Samedi 12/02/22
participants : Félix, Flo, JMichel, Laurent
TPST :8h30/11h30
En complément du compte rendu de Laurent, voici celui pour Flo et moi (Félix).
On descend avec mon petit perfo Lidl, et une C33. Aprtès le boyau du vent, on récupère en plus une C24 et des amarrages. Ensuite, on a plusieurs objectifs possibles à partir de la salle du carrefour : soit escalader le puits qu’on avait descendu avec Dom il y a 2 semaines, soit ré-équipper l’escalade de Denis, et poursuivre l’explo là haut, soit aller encore un peu plus loin, et tenter l’escalade là où il y a le fort écho. On décide d’aller jeter un coup d’œil au puits remontant, puis probablement d’aller du côté de l’escalade de Denis.
Au final, Flo (grimpeur dans l’âme) est tellement motivé pour l’escalade du puits, qu’on décide de s’y attaquer immédiatement, sans même aller voir l’escalade de Denis (qui nous aurait obligé ) au moins la re-équipper, donc à gaspiller de l’autonomie de perfo. Quand on est dans le puits, regardant vers la salle du carrefour, il y a un premier départ potentiel à droite, 5-6m au-dessus de l’accès au puits, et un autre à gauche quelques mètres plus haut. À droite, tout est couvert de calcite, alors qu’à gauche, c’est du rocher bien déchiqueté, offrant de nombreuses prises pour le début, ainsi que de petits paliers. On se décide donc pour la gauche.
Flo par récupérer la corde d’escalade qui était encore en place de l’escalade que j’avais faite avec Étienne entre le boyau du vent et le siphon temporaire, remplaçant les maillons inox par de la dynéma (moins cher). Pendant ce temps, je place un premier goujon en restant en poignée longée sur la corde qui descend.
On se met d’accord que je commence l’escalade, puis qu’après le déjeuner on échange. Flo m’assure du bas du puits. Je commence donc avec 1 goujon + une longue « dégaine » formée par la corde qui descend dans le puits. Ce premier point + une pédale me permet de me hisser sur un premier petit palier, d’où je peux « confortablement » mettre un nouveau goujon (enfin, excepté les gouttes qui me tombent dessus en permanence. De là, je peux monter sur un deuxième palier, un peu plus étroit. Je place un premier goujon, qui refuse de s’expanser (je ressors quasiment tout le filetage, sans que la résistance augment). Je me résigne donc à mettre un deuxième goujon à coté, qui s’expanse parfaitement. À ce niveau, je peux voir que le potentiel départ à droite n’était qu’un élargissement. Je profite d’avoir un point et demi pour redescendre en moulinette (on commençait à avoir bien faim), remplaçant au passage les dégaines pas dynéma+maillon (je n’avais pris que 3 dégaines).
Ensuite, déjeuner. Étant bien mouillé, je sors le poncho et la bougie de survie pour essayer de sécher un peu : ça aide un peu à me réchauffer, mais la durée du déjeuner est bien insuffisante pour sécher la combi.
Après déjeuner, on inverse les rôles, et Flo reprend l’escalade (je profite d’être en bas pour garder le poncho). Il arrive à placer encore deux poins de plus, avant qu’on arrive au bout de l’accu de mon perfo (seulement 6 goujons, contre 10 il y a deux semaines, mais où je perçais dans des positions confortables). Il manque encore 2-3 goujons pour arriver au potentiel départ à gauche (vu qu’on est sous le surplomb qui y mène, on ne verra rien avant d’y être).
Au moment où Flo pose son dernier goujon, Laurent et Jean-Mi remontent du fond pour manger, et à court du nécessaire de désob. Le temps qu’ils mangent, Flo redescend en remplaçant les mousquetons/dégaines par des maillons (nb : pour la prochaine équipe, il faudra remplacer certains maillons par des dégaines ou les ralonger avec de la dynéma). Ensuite, on se rend avec Laurent et Jean-Mi dans les galeries en haut de l’escalade de la salle du carrefour.
croquis (coupe) de la partie en haut de l'escalade de Denis (nb : je penses que j'ai un peu sous estimé les distances horizontales ; tout est à peu près sur l'axe de la galerie d'en dessous) |
Jean-Mi perce le bloc qui bouche la perte de la rivière de ce réseau, pendant que Flo vas rapidement voir le gour avec les étranges concrétions, et que je prépare le matos pour ré-équiper l’escalade de Denis (D), qui part de sur les blocs (C) sous lesquelles on passe pour atteindre la suite de la galerie.
