise, de retour dans le shunt de la baignoire, de trouver un descendeur au milieu du passage,avec ses 2 mousquetons : on le rendra un peu plus loin à l'un des 2 belges ayant fait demi tour en bas de l'Ouragan, et qu'on croisera dans les cascades, en train d'attendre qu'un groupe d'espagnols descende. Ils nous laisseront passer devant, vu qu'ils veulent y aller tranquillement pour prendre des photos.

On bas du grand canyon, à un des "spots poubelle", je trouve une grosse poupée de vieille corde qui n'y était pas à l'aller. En soit, je n'avais pas l'intention de me charger aussi tôt de déchets (ni d'aussi lourds), mais après avoir vérifié que Pascal qu'il se sentait confiant sur la remontée sans avoir besoin que je l'allège, je l'embarque.

La remontée se poursuit sans encombres, avec un second repas en haut du grand éboulis, puis un premier remplissage des bouteilles à -600, à la concrétion dite "du vagin", qui crache de l'eau avec une pression surprenante (on se prend plein d'embruns). Il semblerait qu'on puisse y boire l'eau sans la filtrer, mais ayant la gourde filtrante, autant la filtrer.

On continue à remonter tranquillement, avec une dernière vrai pause repas en haut du grand éboulis, vers -300.

On fini de remonter la rivière sans étoiles, puis on attaque les puits et les 2 méandres. On arrivera finalement dehors à 2h45 du matin, soit 18h après être entrés. Je suis au final agréablement surpris de ne pas être plus fatigué, surtout avec mon chargement depuis -850. Pascal aussi semble relativement bien en forme.

Par conséquent, la marche de retour est bien plus facile que l'an dernier (où on avait faillit s'endormir en route), et on parvient au camp Berger alors qu'il fait encore nuit! (l'an dernier, il a commencé à faire jour sur la marche de retour).

On marque au camp qu'on est bien rentré, quand je vois arriver 2 voitures : il s'agit de Sévan et Léo, deux membres du staff, qui viennent récupérer du matériel pour aller remplacer des cordes tonchées. J'en profite pour leur indiquer quelques cordes supplémentaires qui commencent à avoir de légères tonches, puis je vais me coucher


Bref, une cavité toujours aussi jolie et variée. J'y retournerais sûrement l'an prochain. Pour les motivez, commencez à vous entraîner!

PS : merci à Pascal pour les photos

jeudi 7 août 2025

Camp Berger 2025 – Samedi 2 août – Gour Fumant

Camp Berger 2025 – Samedi 2 août – Gour Fumant

Localisation : 45.0255°N, 5.5732°E, alt. 1270m, Saint-Martin-en-Vercors

Participants SCA : Alary, Felix, Pascal, Jean-Michel L, Vincent

TPST : 7h30

Nous voici à nouveau tous réunis pour la dernière sortie de ce Camp Berger 2025.
Nous retrouvons Alary sur place, sur un chemin au bord de la route D221, dans la forêt au-dessus du plateau de la Plaine d’Herbouilly, où se trouvent de nombreuses dolines herbeuses. Les entrées Gour Fumant et Faux Gour sont à proximité l’une de l’autre. Nous entrons par Faux Gour.

La doline d’entrée peut être équipée mais ce n’est pas nécessaire. Pour que j’équipe le début et comme je suis lent, autant aller au strict indispensable.

Après l’entrée, ça commence par une main courante et me voici à reculons dans le haut du P17. Il y a des spits et des AF partout ! C’est une cavité d’initiation et ça se voit. Avec les conseils de Felix, je prend deux amarrages en tête de puits qui me semblent donner une bonne verticale, et effectivement, ça descend sans toucher. Dans la descente, j’aperçois de quoi mettre une dev que Felix rajoutera en passant.

Le puits suivant est un P9 et en bas, nous empruntons un boyau et faisons la jonction avec l’autre option de cheminement, venant de l’entrée Gour Fumant. Il y a ensuite un enchaînement de puits avec un passage de nœud confort, les pieds sur une margelle et Felix prend le relai car le temps passe et tout le monde s’est refroidit.

Nous arrivons à la fin de la descente dans un méandre ludique et très long qui constitue la galerie principale semi-active, avec pas mal de passages en opposition. 

