Samedi 19/03/2022
Vieux Lion/Chandelier
Participants : JLuc, Dom, Béranger, Etienne, Laurent
TPST : 10h
Deux équipes en action pour mener de front le chantier du boyau et la poursuite des explos.
Avec JLuc et Dom nous consacrons la journée au calibrage de la dernière ligne droite du boyau, chantier bien entamé la semaine dernière. La technique en 1m est désormais maitrisée et optimisée du point de vue énergétique (capacité des batteries) et financier. C'est l'arme ultime de la désobstruction sur les chantiers difficiles, longs ou résistants du point de vue mécanique (cas des conduites forcées de petit diamètre). Elle pourra être utile en d'autres circonstances, y compris en secours.
En 7h de travail sur place, nous allons transformer 4m de tube minuscule en galerie basse ultra-confort. Désormais, la partie la plus étroite n'existe plus, et il reste moins de 2m à calibrer pour en avoir fini avec cette jonction rocheuse entre deux parties du réseau séparées initialement par un gros bouchon sédimentaire. Il s'agira d'une formalité à la prochaine séance.
Malgré l'équilibre thermique et l'augmentation des niveaux d'eau dans le réseau, le courant d'air nous aura accompagnés toute la journée : aspirant le matin, puis soufflant à la mi-journée, puis ré-aspirant en fin d'après-midi.
Pendant que nous faisions chauffer les muscles, Etienne et Béranger partaient attaquer l'escalade terminale vers l'ouest, dans le secteur du siphon amont. Ce dernier était légèrement émissif, ainsi qu'un autre siphon d'habitude à sec, qui produisait des bulles et continuait à monter de quelques centimètres en quelques heures.
La lucarne visible depuis le bas est atteinte après 9m d'artif. Le courant d'air est là !
Il est soufflant donc descendant à la mi-journée, ce qui fera douter Etienne avant que je lui confirme l'inversion dans le boyau à la même heure.
Ca continue à monter mais il faut purger blocs et sédiments accumulés sur ce relais avant de poursuivre. Environ 2 m3 vont être balancés en bas. De nombreux galets de quartz indiquent que c'est sans doute un soutirage d'un ancien drain supérieur.
La montée, confortable, se poursuit ensuite jusqu'au manque de corde. Une trentaine de mètres en tout depuis l'actif. La zone de battement est sortie, le niveau théorique du Chandelier n'est plus très loin. Il reste 5 à 7m à grimper pour être fixés. De quoi faire durer un peu le suspense...
10 commentaires:
Ah la la je pense aux séances topos !!! Bon , mais il ne faudrait pas trouver l'origine du zef juste au dessus de plateau, à non...
La baignoire à bulles version PDS
Donc le réseau se remet en charge ?...
Le réseau inférieur (30 à 50m sous le niveau du Chandelier) est très réactif dès qu'il pleut environ 20mm. Il faut dire qu'après deux crues majeures cet hiver le réseau de fissures est saturé, l'eau passe direct dans les conduits.
Ca baisse aussi très vite quand il ne pleut pas : le siphon amont a déjà fluctué de +/- 5m dans les deux sens depuis qu'on l'a trouvé il y a quelques semaines.
En fait l'aval est le trou du vent du Blau. Le siphon qu'on avait pompé rend le système quasi étanche au courant d'air, sauf, éventuellement un boyau sup qui revenait vers les galeries exondées... Quant à la faille Parkinson elle ne crache son gros courant d'air uniquement quand le siphon est vidé.
Et la trémie derrière le siphon du trou du vent doit faire barrage à la flotte quand le débit dépasse les 10-15 m3/sec, et provoquer les mises en charge constatées loin en amont par le VL.
L'hypothèse du barrage me parle bien.
Toujours est t'il que sera surtout un réseau pour la période sèche.
En fait la trémie bloque tout, on doit bien remonter de 20m de hauteur , .. J'avais bien senti l'air dans la première poche à travers la trémie pas très haut au dessus du siphon.
http://exploscm.canalblog.com/archives/2007/09/28/6359544.html
Derrière le siphon du Blau... https://get.google.com/albumarchive/112289402006170155734/album/AF1QipMVWTJgzjLJfevg399P8-tvuWyDchX8SCun5JNV/AF1QipM3BS1_gSAVYbH-MRX5hyAn0VqhYUXO6mvaL7oT
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