Quand Jean-Mi fini de percer, et que Flo récupère le perfo du club. On se rend alors compte qu’il n’y a pas de mèche avec (sauf la longue mèche de désob, peu adaptée à percer des trous pour des goujons). Flo par récupérer la mèche de mon perfo à la salle du carrefour, pendant que je monte repérer l’emplacement pour le fractio du bas.
Quand Flo revient avec la mèche, j’équipe un fractio en Y sur la paroi opposée, puis j’ajoute un fractio monopoint pour éviter un léger frottement. Je réutilise ensuite le fractio qu’avait laissé Denis à la descente (j’ai encore dû visser un peu plus le goujon, mais il a fini par pleinement s’expanser). Pour la tête de puits, j’ai moins de chance : l’un des goujons refuse de s’expanser correctement, et je sors presque tout le filetage : j’en rajoute donc un autre 15cm plus loin. Décidément, il faut se méfier de ces petits goujons lors de l’expansion. C’est pendant que j’équipe la tête de puits que Laurent m’annonce qu’il ressort déjà avec Jean-Mi : on décide de poursuivre avec Flo, et de donner de nos nouvelles au plus tard à 21h. Flo me rejoint en haut.
La galerie semble se poursuivre dans les deux directions : vers le boyau du vent, il y a un gros « trou » sur une quinzaine de mètres, puis un but de plancher qui reste (E), puis un nouveau trou : après, on dirait que ça continue (F), mais dur à dire, surtout avec la poussière qui forme un léger brouillard : à revoir sans travaux préalable et avec une lampe avec un bon spot. En tout cas, l’accès est loin d’être trivial : il y a une petite banquette qui mène de l’escalade à E, 3-4m sous la tête de puits, mais elle est étroite (60cm?), et couverte d’une ponte de boue à plus de 45°. On devrait pouvoir faire un pendule depuis la tête de puits pour gagner quelques mètres, ensuite il faudra progresser le long de la banquette (peut-être qu’on peut y creuser des marches pour s’aider, sinon ce sera du pur artif en traversée). En tout cas, jusqu’à F, je pense qu’il faut 40-50m de corde et 15-20 goujons.
Dans l’autre sens (G), la galerie s’éloigne du boyau du vent, et semble alignée sur la galerie d’en dessous. On commence par une pente argileuse légèrement descendante (on profite du reste de la corde qui équipe le puits). Une petite dizaine de mètres plus loin, une petite galerie (H) part près du plafond (escalade en artif de 7m), et le plafond s’abaisse à 1.5-2m.
On arrive à un entonnoir argileux (I) , avec une pente à 60° donnant vers un trou à gauche, juste assez gros pour pouvoir passer à travers. Je raboute la corde d’escalade à la corde semi-statique qui l’a remplacée pour mieux aller voir, et je juge que c’est un peu trop engagé à mon goût. J’équipe donc l’obstacle avec la fin de la corde (C33) du puits, et la corde de 18m initialement prévue pour le puits. (NB : si on veut gagner en encorde, la C18 devrait suffire pour l’escalade, et une C12-15 devrait suffire pour passer l’entonnoir). Je creuse des marches en avançant, et la terre dégringole dans l’entonnoir, puis heurte un sol beaucoup plus bas (probablement dans la galerie du bas, il faudra y chercher des blocs de terre la prochaine fois). Attention, la main courante finie sur monopoint (ie se déplacer en poignée longée (à reculant à l’aller).
Juste à la sortie de l’entonnoir, un petit passage (J, diamètre 40-50cm) semble monter à 45° (en revenant en arrière), défendu par un gros bloc. Je pense qu’il est possible de bouger le bloc au pied de biche, mais il y a un risque qu’il vienne boucher le chemin du retour. Donc soit le péter direct, soit prévoir de quoi le péter si besoin s’il vient se bloquer. Ce boyau ne me semble pas prioritaire.