L'oppo sans peine
Plus loin, un petit méandre annexe se trouve sur notre gauche et nous y montons car il nous mène à la Salle du Dragon Chinois. Deux ressauts qu’Alary escalade avec brio sont rapidement équipés et ce petit méandre devient de plus en plus étroit. Nous débouchons enfin dans la Salle du Dragon Chinois. Nous comprenons pourquoi elle est ainsi nommée car il y a au plafond un très joli méandre de voûte orné de stalactites. Il fait penser à l’animal légendaire.
Le dragon chinois

Nous nous rendons compte alors que les étroitures du petit méandre étaient évitables en restant sur les parties hautes de la salle. Il faut y faire du 4 pattes, mais c’est tout de même plus confortable !

Après être revenus dans le méandre principal, nous le continuons vers l’aval, en progressant de plus en plus en oppo jusqu’à être arrêtés par l’eau. Il vient un moment ou la seule option est de continuer en nageant, c’est à dire que c’est le moment de faire demi-tour.

Fin du parcours : au-delà, il faut nager.

Nous remontons tranquillement et Alary se charge de déséquiper.

 

 

Camp Berger 2025 – Vendredi 1er août – Antre de Vénus

Camp Berger 2025 – Vendredi 1er août – Antre de Vénus

Localisation : 45.1193°N, 5.5449°E, alt. 1135m, Méaudre

Participants SCA : Jean-Michel L, Vincent

TPST : 5h30


Felix et Pascal sont revenus du Berger et pendant qu’ils dorment et récupèrent, nous allons à l’Antre de Vénus. C’est une cavité très concrétionnée non loin du campement, que Vincent avait visité l’an passé et dont il me faisait l’éloge. C’est donc avec l’idée de « faire de la photo » que nous y allons, en prenant des vêtements chauds en plus de la combi.

Nous nous garons sur la D106 (route de Méaudre à Villars), au point côté 1177m sur la carte IGN. Et prenons la piste de la Croix de Servagnet. De là, nous descendons sur le sentier qui mène à la ferme des Girauds). La cavité est dans la descente, l’entrée bien visible et non loin du sentier.

Nous ouvrons la trappe et un courant d’air glacial sort du trou. Nous nous rendons compte un peu tard qu’il faut une C35 pour équiper le P14 à l’entrée. Or, nous n’avons qu’une C20. Je vais voir si ça peut passer. Bon, en économisant la corde au maximum pour les nœuds (merci la dyneema) nous descendons le puits. C’est juste, mais ça passe !

En bas du puits, nous laissons l’équipement car la suite est horizontale.

Effectivement, la cavité est intéressante, la galerie est de belles proportions et de nombreux spéléothèmes attirent notre attention.

La galerie principale

 La cavité est l’objet d’un suivi karstologique, et effectivement, il y a en plusieurs endroits des traces de travaux assez récents, comme une coupe sédimentologique.

Il est intéressant de noter une alternance très régulière de strates, particulièrement visible dans un puits borgne adjacent à la galerie. Le calcaire est entrecoupé de strates plus sombres faites d’une roche très fissurée et friable.

Puits borgne. Alternance de strates très régulière.

Plus loin, une véritable cascade de Mondmilch débouche sur la galerie. C’est très joli et surprenant aussi, on voit plutôt le Mondmilch au sol d’habitude.

Vincent devant la curieuse cascade de mondmilch

Bien entendu, les concrétions habituelles sont présentes en abondance. On y a vu entre autres de jolies fistuleuses, et même un spéléo de calcite sur sa corde !

Au final, malgré le pull et la doudoune sous la combi, nous finissons par avoir froid et remontons vers la chaleur (très relative) de l’extérieur. Comme quoi, lâcher deux spéléos aimant photographier dans ce genre de cavité, c’est un peu comme laisser un enfant dans un magasin de bonbons !

Camp Berger 2025 – Jeudi 31 juillet – Grotte de Bournillon

Camp Berger 2025 – Jeudi 31 juillet – Grotte de Bournillon
Localisation : 45.0541°N, 5.4322°E, alt. 732m, près de Choranche
Participants SCA : Jean-Michel L, Vincent
TPST : 3h 

Aujourd’hui, c’est le grand jour pour Felix et Pascal qui descendent au fond du Berger. Vincent qui voulait y aller se retrouve empêché par ses douleurs costales et de mon côté, aller au fond cette année n’était pas dans mes objectifs faute d’entraînement.

