Les vacances des bidochons
Du vendredi 2 au mardi 6 aout 2013
participants : Jean Michel, Jean Marie et Claire, Sylvain, Guillaume, Séverine et Camille.
absent excusé: Michel C (pied cassé)
Rendez-vous de toute la troupe le vendredi soir dans un camping de Millau au bord de la Dourbie.
1er apéro.
Samedi: aven du Puech Nègre causse noir (-400)
TPST: 12h
participants : Jean Michel, Jean Marie , Sylvain, Guillaume.
Rapide montée sur le causse noir, puis nous empruntons la piste qui mène au trou.
En ouvrant une barrière métallique qui barre le chemin, Guillaume se fait piquer par un guêpe planquée dans la barrière, il fait un bond sur place et un bon claquage au mollet droit...Au premier jour de ses vacances il est déjà HS. Les mauvaises langues parlent de "Coulonnade".
25% de perte avant d'attaquer le trou, la journée s'annonce chaude.
D'un autre coté cela évitera les jalousies, puisque nous sommes maintenant trois pour six kits.
Les 100m de marche d'approche sont vite franchi malgré les grosses charges.
Plaisants ressauts et jolis puits s’enchainent agréablement jusqu'au P87.
Les fiches d'équipements prévoient une corde de 115 à 130m avec de nombreux fractionnements et 3 déviations. Nous avons une corde de 50 et plusieurs longueurs de 20 ou 30.
Par bonheur les jonctions tombent bien dans l'ensemble et la descente est très douce.
J'abandonne 20m de corde excédentaire.
L'ambiance change du tout au tout quand nous arrivons au bord du terrible P45 avec sa gueule grand ouverte (8 m de diamètre sur 10m de hauteur puis beaucoup plus jusqu'au fond), le petit ruisseau se jette directement dans le vide ainsi que la corde.
Passé la tête de puits l'on ne touche plus de paroi!
2 pendules très acrobatiques permettent d'éviter la douche.
Vu la faiblesse de l'écoulement nous descendrons directement. Personne ne voulant me remplacer je m'y colle. Je n'ai pas trempé le kit dans le dernier gour et la corde est toujours sèche. Ça chauffe "grave" à la descente.
Le méandre qui fait suite est long , (très) étroit et (très) humide avec un P10 et un P15 équipés par Sylvain.
Il y a un ou deux loupés qui nous prennent un peu de temps.
Puis une belle série de puits et nous nous arrêtons manger avant l'ultime P19 qui donne dans la rivière à -280, car il est plus de 15h.
La rivière traverses des calcaires tabulaires sans pendage avec des plafonds tout plats qui ne demandent qu'a tomber, d’où de nombreuses trémies plus ou moins énormes. La roche à de belles couleurs ocres, il y a des concrétions proprettes, une eau limpide et un sable blond presque blanc.
Nous parcourrons plus d'un km pendant plus de 2 heures.
La remonté est comme toujours assez rapide, régulière et groupée.
Sylvain déséquipe , oublie quelques fractios , redescend...
Devant c'est la valse des kits.
C'est dans ces conditions d'exploration ou de visite, quand il faut se coltiner tout le matériel que la spéléologie montre toute sa spécificité. Il n'y a de salut que dans le groupe, "le collectif" avec une solidarité obligatoire. Un individu seul, même super costaud n'ira pas loin.
Sortie à 23h
Dimanche:
Descente du Tarn en canoé en aval de St Enimie (ceux de la veille + Claire).
Démonstration de plongeons d'une dizaine de m de hauteur par Sylvain, applaudissements nourris de l'assistance (féminine).
Lundi:
Jean Marie, Claire et Sylvain
Traversée de Bramabiau par les pertes du Bonheur
Descente du canyon en aval.
Dimanche
Les mêmes à la grotte de la cabane de St Paul des Fonts (à coté de Roquefort)
Très belle classique avec une ancienne cave à fromages à l'entrée, une voute mouillante qui siphonnait pendant le congrès FFS, un parcours en rivière avec un assortiment complet de mains-courantes, tyroliennes pendules et autres.Puis une grosse galerie menant à une très grande salle.
1 commentaire:
Un deuxième camp d'été réussit...en quelque sorte...!
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