2-3m plus loin, on arrive sur une petite « salle » : une galerie (K) monte à 45° vers l’arrière, avec de belles dimensions (3*3m). Le départ est un peu difficile (2m à 70°), ensuite c’est moins raide. Ça peut peut-être s’envisager en libre (avec courte échelle pour le premier pas) pour quelqu’un qui n’a pas peu d’engager, sinon c’est une escalade très facile en artif. Je pense 2-3 goujons si on veut assurer une montée en libre, 5 pour de l’artif.
Au premier abord, dans l’axe de la galerie, ça semble s’arrêter sur un tas de bloc, mais il y a un « petit » passage derrière un bloc, qui mène sur un puits de 10m (M), qu’on peut passer sur une vire L d’un petit mètre de large (Flo place deux points au départ, pour pouvoir nous assurer en poignée longée)
Une dizaine de mètres plus loin, on tombe sur un autre puits d’une dizaine de mètres (N), qu’on peut contourner par la droite (facile, mais mériterait quand même une corde : si on glisse, on se retrouve au fond du puits). Derrière le puits, la galerie pince après 1 ou 2m (R). En hauteur, dans le même axe, arrive un petit méandre S (ancien affluant?) : pour l’atteindre, il faut remonter une ponte d’argile très raide de 3m, puis s’enfiler à l’égyptienne : en l’absence du puits, ça aurait peut-être pu passer en libre, mais vu que la moindre glissade finirait au fond du puits (N), un assurage est indispensable.
Dans l’autre sens, une galerie très raide (O) remonte sur 5-6m de hauteur, qui semble donner sur une galerie (P) qui suit la même direction générale que celle suivie tout du long. Peut-être qu’il y a aussi une suite (Q) qui revient en arrière (dur à dire). Pour remonter la galerie O, il y a deux possibilités : monter en artif sur 5-6m de roche saine en paroi gauche, ou monter en libre (avec assurage) dans les blocs de la pente, dont je ne suis pas certain de la stabilité.
Au retour, on décide de descendre le puits M (avec la même corde qui nous avait permi de passer au-dessus). Deux amarrages forés (on n’avait plus que 2 goujons) et 1 dev nous permettent de descendre au fond. Malheureusement celui-ci est entièrement colmaté par l’argile (on espérait entre autres qu’il rejoigne le puis M, mais la diaclase allant dans cette direction est bouchée après 2-3m). On déséquipe entièrement cette corde (on avait utilisé la corde d’escalade, la seule qu’on avait encore avec nous). On a laissé en place les deux plaquettes + maillons du début de la main courante. À l’autre bout, il y a un amarrage foré (nécessite dynéma). Si on veut une vraie main courante, il faudra ajouter un deuxième point.
Pour résumer les objectifs là-haut, par ordre de priorité à mes yeux :
1) descendre le puits N : rapide à équiper
2) escalade O : permet de continuer dans le même axe (P), et peut-être de revenir en arrière par Q (s’il y a une suite de ce côté là)).
3) S’il n’y a de suite ni par N, ni par P, alors tenter l’affluent S. S’il y a une suite en P (ou en N dans la même direction), alors l’affluent S à un intérêt presque négligeable
4) S’il n’y a pas de passage en Q, alors essayer en K (il est bien possible qu’on puisse arriver en haut de K depuis Q).
5) J et/ou H, si on n’a pas atteint l’autre côté depuis Q ou K
à part) : la traversée vers F : intéressant, mais c’est du gros boulot
Coté matos nécessaire pour les explos là haut:
- en I : ajouter un goujon pour finir proprement la main courante si on ne veut pas la faire en poignée longée. On peut probablement utiliser juste la C18 (et profiter du reste de la C33 de l’escalade pour aller vers F). Dans ce cas, il faut aussi rajouter un point en début d’escalade, et un bout de 3m pour quitter la tête de l’escalade en sécurité.