Du coup, comme lot de consolation bien sympa, nous allons voir la Grotte de Bournillon.

Après être descendu à Choranche et s’être garé au pied de la montée, nous prenons le chemin de randonnée qui arrive au Porche de Bournillon. C’est majestueux ! Le porche fait entre 80 et 100m de haut. Dommage que le lac et le Bournillon soient à sec, c’est tellement beau en eaux. Mais sur la plan spéléo, ça nous arrange, peut-être le siphon sera-t-il désamorcé ?

J’équipe par prudence la main courante après la passerelle et nous rentrons dans la galerie principale (la galerie inférieure).

De suite, c’est un immense chaos de blocs. Ceux-ci sont gigantesques et nous avons l'impression de n'être que de modestes fourmis dans ce dédale. 

L'immense chaos de blocs
Nous remontons ce chaos, l’arrivée par la galerie moyenne est bien visible en haut à gauche, puis plus loin, à force de monter, la voûte s’abaisse et nous voici au « village nègre ». En fait, sol, plafond, stalactites et stalagmites sont noirs.  

Le « village nègre »

Nous continuons jusqu’à buter sur un premier siphon suspendu, puis en suivant le balisage, nous empruntons un passage descendant à notre droite et arrivons au véritable « premier siphon ».

Celui-ci est désamorcé et serait franchissable en se mouillant sérieusement. Ce ne sera pas aujourd’hui. Après quelques photos, nous faisons demi-tour.

Le siphon 1 désamorcé

Une fois revenus à l’extérieur, nous allons visiter la galerie supérieure. Celle-ci commence dans des volumes gigantesques mais se rétrécit fortement, obligeant à des reptations dans un chaos ébouleux. Comme la suite ramène à la galerie principale par la Galerie Pommier, nous n’insistons pas et revenons tranquillement à la voiture.



Camp Berger 2025 – Mercredi 30 juillet – Grotte des Gaulois

Camp Berger 2025 – Mercredi 30 juillet – Grotte des Gaulois
Localisation : 45.0566°N, 5.4377°E, alt. 812m, St-Julien-en-Vercors
Participants SCA : Pascal, Jean-Michel L, Vincent
TPST : 2h 

Aujourd’hui, une toute petite sortie, car d’une part, Vincent s’est fait mal aux côtes hier à Gournier et Pascal descend demain au fond du Berger avec Felix qui préfère rester au campement.

Sur le papier, la grotte est sympa : une ancienne conduite forcée qui permet une traversée car elle commence par un porche et débouche en falaise. Nous prenons une corde de 72m pour descendre en rappel.


Nous voici donc en route pour Saint Julien en Vercors, où nous nous garons. La marche d’approche est agréable et à l'ombre. Nous arrivons au bord des falaises de la Bourne et descendons une première hauteur par un sentier pédestre balisé.

La Grotte des Gaulois est indiquée et bénéficie même d’un panneau explicatif. En longeant le bas de la falaise, nous arrivons à la main courante (en place) du porche d’entrée.

Le temps de s’équiper et nous montons dans la grotte par la main courante. Il y a un petit ressaut en haut que nous équipons par précaution.

Vincent grimpant dans le porche d’entrée


Le porche étant assez vaste, les couleurs sont du plus bel effet, entre les calcaires blancs, les lichens roses et les mousses vertes. 

Jean-Michel en haut du porche d’entrée.

Nous voici au début de la conduite forcée. Elle est de petites dimensions et à partir de là, ce sera une progression en rampant ou à 4 pattes, avec de bref passages pour se redresser. Nous nous y attendions, mais ce que nous ne savions pas, c’est que ce serait aussi gras. Les passages successifs ont réparti généreusement l’argile dans toute la cavité ! Il en a pour tout le monde et très rapidement, nous voilà lubrifiés pour glisser dans ce boyau. Ils sont fous ces gaulois !

Plus loin, une chatière remontante pose des difficultés à Vincent à cause de ses côtes qui lui font mal et qui réveille la douleur. C’est en serrant les dents et au prix de mille imprécations qu’il réussit à passer et voici enfin la délivrance, nous voici dans la lucarne de sortie qui domine de 30m le sol en contrebas.

Vincent et Pascal dans la lucarne de sortie

La vue y est superbe mais nous sommes ravis de pouvoir filer de là en rappel. La corde frotte un peu sur un barreau métallique prévu à cet effet mais nous voilà rapidement tous les trois en bas.

