Samedi 25 Novembre 2017
Trou du Chandelier
Participants : Jean-Luc, Henri, Dom, Laurent
TPST : 9h30
Arrivés sous une pluie battante, le début de matinée est consacré au ré-aménagement du parking avec pelles, pioches et brouette. Cette fois devrait être la dernière...
Ensuite, on se divise sous terre en deux binômes : Jean-Luc et Henri continuent le contournement des vasques (équipement fixe), pendant qu'avec Dom nous partons poursuivre la topo en direction du fond.
La première partie du réseau demande plus d'efforts que d'habitude pour éviter l'eau mais on parvient encore à tout franchir à sec. On sait à présent que par débordements successifs des gours, tout va finir par se remplir jusqu'au niveau d'équilibre bien matérialisé sur les parois.
Il semble cependant possible, moyennant travaux, de tout éviter par mains courantes et fils clairs, en restreignant la zone de navigation obligatoire à une cinquantaine de mètres.
On verra au fur et à mesure...
Nous démarrons la topo à "la piscine" et enchaînons 740m de relevés jusqu'à la grande galerie des blocs suspendus. L'ambiance est vraiment belle dans la deuxième partie également, avec de nombreux nouveaux gours et petits lacs à l'eau bleue-verte qui agrémentent le parcours sans pour autant le stopper.
Par exemple, au pied de "la cascade" de 7m, la corde trempe dans un profond bassin d'une vingtaine de mètres de long pour 2m de fond par endroit...
Comme souvent en topo, les observations minutieuses permettent de nouvelles découvertes.
La moisson du jour : d'admirables planchers anciens suspendus, un gisement de gypse poussant sur une roche noirâtre intercalée dans le calcaire, des cristaux triangulaires et rectangulaires dans un joli gour, et cerise sur le gâteau; deux squelettes de chauve souris distants de 2m et en partie calcités (alors que nous avons 200m de rocher sur la tête à 2km de l'entrée). Nouvelle énigme...
Arrêt topo à 18h. Sur le chemin du retour, nous remarquons une augmentation du débit des arrivées depuis le matin.
Au niveau de l'aplomb du franchissement de la vallée sèche de surface, le bruit se fait plus fort : ce sont une multitude de cascades qui arrivent, se canalisent en actif au sol puis sont recapturées par de petits méandres au ras du sol. Quelques heures de pluie suffisent donc à présent pour qu'une réaction se déclenche.
Nous rejoignons Jean-Luc et Henri qui aménagent l'ancien terminus de la première partie. En aval, plus de captures : tous les actifs déboulant du plafond se donnent en spectacle et alimentent directement les gours et bassins, qui se déversent les uns dans les autres et dont les niveaux augmentent à vue d'oeil. Une petite crue en direct...
Sortie malgré tout sans encombres à 20h30.
5 commentaires:
A quand la continuation des explos ?...
Tout va dépendre des futures conditions de progression (lente ou rapide selon les niveaux d'eau).
Pour le moment en tout cas, priorité à la topo et aux équipements en fixe.
Il reste quoi en topo? 1/3 ? ..
1/3 environ dans l'axe principal. Ensuite il y aura les annexes mais c'est moins urgent
Super !
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