- en L : 2 plaquettes+maillons en début de main courante, un trou pour AF à la fin (qui nous avait servi pour descendre M). Prévoir une C15, 1 dynéma pour l’AF, et placer un goujon en fin de main courante.
- au-dessus de N : une C10/15 + 2 goujons permettraient de sécuriser le passage
- et ce qu’il faut en plus selon les explos envisagées
Au retour, on commence à être un peu juste pour prévenir Laurent qu’on est sorti avant 21h, surtout qu’on se rappelle que Laurent nous avait aussi demandé de faire l’inventaire. Je propose donc que Flo sortes en premier, le temps que je rassemble mes affaires et que je fasse l’inventaire : comme ça, le temps que je sorte, il sera déjà changé, et je n’aurais qu’à lui donner le numéro de Laurent pour qu’il puisse l’appeler dès qu’il y a du réseau. Vu que je commence à être un peu tard, je laisse mon kit en haut du dernier P15 du VL, pour sortir plus vite (qu’est-ce que c’est facile, la partie désobée quand on n’a pas de kit !) Je donne le numéro de Laurent à Flo, puis je retourne chercher mon kit. Comme ça, Flo a réussi à prévenir Laurent à 20h58 : OUF !
Pour le matos encore en bas :
* au pied de l’escalade de Denis (proche du point C de mon croquis), le pied de biche est enfoncé dans la terre
* Accroché en haut de la corde (B de mon croquis) : la corde d’escalade qui avait servi pour l’escalade de Denis (20m dynamique, sauf erreur de ma part)
* Dans la salle du carrefour, accroché au début de la main courante du puits descendant : une C24
* Dans l’escalade que j’ai faite hier avec Flo : la seconde corde d’escalade est encore en place, ainsi que quelques plaquettes, dynémas et maillons. En cas de besoin, si on laisse les plaquettes en place, on devrait facilement pouvoir remonter si on tire la corde.
* à la sortie du boyau :
- 1 goujon
- 4 sangles
- 8 dynémas
- 1 mousquetons
- 11 maillons (dont deux acier, qui commencent à rouiller)
- 16 plaquettes
- 1 trousse à spits (j’ai pas vérifié le contenu, la seule chose qu’elle contient pour sur est le marteau, pour lequel une cordelette fine serait utile pour faire une dragonne)
- massette, burin, piquette
- mon bidon étanche de 6m
- quelques mèches de désob
PS : Flo a récupéré les 3 mousquetons de l’escalade de Denis (à priori, 1 club en zicral, et deux à Dom)
18 commentaires:
Bravo, ça c'est du commentaire détaillé !
A l'image de mes CR, mais en moins littéraire!
En fait , mis à part la grande résonance, et l'aval actif à finir d'ouvrir il n'y a pas tant de suites que ça !!! Elle me plait bien cette vaste raisonance, surtout si elle est au niveau du V ....
Il y a quand même un bon paquet de suites potentielles :
- le siphon du sable dans le chandelier
- juste après le siphon temporaire : en entend de l'au part une fissure à gauche (Laurent semblait dire que ça devrait pouvoir s'ouvrir en 1 ou 2 séances) : bien possible que ce soit l'aval du petit actif où laurent a fait la désob
- en bas, dans le secteur où Laurent a fait la désob : le siphon (probablement menant vers l'amont, donc pas le plus intéressant), un trou en bas du puits (pas très prometteur non plus), la suite de la désob (intéressant), l'amont du petit actif (escalade de 3-4m, probablement sans intérêt sauf pour casser le seuil du siphon)
- le puits où j'ai commencé l'escalade avec Flo : un départ possible 3m au dessus de notre arrêt, et sûrement au moins une arrivée en haut du puits
- en haut de l'escalade de Denis : au moins 8 départs possibles.