Retour au campement pour le briefing de 18h, préparatoire à la descente au Berger.





mercredi 6 août 2025

Camp Berger 2025 – Mardi 29 juillet – Gournier

Camp Berger 2025 – Mardi 29 juillet – Gournier

Localisation : 45.076827°N, 5.395784°E, alt. 690m, Choranche

Participants SCA : Felix, Pascal, Jean-Michel L, Vincent

TPST : 7h30


Aujourd’hui, un incontournable des cavités du Vercors : la rivière de Gournier.

Nous prenons le bateau du club pour traverser le lac d’entrée, puis c’est la marche dans la grande galerie fossile où nous nous arrêtons au niveau de l’accès N°2 à la rivière. C’est l’occasion d’un casse-croûte. Puis nous enfilons les combis néoprène et nous allons dans la rivière. L’objectif du jour est modeste car il faut garder des forces pour la descente au Berger. Nous avons décidé d’aller jusqu’à la grande cascade de12m. C’est toujours aussi beau !

Un poisson dans l'eau ?

Cascade de 12m

Camp Berger 2025 – Lundi 28 juillet – Grotte d’Envernibard

Camp Berger 2025 – Lundi 28 juillet – Grotte d’Envernibard

Localisation : 45.108137°N, 5.503812°E, alt. 1255M, Méaudre (Vercors)

Participants SCA : Felix, Pascal, Jean-Michel L, Vincent
 
TPST : 4h

Aujourd’hui, le temps est à la pluie. Toute la matinée, ce fut averse sur averse, avec du vent et des températures peu estivales (7°C). En début d’après-midi, ça se calme un peu et nous partons voir une grotte pas loin du campement et sans marche d’approche ou presque. Ce sera Envernibard !

Parapluie en main, nous tâtonnons un peu dans la forêt pour la trouver, elle est au pied d’une petite falaise à descendre. Rien d’insurmontalbe par temps sec, mais tout est trempé.

Bref, nous y arrivons. La grotte commence par une descente avec un petit ressaut et un P10.

P10

Théoriquement, il n’y a plus besoin de corde pour la suite. Mais après un premier passage étroit (marqué « désobstruction » sur la topo, nous débouchons en corniche, 3m au-dessus d’une désescalade peu évidente vue de dessus.


Devant l’obstacle

Nous n’avons pas de corde de rab’ et décidons de rebrousser chemin. A la sortie, les parapluies nous attendent mais la pluie a heureusement cessé.

Pascal et les parapluies

 


 

Camp Berger 2025 – Dimanche 27 juillet – Traversée Fleurs Blanches - Mouch’Tiques

Camp Berger 2025 – Dimanche 27 juillet – Traversée Fleurs Blanches - Mouch’Tiques

Localisation : 44.903764°N, 5.337536°E, alt. 1419m Bouvante (Drôme).

Participants SCA : Alary, Felix, Pascal, Jean-Michel L, Vincent

TPST : 8h


Après 1h de route, nous retrouvons Alary sur place, au Col de la Chau. Nous allons faire la traversée « classique » de cet immense réseau des Chuats (49km de développement).

Nous commençons par aller voir la trappe de la sortie Mouch’Tiques pour vérifier que rien n’empêche son ouverture depuis l’intérieur, puis nous allons à l’entrée des Fleurs Blanches.



Accès Mouch'Tiques


L’entrée des fleurs blanches est une désob et ça commence étroit, mais pas pour longtemps. Le volume augmente vite et nous enchaînons les descentes de puits et de ressauts.
 
Descente du P25 (accès des Fleurs Blanches)


Après un très joli méandre parfois étroit (le méandre de l’Os), nous débouchons dans une grande galerie, la galerie de jonction, au sol recouvert de mondmilch ("lait de lune").


Galerie de jonction COSOC / SGCAF


A partir de là, nous allons progresser sur du quasi horizontal en enchaînant les km dans des volumes impressionnants.


En chemin, nous voyons d’énormes craquelures d’argiles, les « carrés de chocolat ».
 

Après un long parcours, incluant quelques rares hésitations sur le chemin à suivre, nous arrivons dans la Salle Phrygane. Un coin repas est aménagé avec des cailloux et nous en profitons avant d’entamer la remontée.
Pause dans la Salle Phrygane


Au final, une traversée très agréable, avec de beaux volumes et un parcours très varié.