- si on continue au lieu de monter vers l'escalade de Denis, il y a : 2 pertes au sol (une travaillée par jean-Mi la dernière fois), un siphon d'argile, la salle avec le fort écho (plusieurs départs en hauteur), le siphon qui est descendu de 4m
- et j'en oublie probablement
Ça fait au moins 22 points interrogations à lever (certains prioritaires, d'autres bien moins, voir qui peuvent être ignorés si certains autres donnent une suite). Bref, on n'est pas prêt de s'ennuyer
Oui, certes, mais le vif de l'intérêt étant de passer sous le plateau de Sault, il n'y a pas autant de possibles que ça.Ces escalades coûtent un bras !!! Peut être une solution ,toi qui est ingénieur: Un ballon d'hélium en laisse équipé d'une petite caméra wifi ça ne coute plus rien (camera de surveillance, de drone...) ) Bien entendu un fort éclairage.Pour pouvoir guider un peu : 2 fils pour orienter le ballon, ou mieux deux petites hélices radio commandées....
ça existe déjà !!!!
https://www.journaldugeek.com/2021/11/22/un-ballon-dhelium-en-guise-de-drone-le-plus-silencieux-du-monde/
https://sciencepost.fr/ce-petit-drone-explore-les-grottes-les-plus-profondes-du-groenland/
le top dans le droit fil...Bien entendu à améliorer avec anémomètre pour utilisation posée, en recherche de courant d'air....
C'est vrai que les escalades, ça coûte un peu. Mais je penses pas qu'une séance d'escalade revienne vraiment plus cher qu'une séance désob.
Et quand on a les Pulses, ça revient encore moins cher (les Pulses sont récupérables, du coup il n'y a que la tête de puits qui doit rester équipée).
Pour le balon d'hélium, à méditer, mais il faudrait un système ultra-léger si on veut éviter un gros ballon (il faut 1m³ pour porter 1kg (charge utlyile + enveloppe)).
Pour le drone de l'article, c'est un drone de Flyability : ils font des bon drones, mais c'est des dronnes pro qui coutent une fortune (j'ai vite fait regardé, avec l’équipement de base, leur drone coute 30 000€) : à ce prix là, on peut acheter assez de goujons pour faire une escalade par weekend pendant plus de 15 ans!
C'est pour l'exemple que j'ai mis ces drones .Un ballon gonflable avec petite camera et lumière ne coûte pas très cher. cela dégrossit les escalades et évite de perdre du temps, car à ce rythme certains de l'équipe prendront la retraite avant le jour J....
Par exemple......
https://www.manomano.fr/p/mini-camera-espion-sans-fil-cachee-wifi-nanny-cam-baby-monitor-1080p-hd-enregistreur-video-dinterieur-de-securite-a-domicile-45644258?model_id=47152135
https://www.decorationballon.fr/ballon-geant-penetrant-xml-385-1163.html
ça cogite...ça cogite!!
J'avoue que Sans les lettres sur le croquis j'aurais été pommé dans le descriptif..
Il y aura bien une suite mais peut-être quand les niveaux d'eaux seront plus bas ?
Bravo pour l'escalade
Pour les lettres, c'est bien pour ça que je les ai mises (d'ailleurs, bon nombre de topos les mériteraient aussi pour s'y retrouver dans les descriptions).
Pour les suites quand l'eau sera plus bas, il devrait y en avoir 2 :
- le siphon amont : si c'est juste un amont, alors ça me semble pas très prometteur, mais si par hasard c'est un trop plein, ça pourrait donner vers quelque chose d'intéressant
- le siphon en bas des puits qui partent de la salle du carrefour : à priori l'intérêt est très faible : je suis presque sur que c'est l'aval de ce siphon qu'on retrouve à peine plus loin, et vu la taille de cet aval, je penses pas que l'amont donne grand chose.
Si ce réseaux ressemble au Chtullu démoniaque, il ne sera penetrable qu'en été. A moins d'un sup. fossile partiellement colmate...
Je vais travailler sur l'idée du petit drone accroché en haut d'un ballon, avec camera et éclairage...Il va pleuvoir pendant 2 jours...
Et les siphons vont se remplir!
Mais des fois la vie est bien faite...et la région sèche de Trassanel est faite pour cette saison...
Je me suis fais douché par intermittences...gromeleu, pas glop.
Dans ce genre de réseau, le moindre amont peut être recoupé et reconnecté vers l'aval par un actif d'où la nécessité de rien laisser au hasard...
Sur ce point là, je me fais pas de soucis !
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